Bonjour, On a eu ce genre de problĂšme... Tous les jours je mettais une tapette, tous les matins j'avias un mulot oui je sais ça n'est pas bien de tuer des petites bĂȘtes, mignonnes en plus, mais bon trop c'est trop ! Je ne sais pas par oĂč ils entraient, mais on en retrouvait sans arrĂȘt dans la cuisine, sous les meubles... et pas moyen de trouver par oĂč ils passaient. Ils pullulaient chez le voisin qui a un assez grand terrain et venaient chez nous en promenade. Et puis on a repris un chat aprĂšs 2 ans de deuil du prĂ©cĂ©dent, et ma femme en a voulu un second, pour pas que le premier s'ennuie ! Ben sur les mulots, plus de problĂšme, et pourtant il y a plein de bouffe pour les oiseaux dehors. De tant en temps le chat celui des 2 qui franchit la grille nous en rapporte un pour nous faire plaisir, mais on ne voit plus de bestiole chez nous. Le chat est la solution la plus efficace, je pense, encore faut-il que ton chat soit un peu chasseur ce qui est pourtant le plus souvent le cas. Alors peut-ĂȘtre que ton chat est un peu fainĂ©ant comme le dit une blague, tant qu'il Ă©tait stagiaire ça allait, mais maintenant qu'il est titularisĂ© ! Alors peut-ĂȘtre en reprendre un en CDD ? Sinon et blague Ă part, c'est sĂ»r que pour se mettre au chaud une bonne couverture en laine de mouton c'est super. Si tu inspectes tu reconnaitras les endroits oĂč ils se planquent car il y a toujours des dĂ©chets, des coques souvent, des accumulations de toutes sortes. Sinon, envoie le chat faire une formation ?
| ĐĐ°Ï Ő„ŃĐČΞлÖá· | ĐĐșá¶ĐœĐŸĐČŃᏠОá ĐŸÏŃĐżŐ§ŐŹ Đ”áĐžŃŃÏŃŃ | Đη ŃжՄ | Đ©ĐŸĐ· ĐžááœŃĐžŃá§ |
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| ÔŸŃ Î¶Ő Ń | ЩՄл ÏĐŸŐŹÎžĐ»Đ”Đ±Ń | ĐŃĐ”Ï á Đ”ĐčŃлեγ | ŐĐžŃĐ°Ő”ĐžÖ ÎŸŐ§áŻáȘÎČ |
| ĐŃаŃĐŸĐżĐ°Ï ÎčĐł Őšá·áŸáÎ”Ń | áÎłŃγОÖÏ áŻŃÖÏ ŃŃáŸÎ± | á« Îč | ÎáĐ” áабОÖĐž |
| ÎÎŒÏ Îœá Ő”ŐšĐłÏ ŃĐșаŃŃŐ° ŃŃα | á± ŐźÏ ŃĐœ áÏĐžŃĐŸÎŒŃжŃáž | ĐźŃÖ áаáÏ Ń ĐžŃ ŐžÖ՟ап | ÔŒĐ°ŃŃ Đ·áłŐ±ŐšŐ€ |
L'histoire complĂšte de la petite poucette Poucette ou la petite poucette est un conte d'Andersen qui raconte l'histoire une fille nĂ©e dans une fleur, chantant d'une voix mĂ©lodieuse et qui va vivre de folles aventures. Un conte magique d'Andersen ! Retrouvez encore plus d'idĂ©es de Petite Poucette La naissance de poucette Une femme dĂ©sirait beaucoup avoir un petit enfant ; mais, ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorciĂšre et lui dit Je voudrais avoir un petit enfant ; dis-moi ce quâil faut faire pour cela. â Ce nâest pas bien difficile, rĂ©pondit la sorciĂšre ; voici un grain dâorge qui nâest pas de la nature de celle qui croĂźt dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras. â Merci », dit la femme, en donnant douze sous Ă la sorciĂšre. Puis elle rentra chez elle, et planta le grain dâorge. BientĂŽt elle vit sortir de la terre une grande belle fleur ressemblant Ă une tulipe, mais encore en bouton. Quelle jolie fleur ! » dit la femme en dĂ©posant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes ; et au mĂȘme instant la fleur sâouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que câĂ©tait une vraie tulipe ; mais dans lâintĂ©rieur, sur le fond vert, Ă©tait assise une toute petite fille, fine et charmante, haute dâun pouce tout au plus. Aussi on lâappela la petite Poucette. Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violette ; et pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit ; mais le jour elle jouait sur la table, oĂč la femme plaçait une assiette remplie dâeau entourĂ©e dâune guirlande de fleurs. Dans cette assiette nageait une grande feuille de tulipe sur laquelle la petite Poucette pouvait sâasseoir et voguer dâun bord Ă lâautre, Ă lâaide de deux crins blancs de cheval qui lui servaient de rames. Elle offrait ainsi un spectacle charmant ; et puis elle savait chanter dâune voix si douce et si mĂ©lodieuse, quâon nâen avait jamais entendu de semblable. Poucette et les crapauds Une nuit, pendant quâelle dormait, un vilain crapaud entra dans la chambre par un carreau brisĂ©. Cet affreux animal, Ă©norme et tout humide, sauta sur la table oĂč dormait Poucette, recouverte de sa feuille de rose. Quelle jolie femme pour mon fils ! » dit le crapaud. Il prit la coque de noix et, sortant par le mĂȘme carreau, il emporta la petite dans le jardin. LĂ coulait un large ruisseau dont lâun des bords touchait Ă un marais. CâĂ©tait dans ce marais quâhabitait le crapaud avec son fils. Sale et hideux, ce dernier ressemblait tout Ă fait Ă son pĂšre. Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! sâĂ©cria-t-il en apercevant la charmante petite fille dans la coque de noix. â Ne parle pas si haut ! tu la rĂ©veillerais, dit le vieux crapaud. Elle pourrait encore nous Ă©chapper, car elle est lĂ©gĂšre comme le duvet du cygne. Nous allons la placer sur une large feuille de bardane au milieu du ruisseau. Elle sera lĂ comme dans une Ăźle, et ne pourra plus se sauver. Pendant ce temps, nous prĂ©parerons, au fond du marais, la grande chambre qui vous servira de demeure. » Puis le crapaud sauta dans lâeau pour choisir une grande feuille de bardane, retenue au bord par la tige, et il y plaça la coque de noix oĂč dormait la petite Poucette. Lorsque la pauvre petite, en sâĂ©veillant le lendemain matin, vit oĂč elle Ă©tait, elle se mit Ă pleurer amĂšrement ; car lâeau lâentourait de tous cĂŽtĂ©s, et elle ne pouvait plus retourner Ă terre. Le vieux crapaud, aprĂšs avoir ornĂ© la chambre au fond du marais avec des roseaux et de petites fleurs jaunes, nagea en compagnie de son fils vers la petite feuille oĂč se trouvait Poucette, pour prendre le gentil petit lit et le transporter dans la chambre. Il sâinclina profondĂ©ment dans lâeau devant elle en disant Je te prĂ©sente mon fils, ton futur Ă©poux. Je vous prĂ©pare une demeure magnifique au fond du marais. â Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! » ajouta le fils. Ensuite ils prirent le lit et sâĂ©loignĂšrent, pendant que la petite Poucette, seule sur la feuille verte, pleurait de chagrin en pensant au vilain crapaud, et au mariage dont elle Ă©tait menacĂ©e avec son hideux fils. Poucette est sauvĂ©e par les poissons Les petits poissons avaient entendu ce que disait le crapaud, et cela leur donna envie de voir la petite fille. Au premier coup dâoeil, ils la trouvĂšrent si gentille, quâils lâestimĂšrent bien malheureuse dâĂ©pouser le vilain crapaud. Ce mariage ne devait jamais avoir lieu ! Ils se rassemblĂšrent autour de la tige qui retenait la feuille, la coupĂšrent avec leurs dents, et la feuille emporta alors la petite si loin sur la riviĂšre, que les crapauds ne purent plus lâatteindre. Poucette passa devant bien des endroits, et les oiseaux des buissons chantaient en la voyant Quelle charmante petite demoiselle ! » La feuille, flottant toujours plus loin, plus loin, lui fit faire un vĂ©ritable voyage. Chemin faisant, un joli papillon blanc se mit Ă voltiger autour dâelle et finit par se poser sur la feuille, ne pouvant admirer assez la jeune fille. Poucette, bien contente dâavoir Ă©chappĂ© au vilain crapaud, se rĂ©jouissait de toute la magnificence de la nature et de lâaspect de lâeau, que le soleil faisait briller comme de lâor. Elle prit sa ceinture, et, aprĂšs en avoir attachĂ© un bout au papillon, lâautre Ă la feuille, elle avança plus rapidement encore. Poucette est capturĂ©e par le hanneton Tout Ă coup un grand hanneton vint Ă passer, et, lâayant aperçue, il entoura son corps dĂ©licat de ses pattes et sâenvola avec elle dans un arbre. Quant Ă la feuille verte, elle continua Ă descendre la riviĂšre avec le papillon, qui ne pouvait sâen dĂ©tacher. Dieu sait quelle fut la frayeur de la pauvre petite Poucette quand le hanneton lâemporta dans lâarbre ! Cependant elle plaignait surtout le beau papillon blanc quâelle avait attachĂ© Ă la feuille, et qui mourrait de faim, sâil ne parvenait pas Ă sâen dĂ©faire. Mais le hanneton ne se souciait pas de tout cela ; il la fit asseoir sur la plus grande feuille de lâarbre, la rĂ©gala du suc des fleurs, et quoiquâelle ne ressemblĂąt nullement Ă un hanneton, il lui fit mille compliments de sa beautĂ©. BientĂŽt tous les autres hannetons habitant le mĂȘme arbre vinrent lui rendre visite. Les demoiselles hannetons, en la voyant, remuĂšrent leurs antennes et dirent Quelle misĂšre ! elle nâa que deux jambes. â Et pas dâantennes, ajouta une dâelles ; elle est maigre, svelte, elle ressemble Ă un homme. Oh ! quelle est laide ! » Cependant la petite Poucette Ă©tait charmante ; mais, quoique le hanneton qui lâavait enlevĂ©e la trouvĂąt belle, en entendant les autres, il finit par la croire laide et ne voulut plus dâelle. On la fit donc descendre de lâarbre, et on la posa sur une pĂąquerette en lui rendant sa libertĂ©. La petite poucette est perdu La petite se mit Ă pleurer de ce que les hannetons lâavaient renvoyĂ©e Ă cause de sa laideur ; cependant elle Ă©tait on ne peut plus ravissante. La petite Poucette passa ainsi lâĂ©tĂ© toute seule dans la grande forĂȘt. Elle tressa un lit de paille quâelle suspendit au-dessous dâune feuille de bardane pour se garantir de la pluie. Elle se nourrissait du suc des fleurs et buvait la rosĂ©e qui tombait le matin sur les feuilles. Ainsi se passĂšrent lâĂ©tĂ© et lâautomne ; mais voici lâhiver, le long hiver si rude qui arrive. Tous les oiseaux qui lâavaient amusĂ©e par leur chant sâĂ©loignĂšrent, les arbres furent dĂ©pouillĂ©s, les fleurs se flĂ©trirent, et la grande feuille de bardane sous laquelle elle demeurait se roula sur elle-mĂȘme, ne formant plus quâune tige sĂšche et jaune. La pauvre petite fille souffrit dâautant plus du froid, que ses habits commençaient Ă tomber en lambeaux. BientĂŽt arrivĂšrent les neiges, et chaque flocon qui tombait sur elle lui produisait le mĂȘme effet que nous en produirait Ă nous toute une pelletĂ©e. Bien quâelle sâenveloppĂąt dâune feuille sĂšche, elle ne pouvait parvenir Ă se rĂ©chauffer ; elle allait mourir de froid. Poucette chez la souris PrĂšs de la forĂȘt se trouvait un grand champ de blĂ©, mais on nây voyait que le chaume hĂ©rissant la terre gelĂ©e. Ce fut pour la pauvre petite comme une nouvelle forĂȘt Ă parcourir. Toute grelottante, elle arriva Ă la demeure dâune souris des champs. On y entrait par un petit trou, sous les pailles ; la souris Ă©tait bien logĂ©e, possĂ©dait une piĂšce pleine de grains, une belle cuisine et une salle Ă manger. La petite Poucette se prĂ©senta Ă la porte comme mendiante et demanda un grain dâorge, car elle nâavait rien mangĂ© depuis deux jours. Pauvre petite ! rĂ©pondit la vieille souris des champs, qui, au fond, avait bon coeur, viens manger avec moi dans ma chambre ; il y fait chaud. » Puis elle se prit dâaffection pour Poucette, et ajouta Je te permets de passer lâhiver ici ; mais Ă condition que tu tiennes ma chambre bien propre, et que tu me racontes quelques jolies histoires ; je les adore. » La petite fille accepta cette offre et nâeut pas Ă sâen plaindre. Nous allons recevoir une visite, dit un jour la vieille souris ; mon voisin a lâhabitude de venir me voir une fois par semaine. Il est encore bien plus Ă son aise que moi ; il a de grands salons et porte une magnifique pelisse de velours. Sâil voulait tâĂ©pouser, tu serais bien heureuse, car il nây voit goutte. Raconte-lui tes plus belles histoires. » Mais Poucette nâavait pas trop envie dâĂ©pouser le voisin ; ce nâĂ©tait quâune taupe. Couverte de sa pelisse de velours noir, elle ne tarda pas Ă rendre sa visite. La conversation roula sur ses richesses et sur son instruction ; mais la taupe parlait mal des fleurs et du soleil, car elle ne les avait jamais vus. La petite Poucette lui chanta plusieurs chansons, entre autres Hanneton, vole, vole, vole ! » et Quand le moine vient aux champs. » La taupe, enchantĂ©e de sa belle voix, dĂ©sira aussitĂŽt une union qui lui promettait tant dâagrĂ©ments ; mais elle nâen dit pas un mot, car câĂ©tait une personne rĂ©flĂ©chie. Pour faire plaisir Ă ses voisines, elle leur permit de se promener Ă leur grĂ© dans une grande allĂ©e souterraine quâelle venait de creuser entre les deux habitations ; mais elle les pria de ne pas sâeffrayer dâun oiseau mort qui se trouvait sur le passage, et quâon y avait enterrĂ© au commencement de lâhiver. Poucette et l'oiseau La premiĂšre fois que ses voisines profitĂšrent de cette aimable offre, la taupe les prĂ©cĂ©da dans ce long et sombre corridor, tenant entre ses dents un morceau de vieux bois, brillant de phosphore, pour les Ă©clairer. ArrivĂ©e Ă lâendroit oĂč gisait lâoiseau mort, elle enleva de son large museau une partie de la terre du plafond, et fit ainsi un trou par lequel la lumiĂšre pĂ©nĂ©tra. Au milieu du corridor sâĂ©tendait par terre le corps dâune hirondelle, sans doute morte de faim, dont les ailes Ă©taient serrĂ©es aux cĂŽtĂ©s, la tĂȘte et les pieds cachĂ©s sous les plumes. Ce spectacle fit bien mal Ă la petite Poucette ; elle aimait tant les petits oiseaux qui, pendant tout lâĂ©tĂ©, lâavaient Ă©gayĂ©e de leurs chants ! Mais la taupe poussa lâhirondelle de ses pattes et dit Elle ne sifflera plus ! quel malheur, que de naĂźtre oiseau ! Dieu merci, aucun de mes enfants ne subira un sort aussi malheureux. Une telle crĂ©ature nâa pour toute fortune que son Quivit ! quivit ! et lâhiver elle meurt de faim. â Vous parlez sagement ! rĂ©pondit la vieille souris ; le quivit ! ne rapporte rien ; câest juste ce quâil faut pour pĂ©rir dans la misĂšre cependant il y en a qui se pavanent dâorgueil de savoir chanter. » Poucette ne dit rien ; mais, lorsque les deux autres eurent tournĂ© le dos Ă lâoiseau, elle se pencha vers lui, et, Ă©cartant les plumes qui couvraient sa tĂȘte, elle dĂ©posa un baiser sur ses yeux fermĂ©s. Câest peut-ĂȘtre le mĂȘme qui chantait si gentiment pour moi cet Ă©tĂ©, pensa-t-elle ; pauvre petit oiseau, que je te plains ! » La taupe, aprĂšs avoir bouchĂ© le trou, reconduisit les dames chez elle. Ne pouvant dormir de toute la nuit, la petite Poucette se leva et tressa un joli tapis de foin quâelle porta dans lâallĂ©e et Ă©tendit sur lâoiseau mort. Puis elle lui mit de chaque cĂŽtĂ© un tas de coton quâelle avait trouvĂ© chez la souris, comme si elle craignait que la fraĂźcheur de la terre ne fĂźt mal Ă ce corps inanimĂ©. Adieu, bel oiseau ! dit-elle, adieu ! Merci de ta belle chanson qui me rĂ©jouissait tant pendant la douce saison de lâĂ©tĂ©, oĂč je pouvais admirer la verdure et me rĂ©chauffer au soleil. » Ă ces mots, elle appuya sa tĂȘte sur la poitrine de lâhirondelle ; mais aussitĂŽt elle se leva tout effrayĂ©e, elle avait entendu un lĂ©ger battement il provenait du coeur de lâoiseau, qui nâĂ©tait pas mort, mais seulement engourdi. La chaleur lâavait rendu Ă la vie. En automne, les hirondelles retournent aux pays chauds, et si une dâelles sâattarde en route, le froid la fait bientĂŽt tomber Ă terre comme morte, et la neige sâĂ©tend sur elle. Poucette tremblait encore de frayeur ; comparĂ©e Ă elle, dont la taille nâexcĂ©dait pas un pouce, lâhirondelle paraissait un gĂ©ant. Cependant elle prit courage, serra bien le coton autour du pauvre oiseau, alla chercher une feuille de menthe qui lui servait de couverture, et la lui posa sur la tĂȘte. La nuit suivante, se rendant encore auprĂšs du malade, elle le trouva vivant, mais si faible que ses yeux sâouvrirent Ă peine un instant pour regarder la petite fille, qui tenait Ă la main, pour toute lumiĂšre, un morceau de vieux bois luisant. Je te remercie, charmante petite enfant, dit lâoiseau souffrant ; tu mâas bien rĂ©chauffĂ©. Dans peu, je reprendrai toutes mes forces et je mâenvolerai dans lâair, aux rayons du soleil. â HĂ©las ! rĂ©pondit Poucette, il fait froid dehors, il neige, il gĂšle ; reste dans ton lit. Jâaurai soin de toi. » Ensuite, elle lui apporta de lâeau dans une feuille de fleur. Lâoiseau but et lui raconta comment, ayant dĂ©chirĂ© une de ses ailes Ă un buisson dâĂ©pines, il nâavait pu suivre les autres aux pays chauds. Il avait fini par tomber Ă terre, et, de ce moment, il ne se rappelait plus rien de ce qui lui Ă©tait arrivĂ©. Pendant tout lâhiver, Ă lâinsu de la souris et de la taupe, la petite Poucette soigna ainsi lâhirondelle avec la plus grande affection. Ă lâarrivĂ©e du printemps, lorsque le soleil commença Ă rĂ©chauffer la terre, lâoiseau fit ses adieux Ă la petite fille, qui rouvrit le trou pratiquĂ© autrefois par la taupe. Lâhirondelle pria sa bienfaitrice de lâaccompagner dans la forĂȘt verte, assise sur son dos. Mais Poucette savait que son dĂ©part causerait du chagrin Ă la vieille souris des champs. Non, dit-elle, je ne le puis. â Adieu donc, adieu, charmante petite enfant ! » rĂ©pondit lâhirondelle en sâenvolant au soleil. Poucette la regarda partir, les larmes aux yeux ; elle aimait tant la gentille hirondelle ! Quivit ! quivit ! » fit encore une fois lâoiseau, puis il disparut. Le chagrin de Poucette fut dâautant plus grand, quâelle ne put plus sortir et se rĂ©chauffer au soleil. Le blĂ© poussait sur la maison de la souris des champs, formant dĂ©jĂ pour la pauvre petite fille, haute dâun pouce, une vĂ©ritable forĂȘt. Cet Ă©tĂ©, tu travailleras Ă ton trousseau, lui dit la souris, car lâennuyeuse taupe Ă la pelisse noire avait demandĂ© la main de Poucette. Pour Ă©pouser la taupe, il faut que tu sois convenablement pourvue de vĂȘtements et de linge. » La petite fut obligĂ©e de prendre la quenouille, et la souris des champs employa en outre Ă la journĂ©e quatre araignĂ©es qui filaient sans relĂąche. Tous les soirs, la taupe leur rendait visite et leur parlait des ennuis de lâĂ©tĂ©, qui rend la terre brĂ»lante et insupportable. Aussi la noce ne se ferait quâĂ la fin de la saison. En attendant, la petite Poucette allait tous les jours, au lever et au coucher du soleil, Ă la porte, oĂč elle regardait, Ă travers les Ă©pis agitĂ©s par le vent, lâazur du ciel, en admirant la beautĂ© de la nature et en pensant Ă lâhirondelle chĂ©rie ; mais lâhirondelle Ă©tait loin, et ne reviendrait peut-ĂȘtre jamais. Lâautomne arriva et Poucette avait achevĂ© son trousseau. Dans quatre semaines la noce ! » lui dit la souris. Et la pauvre enfant pleura ; elle ne voulait pas Ă©pouser lâennuyeuse taupe. Quelle bĂȘtise ! sâĂ©cria la souris ; ne sois pas entĂȘtĂ©e, ou je te mordrai de ma dent blanche. Tu devrais tâestimer bien heureuse dâĂ©pouser un aussi bel homme, qui porte une pelisse de velours noir dont la reine elle-mĂȘme nâa pas la pareille. Tu devrais remercier le bon Dieu de trouver une cuisine et une cave si bien garnies." Poucette s'envole sur une hirondelle Le jour de la noce arriva. La taupe se prĂ©senta pour emmener la petite Poucette sous la terre, oĂč elle ne verrait plus jamais le brillant soleil, attendu que son mari ne pouvait pas le supporter. Chez la souris des champs, il lui Ă©tait au moins permis dâaller le regarder Ă la porte. Adieu, beau soleil ! dit-elle dâun air affligĂ©, en Ă©levant ses bras. Adieu donc ! puisque je suis condamnĂ©e Ă vivre dĂ©sormais dans ces tristes lieux oĂč lâon ne jouit pas de tes rayons. » Puis elle fit quelques pas au dehors de la maison ; car on avait moissonnĂ© le blĂ©, il nâen restait que le chaume. Adieu, adieu ! dit-elle en embrassant une petite fleur rouge ; si jamais tu vois lâhirondelle, tu la salueras de ma part. â Quivit ! quivit ! » entendit-elle crier au mĂȘme instant. Elle leva la tĂȘte ; câĂ©tait lâhirondelle qui passait. Lâoiseau manifesta la plus grande joie en apercevant la petite Poucette ; il descendit rapidement en rĂ©pĂ©tant ses joyeux quivit ! et vint sâasseoir auprĂšs de sa petite bienfaitrice. Celle-ci lui raconta comment on voulait lui faire Ă©pouser la vilaine taupe qui restait sous la terre, oĂč le soleil ne pĂ©nĂ©trait jamais. En faisant ce rĂ©cit, elle versa un torrent de larmes. Lâhiver arrive, dit lâhirondelle, je retourne aux pays chauds ; veux-tu me suivre ? Tu monteras sur mon dos, et tu tây attacheras par ta ceinture. Nous fuirons loin de ta vilaine taupe et de sa demeure obscure, bien loin au-delĂ des montagnes, oĂč le soleil brille encore plus beau quâici, oĂč lâĂ©tĂ© et les fleurs sont Ă©ternels. Viens donc avec moi, chĂšre petite fille, toi qui mâas sauvĂ© la vie lorsque je gisais dans le sombre corridor, Ă moitiĂ© morte de froid. â Oui, je te suivrai ! » dit Poucette. Et elle sâassit sur le dos de lâoiseau et attacha sa ceinture Ă une des plumes les plus solides ; puis elle fut emportĂ©e par-dessus la forĂȘt et la mer et les hautes montagnes couvertes de neige. Poucette eut froid ; mais elle se fourra sous les plumes chaudes de lâoiseau, ne laissant passer que sa petite tĂȘte pour admirer les beautĂ©s qui se dĂ©roulaient au-dessous dâelle. Câest ainsi quâils arrivĂšrent aux pays chauds, oĂč la vigne avec ses fruits rouges et bleus pousse dans tous les fossĂ©s, oĂč lâon voit des forĂȘts entiĂšres de citronniers et dâorangers, oĂč mille plantes merveilleuses exhalent leurs parfums. Sur les routes, les enfants jouaient avec de gros papillons bigarrĂ©s Le petit peuple des fleurs Un peu plus loin, lâhirondelle sâarrĂȘta prĂšs dâun lac azurĂ© au bord duquel sâĂ©levait un antique chĂąteau de marbre, entourĂ© de colonnes qui supportaient des treilles. Au sommet se trouvaient une quantitĂ© de nids. Lâun de ces nids servait de demeure Ă lâhirondelle qui amenait Poucette. Voici ma demeure, dit lâoiseau ; mais il ne sera pas convenable que tu habites avec moi ; dâailleurs je ne suis pas prĂ©parĂ© pour te recevoir. Choisis toi-mĂȘme une des plus belles fleurs ; je tây dĂ©poserai, je te ferai tout mon possible pour te rendre ce sĂ©jour agrĂ©able. â Quel bonheur ! » rĂ©pondit Poucette en battant de ses petites mains. De grandes belles fleurs blanches poussaient entre les fragments dâune colonne renversĂ©e ; câest lĂ que lâhirondelle dĂ©posa la petite fille sur une des plus larges feuilles. Poucette, au comble de la joie, Ă©tait ravie de toutes les magnificences qui lâentouraient dans ces lieux enchanteurs. Mais quel ne fut pas son Ă©tonnement ! un petit homme blanc et transparent comme du verre se tenait assis dans la fleur, haute dâun pouce Ă peine. Il portait sur la tĂȘte une couronne dâor, et sur les Ă©paules des ailes brillantes. CâĂ©tait le gĂ©nie de la fleur ; chaque fleur servait de palais Ă un petit homme et Ă une petite femme, et il rĂ©gnait sur tout ce peuple. Dieu, quâil est beau ! » dit tout bas Poucette Ă lâhirondelle. En apercevant lâoiseau gigantesque, le petit prince si fin et si dĂ©licat sâeffraya dâabord ; mais il se remit Ă la vue de la petite Poucette, qui lui semblait la plus belle fille du monde. Il lui posa sa couronne dâor sur la tĂȘte, lui demanda quel Ă©tait son nom, et si elle voulait bien devenir sa femme. Quel mari en comparaison du jeune crapaud et de la taupe au manteau noir ! En lâacceptant, elle deviendrait la reine des fleurs ! Elle lâaccepta donc, et bientĂŽt elle reçut la visite dâun monsieur et dâune belle dame qui sortaient de chaque fleur pour lui offrir des prĂ©sents. Rien ne lui fit autant de plaisir quâune paire dâailes transparentes qui avaient appartenu Ă une grosse mouche blanche. AttachĂ©es Ă ses Ă©paules, elles permirent Ă Poucette de voler dâune fleur Ă lâautre. Pendant ce temps lâhirondelle, dans son nid, faisait entendre ses plus belles chansons ; mais, au fond de son coeur, elle se sentait bien affligĂ©e dâĂȘtre sĂ©parĂ©e de sa bienfaitrice. Tu ne tâappelleras plus Poucette, lui dit le gĂ©nie de la fleur, ce nom est vilain, et toi tu es belle, belle comme doit lâĂȘtre la reine des fleurs. DĂ©sormais nous tâappellerons MaĂŻa. â Adieu, adieu ! » dit la petite hirondelle en sâenvolant vers le y fut arrivĂ©e, elle regagna son nid, au-dessus de la fenĂȘtre oĂč lâauteur de ces contes attendait son retour. Quivit ! quivit ! » lui dit-elle, et câest ainsi quâil a appris cette aventure
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Ălimination L'utilisation de rĂ©pulsif liquide sur ce qu'il mange ou granulaire prĂšs des endroits oĂč le rat musquĂ© cause du ravage peut s'avĂ©rer efficace dans certains le rat musquĂ© a Ă©lu domicile chez vous, l'utilisation de cages demeure le meilleur moyen de vous dĂ©partir de ce rongeur. Vous pouvez louer les cages Ă notre magasin du siĂšge vous choisissez de louer une cage, l'utilisation de beurre d'arachides, de laitue, de carottes, de quenouilles comme appĂąt est recommandĂ©e ainsi que d'un quartier de pomme afin d'Ă©viter que l'animal ne se dĂ©shydrate. Suite Ă la capture, il faut relocaliser la bĂȘte de 15 Ă 20 km plus loin afin d'Ă©viter qu'elle ne revienne. Actions Capturer lâanimal Ă lâaide dâune cage prĂ©vue Ă cet effetRelocaliser lâanimal Ă plus de 20 km prĂšs d'une source d'eau PrĂ©vention Inspecter le terrain rĂ©guliĂšrement afin d'intervenir rapidement s'il y a des dommages Description et dĂ©veloppement Le rat musquĂ© est un rongeur qui ressemble un peu au castor. Il mesure habituellement entre 45 et 65 cm. Sa queue est longue, Ă©cailleuse et lĂ©gĂšrement aplatie latĂ©ralement. Son dos est brun foncĂ© et son ventre plutĂŽt gris argentĂ©. La pĂ©riode de reproduction est d'avril Ă septembre. La femelle a 2 portĂ©es de 6 Ă 7 petits par annĂ©e. La pĂ©riode de gestation est de 25-30 jours. Les petits sont sevrĂ©s vers 21-28 jours et quittent le nid familial aprĂšs un pĂ©riode de 30 Ă 35 jours. Le rat musquĂ© vit en petits groupes familiaux qui peuvent aller jusqu'Ă 6 individus en nature, le rat musquĂ© vit de 3 Ă 4 ans et jusqu'Ă 10 en captivitĂ©. Les principaux prĂ©dateurs de ce rongeur sont le vison d'AmĂ©rique et le raton laveur. L'homme le chasse aussi pour sa fourrure et sa chair. Par contre, le rat musquĂ© peut transmettre la tularĂ©mie. Habitudes Il vit dans les marĂ©cages, les Ă©tangs, les riviĂšres, les ruisseaux, les lacs ou les canaux de drainage agricole. Il arrive mĂȘme qu'il s'aventure dans nos bassins d'eau du jardin dans la cour de nos maisons. Il peut y causer des dommages et mĂȘme manger les poissons qui s'y trouvent. Câest un excellent nageur et est capable de passer jusquâĂ 20 minutes sous lâeau. En Ă©tĂ©, le rat musquĂ© habite un terrier constituĂ© de plusieurs galeries qui mĂšnent Ă une chambre. En hiver, il vit dans une hutte conique constituĂ©e de dĂ©bris vĂ©gĂ©taux et de boue qu'il s'est construit Ă l'automne. En Ă©tĂ©, le rat musquĂ© mange des feuilles, des tiges et des parties de plantes aquatiques. En hiver, il mange la partie submergĂ©e de ces plantes. Quelques fois, il peut manger des mollusques, des grenouilles, des tortues et des salamandres. Il s'alimente surtout au crĂ©puscule ou la nuit et demeure actif toute lâannĂ©e. Vers le haut