🩕 Claire Denamur La Nuit Je Mens

ClaireDenamur Clarence Clemons Dans la musique baroque, de nombreux rĂŽles ont Ă©tĂ© Ă©crits pour des castrats, des chanteurs qui ont Ă©tĂ© castrĂ©s lorsqu’ils Ă©taient jeunes pour Ă©viter que leur voix ne change. Un homme avec ce type de voix peut ĂȘtre un contre-tĂ©nor (adaptĂ© aux rĂŽles de castrati alto) ou un sopraniste (adaptĂ© aux rĂŽles de castrati soprano). Dans de nombreux
Paroles de la chanson La Nuit Je Mens par Claire Denamur On m'a vu dans le Vercors Sauter Ă  l'Ă©lastique Voleur d'amphores Au fond des criques J'ai fait la cour Ă  des murĂšnes J'ai fait l'amour j'ai fait le mort T'Ă©tais pas nĂ©e À la station balnĂ©aire Tu t'es pas fait prier J'Ă©tais gant de crin, geyser Pour un peu je trempais Histoire d'eau La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho J'ai fait la saison Dans cette boĂźte crĂąnienne Tes pensĂ©es Je les faisais miennes T'accaparer seulement t'accaparer D'estrade en estrade J'ai fait danser tant de malentendus Des kilomĂštres de vie en rose Un jour au cirque Un autre Ă  chercher Ă  te plaire Dresseur de loulous Dynamiteur d'aqueducs La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens EffrontĂ©ment J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho On m'a vu dans le Vercors Sauter Ă  l'Ă©lastique Voleur d'amphores Au fond des criques J'ai fait la cour Ă  des murĂšnes J'ai fait l'amour j'ai fait le mort T'Ă©tais pas nĂ©e La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho.
Lesbeaux vertiges - EP by Lady Arlette, released 03 May 2016 1. Lady Arlette Ludwig Brosch - Cargo Love 2. Lady Arlette Ludwig Brosch - Rodeo Day 3. Lady Arlette Ludwig Brosch - J'ai tué la princesse 4. Les immobiles (le coeur en sous sol) Nouvel EP de Lady Arlette, entre rodéo et reine déchue, explosion de carrosse et envies d'évasion, lignes de
Ayant lu tous les romans d’Anne Berest, il me tardait de dĂ©couvrir ce rĂ©cit Ă©crit Ă  quatre mains, avec Claire, l’autre Ă©crivaine de la famille Berest. J’avais dĂ©cidĂ© d’attendre ma venue au Forum Fnac du Livre Ă  Paris pour mettre la main dessus. C’est chose faite. Le hasard faisant bien les choses, j’avais fini mon prĂ©cĂ©dent roman et j’ai donc pu commencer Ă  lire cette biographie dans le trajet du retour vers Nantes. L’historie m’intriguait aussi beaucoup Anne et Claire ne dĂ©couvrent l’existence de cette femme, GabriĂ«le, leur arriĂšre-grand-mĂšre que des annĂ©es aprĂšs son enterrement. GabriĂ«le a pourtant vĂ©cu 104 longues annĂ©es et est dĂ©cĂ©dĂ©e en 1985, dans la plus grande dĂ©suĂ©tude. Les sƓurs l’expliquent dans la prĂ©face leur grand-pĂšre maternel, Vicente Picabia a mis fin Ă  ses jours Ă  l’ñge de 27 ans. En dĂ©cĂ©dant, il a enterrĂ© toute sa famille avec lui. LĂ©lia, sa fille, va Ă©lever ses trois filles sans jamais leur parler des Picabia. Elles grandissent avec la famille maternelle de LĂ©lia, des Ă©migrĂ©es russophones, dĂ©portĂ©es dans les camps. Le sujet est suffisamment grave, que les jeunes femmes ne ressentent pas le besoin d’aller voir qui se cache derriĂšre le nom Picabia ». Elles sont pourtant prĂ©sentes lors du vernissage d’une exposition consacrĂ© Ă  l’époux de GabriĂ«le, le cĂ©lĂšbre artiste français d’origine espagnole puis cubaine, Francis Picabia. Mais Ă  l’époque, adolescentes, elles sont perdues dans ce tout Paris, jeunes adolescentes provinciales, loin des mondanitĂ©s et du monde l’art. GabriĂ«le est une Buffet, et du cĂŽtĂ© de sa mĂšre, une Jussieu – une lignĂ©e cĂ©lĂšbre Ă©galement. Mais elle a sombrĂ© dans l’oubli. Lorsqu’elles dĂ©cident de dĂ©couvrir qui Ă©tait cette femme fantasque, volontaire, dĂ©terminĂ©e – elles le font discrĂštement, pour ne pas heurter leur mĂšre, LĂ©lia. Celle-ci leur avoue ĂȘtre allĂ©e Ă  son enterrement, mĂȘme si elle dĂ©testait cette femme, qui aura, toute sa vie, fait passer l’art avant la famille. NĂ©e Ă  la fin du 19Ăšme S. en 1881, dans une famille de militaires, la jeune femme choisit son quatriĂšme prĂ©nom, GabriĂ«le, comme marque d’indĂ©pendance. Son frĂšre ainĂ© va devenir peintre, et elle dĂ©cide de devenir un compositeur. Impossible Ă  l’époque, les femmes se voient refuser l’accĂšs aux Ă©coles d’art, ou scientifiques. Au conservatoire, mĂȘme combat. On y a acceptĂ© une femme dans la section pianiste » mais GabriĂ«le veut la section compositeur » – or si on admet qu’une femme puisse savoir jouer du piano, il est impensable qu’une femme puisse crĂ©er de la musique ! La chance lui sourit lorsqu’un musicien dĂ©cide de crĂ©er sa propre Ă©cole afin d’y jouer des compositeurs contemporains, un scandale Ă  l’époque et qu’il accepte de prendre la jeune femme sous son aile. GabriĂ«le est douĂ©e, et elle obtient son diplĂŽme haut la main. La voici en Allemagne, elle maĂźtrise la langue de Goeth depuis son enfance. La jeune femme est un esprit libre, elle a 27 ans et n’a aucune intention de se marier, et encore moins d’avoir des enfants. Mais une rencontre va chambouler sa vie Francis Picabia, artiste peintre cĂ©lĂšbre du moment – ses toiles impressionnistes ont enflammĂ© Paris. Pourtant, l’homme rĂȘve de bousculer Ă  nouveau les conventions, c’est l’époque des Picasso, Kandisky ou autres artistes, qui chacun de leur cĂŽtĂ©, ne veulent plus peindre des paysages ou des scĂšnes de la vie quotidienne. Ils veulent rĂ©volutionner l’art. La photographie est arrivĂ©e, ils n’ont plus Ă  reproduire la vie. Leur coup de foudre est fulgurant, pourtant GabriĂ«le n’est pas intĂ©ressĂ©e par les choses du sexe, elle est d’ailleurs encore vierge. C’est un coup de foudre intellectuel et sensuel, et artistique. GabriĂ«le sera la muse de Francis, et pour lui, elle dĂ©cide de ne pas retourner Ă  Berlin et ainsi mettre un terme Ă  sa carriĂšre de compositeur avortĂ©e dans l’Ɠuf. Nous sommes en 1909 et pendant dix annĂ©es, elle va suivre son mari dans sa folle Ă©popĂ©e, avec comme compagnons de l’art et de l’amour, Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre les salons Ă  Paris, les vacances Ă  Cassis ou dans la maison familiale du Jura, puis Gstaad oĂč les enfants seront scolarisĂ©s, et surtout New York, oĂč tout semble furieusement possible. Dix ans de virevolte, de crĂ©ations artistiques, le mouvement dadaĂŻste, le mouvement cubiste et puis aussi la premiĂšre guerre mondiale. GabriĂ«le sera souvent l’unique visage fĂ©minin aux multiples talents agent, galĂ©riste, critique d’art, journaliste, traductrice en anglais et allemand, la jeune femme endosse toutes ces Ă©tiquettes avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Et de cette union vont naĂźtre quatre enfants, dont le dernier, un fils, Vicente, le pĂšre de LĂ©lia. Le grand-pĂšre d’Anne et Claire Berest. Mais sa naissance en 1919 coĂŻncidera avec la fin du couple Buffet-Picabia. J’ai dĂ©vorĂ© le livre, je l’ai terminĂ© en un aprĂšs-midi. On est emportĂ© par cette extraordinaire mouvement crĂ©atif, on redĂ©couvre le Paris et le New York des annĂ©es d’avant-guerre. J’ai Ă©tĂ© intriguĂ©e par cette femme intelligente qui prĂ©fĂšre vivre dans l’ombre de son Ă©poux. Celui-ci Ă©prouve une profonde admiration pour sa femme Ă  l’intelligence hors norme, Ă  l’esprit vif. L’homme fantasque, Ă©ternel adolescent et bipolaire non diagnostiquĂ©, va pourtant lui faire connaitre des moments difficiles. Et surtout, il se fiche Ă©perdument de ses enfants, qu’ils vont rapidement placer en pension. Il retournera en AmĂ©rique et ne les verra pas pendant prĂšs de deux ans. Oh, il les adore quand il est avec eux, comme on aime s’amuser avec des chiots mais les oublie dĂšs que la porte se referme. Et GabriĂ«le ? Francis Picabia – Gabriele Buffet – Guillaume Apollinaire Reste en refermant ce livre, que la lectrice que je suis, est Ă  la fois, fatiguĂ©e d’avoir parcouru plusieurs continents et des dizaines de salons littĂ©raires ou artistiques, participĂ© Ă  des dizaines de dĂ©bat sur le dadaĂŻsme, le cubisme et, Ă  la fois, Ă©trangement attristĂ©e par la fin prĂ©maturĂ©e de l’histoire. Celle-ci prend fin Ă  la naissance de Vicente, en 1919. Or GabriĂ«le a 38 ans Ă  l’époque ! Elle ignore qu’elle va vivre jusqu’à 104 ans et qu’elle a va enterrer tous les hommes de sa vie. Mon amie Eva, du blog Tu vas t’abimer les yeux » qui a rencontrĂ© les sƓurs Berest Ă  deux reprises, leur a demandĂ© d’écrire une suite, j’espĂšre qu’elles seront sensibles Ă  sa demande. Car GabriĂ«le connaĂźtra Ă  nouveau l’amour, avec Marcel, puis Stravinsky
 Je souhaite nĂ©anmoins prĂ©venir le lecteur si l’art, abstrait comme le cubisme ou le dadaĂŻsme, vous sont totalement Ă©trangers et ne vous intĂ©ressent pas, je pense que ce rĂ©cit n’est pas fait pour vous, car les sƓurs Berest y consacrent de nombreuses pages la naissance du mouvement, la fin, les rĂ©voltĂ©s, les pensĂ©es cubistes, surtout l’Ɠuvre de Marcel Duchamp de la peinture au son
, la photographie vs. la peinture, etc. Vous pourriez vous ennuyer ou alors vous ĂȘtes prĂȘt Ă  survoler ces passages. Mais pour moi, quel plaisir de partir Ă  la rencontre de tous ces hommes et femmes, de toutes nationalitĂ©s artistes ou mĂ©cĂšnes qui osaient aller Ă  l’encontre des codes de l’époque. J’ai parfois cru que certains personnages Ă©taient inventĂ©s tant ils Ă©taient iconoclastes, comme le boxeur-poĂšte, Arthur Cravan, par exemple. En allant rapidement sur la toile, aprĂšs ma lecture, j’ai dĂ©couvert que non, tout est vrai. Le mystĂšre qui entoure aussi la mort dans le dĂ©nuement total de cette femme qui resta pourtant proche d’une partie de sa famille m’intrigue. Elle aura possĂ©dĂ© Ă  une Ă©poque prĂšs d’une centaine de toiles, de poĂšmes, de correspondances des plus grands artistes de l’époque un service en porcelaine de Picasso
, et pourtant Ă  la fin de sa vie, elle ne possĂ©dait plus qu’un frigo et un vieux fauteuil. Tout avait disparu. Depuis la parution de son livre, le monde de l’art, redĂ©couvre cette femme, qui aura inspirĂ© et influencĂ© la carriĂšre de son Ă©poux mais aussi celles d’Apollinaire, et de nombreux artistes et fit mĂȘme chavirer le cƓur de Marcel Duchamp. Éditions Stock, 2017, coll. La Bleue, 450 pages PS l’image principale est une peinture de Picabia, rĂ©alisĂ©e en 2013 Edtaonisl ». Sil a dĂ©cidĂ© de laisser un peu plus les guitares dans les Ă©tuis pour donner de la place aux claviers, Ă  la basse,Ă  la batterie, le rĂ©sultat reste bien du Da Silva. Le quatriĂšme album du Warning session_start Failed to read session data files path /var/lib/php/sessions in /var/www/html/ on line 2 CLAIRE DENAMUR lyrics "La Nuit Je Mens" On m'a vu dans le Vercors Sauter Ă  l'Ă©lastique Voleur d'amphores Au fond des criques J'ai fait la cour Ă  des murĂšnes J'ai fait l'amour j'ai fait le mort T'Ă©tais pas nĂ©e À la station balnĂ©aire Tu t'es pas fait prier J'Ă©tais gant de crin, geyser Pour un peu je trempais Histoire d'eau La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho J'ai fait la saison Dans cette boĂźte crĂąnienne Tes pensĂ©es Je les faisais miennes T'accaparer seulement t'accaparer D'estrade en estrade J'ai fait danser tant de malentendus Des kilomĂštres de vie en rose Un jour au cirque Un autre Ă  chercher Ă  te plaire Dresseur de loulous Dynamiteur d'aqueducs La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens EffrontĂ©ment J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho On m'a vu dans le Vercors Sauter Ă  l'Ă©lastique Voleur d'amphores Au fond des criques J'ai fait la cour Ă  des murĂšnes J'ai fait l'amour j'ai fait le mort T'Ă©tais pas nĂ©e La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho La nuit je mens Je prends des trains Ă  travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions OĂč subsiste encore ton Ă©cho OĂč subsiste encore ton Ă©cho Submit Corrections
ClaireDenamur poursuit la promotion de son album "Vagabonde" avec une reprise, celle du titre "La nuit je mens" d'Alain Bashung. L'occasion pour elle de démontrer ses talents

ï»żClaire DenamurOn m'a vu dans le VercorsSauter Ă  l'Ă©lastiqueVoleur d'amphoresAu fond des criquesJ'ai fait la cour Ă  des murĂšnesJ'ai fait l'amour j'ai fait le mortT'Ă©tais pas nĂ©eÀ la station balnĂ©aireTu t'es pas fait prierJ'Ă©tais gant de crin, geyserPour un peu je trempaisHistoire d'eauLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choJ'ai fait la saisonDans cette boĂźte crĂąnienneTes pensĂ©esJe les faisais miennesT'accaparer seulement t'accaparerD'estrade en estradeJ'ai fait danser tant de malentendusDes kilomĂštres de vie en roseUn jour au cirqueUn autre Ă  chercher Ă  te plaireDresseur de loulousDynamiteur d'aqueducsLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensEffrontĂ©mentJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choOn m'a vu dans le VercorsSauter Ă  l'Ă©lastiqueVoleur d'amphoresAu fond des criquesJ'ai fait la cour Ă  des murĂšnesJ'ai fait l'amour j'ai fait le mortT'Ă©tais pas nĂ©eLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choOuça estaçÔes relacionadas a Claire Denamur no

Toutel'actualitĂ© de la chanson française et francophone. Ok. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus. Chanson française Toute l'actualitĂ© de la chanson française et francophone. Une Touche d'Optimisme chante 3 petites notes de L’Hermine » ce soir sur France 3 avec Fabrice Luchini et Sidse Babett Knudsen Bulles de Culture - La RĂ©daction 2021-11-18 0 À la tĂ©lĂ©vision ce soir sur France 3 et en streaming L’Hermine 2015 de Christian Vincent avec Fabrice Luchini, Sidse Babett Knudsen, Candy Ming, MichaĂ«l Abiteboul, Corinne Masiero, Bruno Tuchszer, Marie RiviĂšre et RaphaĂ«l Ferret Ă  la distribution. Infos et avis de Bulles de Culture sur cette comĂ©die dramatique primĂ©e aux CĂ©sar et rediffusĂ©e le jeudi 18 novembre. Plus d'infos » Critique / Meurtres Ă  Granville » 2020 avec Florence Pernel et RaphaĂ«l Lenglet Jean-Christophe Nurbel 2021-01-09 4 Nouveau Meurtres à
 sur France 3 le samedi 9 janvier 2021 avec Florence Pernel et RaphaĂ«l Lenglet en tĂȘte d’affiche. L’avis et la critique de Bulles de Culture sur le tĂ©lĂ©film policier Meurtres Ă  Granville de Christophe Douchand. Plus d'infos » Rue89 - Premier magazine d'actualitĂ© français, L'Obs analyse en direct l'actualitĂ© politique, sociale, culturelle, en France et dans le monde. -20% Le deal Ă  ne pas rater OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – Charge 65W 239 € 299 € Voir le deal Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... 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La robe descend parfaitement jusqu’à mes chevilles, le long tissu de soie brillant sous la lumiĂšre crue de mon halogĂšne. J’ai un Ă©norme nƓud de tulle sur le devant de mon corsage, de la dentelle Ă  la ceinture entourant ma taille affinĂ©e. Ridicule ? Oui, sans doute. En mĂȘme temps, qui ne le serait pas ainsi affublĂ© d’un dĂ©guisement de princesse ? Je ne sais pas ce qu’il m’a pris en achetant cette tenue de fĂȘte inappropriĂ©e mais j’ai pensĂ© que ce serait marrant de faire la surprise Ă  mon Doudou. Je sais combien sa solitude lui pĂšse souvent et que son quotidien s’en trouve assez terne et lassant, aussi me suis-je fait la rĂ©flexion qu’un peu de fĂ©minitĂ© dans sa vie de moine pourrait ramener un semblant de sourire sur ses jolies lĂšvres. Bien Ă©videmment, je ne serai pas Ă  son goĂ»t et je le sais parfaitement mais je crois que ça vaut le coup d’essayer. Qui ne tente rien n’a rien, aprĂšs tout. Je suis seulement prĂȘt Ă  toutes les folies et imbĂ©cilitĂ©s possibles et inimaginables pour lui faire retrouver goĂ»t Ă  la vie. Pour lui montrer que ça en vaut la peine, que le bonheur reviendra un jour dans son petit quotidien rĂ©glĂ© au millimĂštre prĂšs. J’aimerais pouvoir lui transmettre un peu de mon optimisme, un peu de ma joie innĂ©e. J’aimerais pouvoir remplacer cette Ă©pouse qui l’a dĂ©laissĂ©. Mais, Ă©tant un homme, mon champ d’action s’en retrouve passablement rĂ©trĂ©ci – bien malgrĂ© moi, bien malgrĂ© mes secrĂštes envies. Je ne pourrai malheureusement jamais le combler complĂštement et je le sais. J’espĂšre juste lui faire oublier pendant un instant qu’il est seul et triste Ă  un peu une folie que de me dĂ©guiser en une princesse couleur rose bonbon. Je me fiche pas mal d’avoir l’air ridicule au possible mais je sais que c’est une folie. Que Theo-chou va encore une fois me prendre pour un tarĂ© tout juste bon Ă  enfermer Ă  l’asile psychiatrique le plus proche. Je crois qu’il devrait avoir l’habitude de mes excentricitĂ©s dĂ©sormais mais je pense que celle-ci est de loin la pire que j’ai pu lui faire subir depuis que l’on se connaĂźt. Je sais combien je suis difficile Ă  vivre au quotidien. Mon tempĂ©rament hyperactif et toujours atypique n’est certainement pas facile Ă  suivre mais mon Doudou s’accroche. Courageusement. Comme s’il avait cette capacitĂ© incroyable et inhumaine Ă  passer outre toutes mes bĂȘtises complĂštement insensĂ©es. Je suis chaque fois un peu plus Ă©tonnĂ© de sa patience et de sa force de caractĂšre. Je lui en fais pourtant voir des vertes et des pas mĂ»res, tous les jours. Mais je suppose que je suis aussi celui qui amĂšne un peu de couleurs Ă  son quotidien terne fait de noir et de blanc. Tout comme il apporte un peu de nuances Ă  mon caractĂšre extrĂȘme. J’ai trĂšs vite compris que nous Ă©tions faits pour nous entendre, que nous nous accorderions parfaitement lui et moi. Tout simplement parce que nous nous assemblons harmonieusement, tout simplement parce que nous nous complĂ©tons. Lui et moi formons un tout, une entitĂ© unique en son genre. Et, sensible au bien-ĂȘtre de cette autre partie de moi, alors je fais en sorte que le calme et la paix reviennent rĂ©parer son petit cƓur meurtri et blessĂ©. C’est mon devoir, ma mission. Et surtout depuis que nous avons emmĂ©nagĂ© ensemble Ă  New-York, je fais trĂšs attention Ă  ce que rien ni personne ne lui fasse de mal. Il a dĂ©jĂ  beaucoup trop souffert et il a dĂ©jĂ  bien trop mal chaque jour pour que je tolĂšre un peu plus de douleur insufflĂ©e dans sa lisse les pans de ma robe bouffante, rajuste le diadĂšme posĂ© sur le haut de ma tĂȘte avant de sortir de ma chambre sur la pointe de mes pieds nus. J’ai dĂ» abandonner l’idĂ©e de porter les chaussures Ă  talons Ă  la minute mĂȘme oĂč je les ai essayĂ©es pour la premiĂšre fois – cet engin de torture fĂ©minine n’est vraiment pas fait pour moi et je ne sais pas comment font toutes ces femmes qui en portent chaque jour sans jamais broncher. Je traverse le couloir en silence, me faufilant discrĂštement jusqu’au salon oĂč je sais que je vais trouver Theodor devant une Ă©mission que je dĂ©teste Ă  la tĂ©lĂ©vision. J’ai bien calculĂ© pour ĂȘtre prĂȘt Ă  l’heure adĂ©quate. Je dois avouer ĂȘtre un peu nerveux, je sens une boule dĂ©sagrĂ©able me serrer l’estomac. J’ai peur que mon Doudou n’apprĂ©cie pas ma petite mise en scĂšne, ou bien qu’il me trouve tellement ridicule qu’il ne saisisse pas la raison d’un tel comportement. Certes, mes mĂ©thodes ne sont pas conventionnelles mais je sais qu’il me connaĂźt assez pour pouvoir comprendre tout ce cinĂ©ma en apparence puĂ©ril et sans queue ni tĂȘte. DissimulĂ© derriĂšre le mur, j’observe un instant la silhouette de mon meilleur ami, assis sur le canapĂ©. Pendant une courte seconde, j’ai l’idĂ©e de reculer et de retourner jusqu’à ma chambre pour ĂŽter cette foutue robe qui commence Ă  me gratter. Mais je ne suis pas le genre de personne Ă  me dĂ©gonfler, Ă  reculer devant un dĂ©fi que je me serais lancĂ© Ă  moi-mĂȘme. Et puis, l’important est que j’entreprends tout ça pour mon Doudou, et uniquement pour lui alors je ne peux pas lui faire faux bond. MĂȘme s’il n’est au courant de rien, je ne peux pas le laisser tomber. Je ne peux pas le dĂ©cevoir. Je m’en voudrais trop de ne pas tenter cette stupide folie pour lui. Il le mĂ©rite. Il mĂ©rite un peu de joie et de bonheur dans sa vie. C’est tout ce qu’il me faut pour me dĂ©cider de nouveau Ă  lĂ©gĂšrement, je me place devant le poste de tĂ©lĂ©vision et regarde mon colocataire avec un air faussement soulagĂ©, Ă  la fois Ă©merveillĂ© et Ă©namourĂ©. Mais que vois-je ? je lance d’une voix suraigĂŒe tout en fixant mon Doudou. Est-ce vous mon Prince ? Oh si vous saviez comme je vous ai espĂ©rĂ© ! Je vous ai tant attendu ! Je me suis tant langui de vous, mon doux Prince ! » Je joins les mains prĂšs de mon visage et, souriant comme si je venais de voir l’une des sept merveilles du monde, je m’avance vers Theodor jusqu’à tomber Ă  genoux devant lui, arborant un air des plus dramatiques. J’ai dĂ©sespĂ©rĂ© de vous voir un jour arriver sur votre fier destrier, je continue, le ton exagĂ©rĂ©ment pompeux. Mais vous voilĂ  enfin ! Vous m’avez retrouvĂ© ! » Je pose ma tĂȘte sur ses cuisses dans un long soupir forcĂ© et effĂ©minĂ©. Je n’ose imaginer tous les dangers que vous avez dĂ» combattre pour venir jusqu’à moi. Comme vous ĂȘtes brave, mon Prince. Comme vous ĂȘtes courageux ! J’ai eu tellement peur que la vilaine SorciĂšre ne vous fasse prisonnier dans ses cachots humides et malodorants ! Un homme de votre distinction ne l’aurait pas supportĂ© je le sais. » Dans un petit sursaut, je me redresse et enlace ses mains avec urgence. Oh je vous en prie mon Prince, emmenez-moi loin d’ici, emmenez-moi dans votre chĂąteau ! je supplie, un regard affolĂ© fixĂ© au sien. Partons vite ! Et allons vivre heureux jusqu’à la fin des temps, juste vous et moi, mon Prince. Vous, moi et notre belle ribambelle d’enfants qui auront vos yeux et mon nez. AprĂšs tout n’est-il pas parfait, mon nez ? Encore plus beau que celui de cette salope de ClĂ©opĂątre, non ? » Et je tourne lĂ©gĂšrement mon visage de profil, attendant comme son assentiment.© flawlessDerniĂšre Ă©dition par Heathcliff Saint-James le Sam 17 Mai - 1353, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Sam 8 FĂ©v - 1838 ObnubilĂ© par l’émission diffusĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision, je ne prĂȘte pas attention Ă  ce qui m’entoure. Je me concentre seulement sur cette sĂ©rie un peu romantique, observant seulement les personnages dĂ©filer devant mes yeux. Je ne suis pas friand du romantisme non plus, mais quelques touches ne font pas de mal de temps Ă  autre. Je ne connais pas le nom de cette sĂ©rie, je tente pourtant de suivre les relations qui lient certains d’entre eux. Je ne comprends pas grand-chose, seulement que Bryan est avec Penelope mais qu’il aimerait la quitter, car Suzie l’attire beaucoup plus. Des sentiments se sont installĂ©s dans sa poitrine Ă  son Ă©gard, mais il n’ose l’avouer Ă  sa copine pour le moment, de peur de la blesser. A cet instant, je pense Ă  mon meilleur ami en prenant conscience qu’il doit certainement tirer ses histoires des feuilletons de ce genre. Ils confectionnent la plupart de son temps des figurines en pĂąte Ă  sel, leur donnant des noms, des mĂ©tiers et toute une histoire Ă  tirer par les cheveux. Il m’impressionne toutefois avec cette facultĂ© d’obtenir un peu d’imagination pour n’importe quoi
 Il est dans ce monde Ă  chaque fois et m’y laisse pĂ©nĂ©trer quand il le souhaite, m’offrant Ă  ma vue ses nouvelles figurine, qui sont avouons-le, trĂšs laides. Quoiqu’il progresse quelque peu en ce moment, il s’amĂ©liore dans ses crĂ©ations et je l’ai mĂȘme fĂ©licitĂ© pour ses belles Ɠuvres qu’il crĂ©e avec un plaisir intense. Au fond, on s’en fiche pas mal qu’il soit complĂ©tement dingue et Ă©trange Ă  rĂ©aliser ce genre de choses, mais aussi qu’il use de cette imagination pour se crĂ©er un nouveau monde. Tant qu’il est heureux, c’est le principal. Pas vrai ?Alors je regarde ce feuilleton tout en pensant lĂ©gĂšrement Ă  Cliff et ses figurines plus amusantes les unes que les autres. J’attends qu’il me rejoigne, aprĂšs m’avoir quittĂ© au dĂ©but de l’émission. Je n’ai mĂȘme pas eu le temps de lui demander ce qu’il comptait faire qu’il avait dĂ©jĂ  claquĂ© la porte de la salle de bain. J’ai supposĂ© qu’il Ă©tait parti aux toilettes, nĂ©anmoins il m’aurait prĂ©venu sans aucune gĂȘne. Cliff n’a aucune honte vis-Ă -vis des choses qui sont en plus tout Ă  fait naturelles – faire caca est une action entreprise par tout le monde, alors selon lui il ne faut pas se mentir et dire directement qu’on va l’entreprendre en se rendant dans la salle de bain. Je ne suis pas forcĂ©ment de son point de vue, puisqu’en Ă©tant un grand timide, rĂ©servĂ© et mĂȘme coincĂ©, prononcer ce genre de phrases n’est ni quelque chose qui se prĂ©sente comme Ă©vident ou d’une facilitĂ© dĂ©concertante pour moi, ni quelque chose que je dĂ©clare avec grand plaisir. Je prends conscience que ces simples mots pourraient faire en sorte qu’on me remarque, ainsi j’ai encore plus de raisons pour ne jamais le faire. Alors que Bryan allait embrasser sa Suzie en pleine discrĂ©tion, je vois une crĂ©ature immense se poser devant l’écran sans aucun bruit. Mon attention est donc obligatoirement attirĂ©e par cet individu plus qu’étrange, qui n’est autre que mon meilleur ami en rĂ©alitĂ©. Ce clown Ă  lui tout seul. J’observe attentivement cet ĂȘtre, habillĂ© d’un long tissu rose qui ne lui va assurĂ©ment pas du tout. Je ne peux m’empĂȘcher de pouffer devant lui, passant alors ma main contre ma bouche pour attĂ©nuer le bruit que provoquent mes rires. Tu es vraiment un cas Cliff
 je lui demande alors entre deux rires, ne savant quoi dire devant cette personne travestie. Que me vaut tout ce cirque ? je lui demande avec un sourire, avant qu’il n’enchaĂźne avec son spectacle des plus amusants encore une fois. »Il joue une scĂšne de comĂ©die, comme si nous Ă©tions deux acteurs sur une piĂšce de théùtre. Je ne parviendrais jamais Ă  jouer la comĂ©die, alors je le laisse faire en riant seulement devant lui. Il attrape ma main, glisse sa tĂȘte contre mes genoux, tout en m’indiquant quelques paroles qui pourraient paraĂźtre emplies de sincĂ©ritĂ©, d’amour et d’affection. Je pourrais presque croire qu’il m’aime s’il n’avait pas orchestrĂ© toute cette scĂšne. Quel idiot, celui-lĂ  ! Au moins, il a le don de me faire sourire et de me donner une dose de bonheur pour la journĂ©e. Moi qui ne savais pas quoi faire de mon week-end et qui voyais plus en noir qu’en rose, il a su Ă©clairer ma journĂ©e – et encore une fois, ma vie toute entiĂšre. Je pourrais par ailleurs parier plusieurs millions – mĂȘme si je ne les possĂšde pas, qu’il a entrepris tout ça rien que pour afficher un beau sourire sur mes lĂšvres. Ce n’est pas possible gĂ©nĂ©tiquement parlant d’avoir des enfants ensemble, mais il est vrai que ton nez est parfait, j’enchaĂźne mĂȘme s’il n’y a aucun lien apparent entre ces deux choses citĂ©es. » Il a apparemment terminĂ© son spectacle et attend certainement que je le rejoigne dans son dĂ©lire, mais mis Ă  part rire, je suis incapable de m’activer et lui rĂ©pondre avec autant d’amusement et de comĂ©die que lui. Non, moi je suis le sĂ©rieux du groupe, on ne peut pas changer mon rĂŽle il me semble. Mais je ne parle mĂȘme pas de ton tutu, je continue en ricanant, ne sachant pas bien distinguer le tissu qu’il porte – est-ce une simple jupe ou le vĂȘtement des danseuses dans les ballets ? » En rĂ©alitĂ©, je m’en fiche de savoir Ă©tant donnĂ© que ça m’amuse Ă©normĂ©ment. Il n’est plus Ă  ça prĂȘt dĂ©sormais, cela ne m’étonne plus de lui. Qu’il s’habille en femme n’est pas quelque chose qui me surprend, puisqu’il est capable de tout, mais je rĂ©alise que mĂȘme les choses les moins Ă©tonnantes me font toujours aussi rire avec Cliff. Il est fou dans sa tĂȘte et j’aime bien cette partie de lui. J’ai tendance Ă  ĂȘtre calme et introverti, alors qu’il est dotĂ© d’une hyperactivitĂ©, d’un amusement sans limite, d’une excentricitĂ© hors du commun. Nous nous ne sommes pas du mĂȘme caractĂšre et pourtant rien ne nous empĂȘche de nous amuser, de rire ensemble. MĂȘme si bien Ă©videmment, cette partie de rigolade a lieu grĂące Ă  lui. Je n’aurais jamais Ă©tĂ© capable de le faire rire ou de l’amuser par mes propres initiatives, ce serait un Ă©chec total. Tu me plairais presque avec cette tenue ! Une vraie femme ! Il manque juste un peu de maquillage ! je lui indique en continuant de rire face Ă  ce spectacle tout Ă  fait hilarant, tout en me permettant une petite blague Ă  son encontre. Tu sais que tu n’aurais pas dĂ» faire journalisme, mais une carriĂšre dans le théùtre ? je lĂąche en poursuivant mes rires, n’en pouvant plus en l’apercevant habillĂ© en femme. » Il s’est surpassĂ©, je dois avouer. Il ne m’avait jamais semblĂ© aussi ridicule et amusant dans un mĂȘme temps. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Jeu 6 Mar - 1343 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș devrais sĂ»rement me sentir ridicule et immature mais ce sont lĂ  des sentiments avec lesquels je refuse de m’embarrasser dans la vie. Je considĂšre que c’est une grande perte de temps que de regretter ses choix, ses actes, alors j’ai dĂ©cidĂ© que je prĂ©fĂ©rais ĂȘtre bouffĂ© par les remords plutĂŽt que les regrets sur mon lit de mort. On n’a qu’une vie et il faut en profiter. À la fin, personne ne nous donnera une deuxiĂšme chance pour faire tout ce qu’on aurait voulu faire. Alors mĂȘme si cette immense robe rose bonbon ne me va sĂ»rement pas, mĂȘme si je suis certainement risible de faire une telle scĂšne Ă  mon Ăąge, je m’en fiche. Je m’amuse. Je revois le sourire doux sur les jolies lĂšvres de mon Doudou et c’est tout ce qu’il me faut pour ĂȘtre heureux. Theodor aurait pu se moquer de moi, rire de cette mise en scĂšne ridicule mais, gentil jusque dans les moindres pores de sa peau, il Ă©touffe ses rires derriĂšre sa main. Je remarque Ă  son regard empli d’amusement que le comique de la situation lui plaĂźt. Peut-ĂȘtre que, pendant quelques minutes, j’arriverai Ă  lui faire oublier son quotidien quelque peu monotone de ces derniers temps. Ce serait bien. J’aurai au moins la satisfaction d’avoir rĂ©ussi ça ce soir. Parce que mon Theo-chou mĂ©rite de rire, de sourire. D’ĂȘtre heureux tout simplement. Et je sais que son tour viendra. Je sais que le temps viendra oĂč il rencontrera la personne qu’il lui faut et il aura enfin droit Ă  un conte de fĂ©es. Son conte de fĂ©es. Certains jours, je regrette d’ĂȘtre un homme. Je regrette d’avoir ce truc entre les jambes parce qu’il m’empĂȘche de faire le bonheur complet de Theodor. Bien sĂ»r, je sais qu’il existe largement mieux que moi sur cette planĂšte et que je suis certainement la derniĂšre personne qui lui conviendrait mais je sais aussi que je serais capable de me dĂ©mener comme un fou pour lui. Comme je le fais depuis toutes ces annĂ©es mĂȘme si je ne lui rends pas la vie facile certains jours. Mais je crois qu’il aime ça, qu’il s’y est fait au final. On ne pourra pas me changer, je resterai toujours bizarre. Et un peu Peter Pan sur les bords – un peu, beaucoup. Eh bien tant pis, toi et moi, nous braverons les lois de la gĂ©nĂ©tique et nous ferons des bĂ©bĂ©s totalement sexy et super intelligents, je rĂ©plique avec entrain comme si je croyais vraiment Ă  mes paroles. Et, le meilleur pour la fin, ils seront trop douĂ©s aux Ă©checs ! » Il est vrai que c’est important pour moi qu’ils tiennent de lui. Ils seront plus chanceux dans la vie si tel est le cas. Mais je veux absolument qu’ils aient tes yeux ! je tranche vivement. Et ta bouche ! Oh oui, il faut qu’ils aient ta bouche. Elle est juste parfaite ! » Je continue tout ce cirque avec toujours plus d’ardeur, enhardi par les rires joyeux de mon meilleur ami. Mission accomplie. Je retrouve la petite flamme au fond de ses iris d’une couleur indĂ©finissable. Je ramĂšne un peu de joie de vivre Ă  l’intĂ©rieur de sa poitrine, avec douceur, avec tendresse. Je voudrais juste qu’il comprenne que la vie vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue et aimĂ©e. Parce qu’elle finira par le lui rendre et lui rendre bien. Ma robe est superbe, ok ? je lĂąche d’un air faussement mĂ©content. C’est un grand couturier qui l’a confectionnĂ©e rien que pour moi ! Il y a passĂ© des heures pour qu’elle soit absolument parfaite et qu’elle te plaise, mon Prince. » Ce n’est lĂ  qu’un pieux mensonge. En rĂ©alitĂ©, j’ai trouvĂ© cette robe dans une petite Ă©choppe au bout de la rue et l’ai obtenue pour seulement quelques billets et rien de plus. La qualitĂ© est mĂ©diocre et le tissu me gratte atrocement, c’est une horreur. Mais j’aime Ă  prĂ©tendre que, comme dans Cendrillon, ce sont des petites souris qui se sont amusĂ©es Ă  crĂ©er une robe de bal tout en chantonnant un air guilleret. C’est tout de suite plus classe, tout de mĂȘme. Et puis, regarde comme elle virevolte bien quand je tourne ! je m’exclame, toujours aussi joyeux avant de me redresser sur mes pieds et de tourner rapidement sur moi-mĂȘme pour faire voler le tissu. » Je ne sais pas exactement Ă  quoi ça ressemble quand je fais ça mais je suppose que ça doit faire un minimum joli. Et quand bien mĂȘme ça ne serait pas le cas, je me console en me disant que ça ne peut pas ĂȘtre pire que l’allure que je dois avoir affublĂ© de ce dĂ©guisement de fillette de cinq ans. Je n’ai pas peur du ridicule et ça amuse Theo-chou, c’est tout ce qui compte. Alors ? Tu as vu, c’est beau hein ? » Je m’arrĂȘte de tournoyer sur moi-mĂȘme, peut-ĂȘtre un peu trop vite parce que le monde semble tanguer autour de moi, m’obligeant Ă  aller m’affaler sur le canapĂ© tel un pachyderme handicapĂ©. J’avais demandĂ© Ă  ce qu’on mette plus de paillettes encore mais ils Ă©taient en rupture de stock alors j’ai dĂ» me contenter de ce qu’ils avaient dĂ©jĂ  mis
 je fais dans une moue boudeuse et enfantine comme si c’était lĂ  le pire drame de toute une vie. » Objectivement, la robe est dĂ©jĂ  bien assez pailletĂ©e comme ça. Je sais, je suis trop sexy comme ça hein ? je ris doucement. Du maquillage ? J’aurais Ă©tĂ© incapable de me mettre du mascara ! Ça aurait Ă©tĂ© horrible et j’aurais eu l’air d’un camion volĂ©. » Et je crois que ça aurait tout gĂąchĂ©, vraiment. Lissant les pans de mon habit comme dans un geste automatique, j’ai un sourire attendri lorsque Theodor me parle de faire carriĂšre dans le théùtre. Il est vrai que, par certains cĂŽtĂ©s, cette voie m’aurait sĂ»rement plus convenue que celle du journalisme mais j’aime mon mĂ©tier actuel et je ne regrette absolument pas mon poste de reporter au New York Times. Je crois que je suis un peu trop farfelu pour rĂ©ellement m’intĂ©grer dans ce monde de la comĂ©die. Je prĂ©fĂšre n’ĂȘtre qu’un nom Ă  la fin d’un article, Ă  la fin d’un reportage – c’est bien mieux comme ça. Et tu aurais Ă©tĂ© mon premier fan, Ă  venir me voir Ă  toutes les reprĂ©sentations, Ă  me lancer une petite rose Ă  la fin quand je viens saluer ? je demande d’un ton taquin mĂȘme si je suis intĂ©rieurement trĂšs sĂ©rieux dans mes propos. » Quelle que soit la direction que mon existence aurait pu prendre, je n’ose l’imaginer sans la prĂ©sence de mon Doudou Ă  mes cĂŽtĂ©s. En toutes circonstances, il est lĂ . PrĂšs de moi, Ă  m’épauler chaque jour. Comme si un lien indĂ©fectible et inaltĂ©rable nous attachait l’un Ă  l’autre. J’ai la naĂŻvetĂ© de penser que, peu importe le temps et l’espace, Theodor et moi Ă©tions faits pour nous rencontrer et nous adorer jusqu’à la fin. Eh oui, je suis un homme plein de ressources ! Et encore, tu ne m’as pas vu danser le ballet ! » Me redressant comme si j’avais reçu un Ă©lectrochoc, je souris de toutes mes dents. Mais oui, je ne t’ai jamais montrĂ© combien j’étais un danseur classique Ă©mĂ©rite ! je m’exclame en criant presque d’excitation. Regarde ! » Alors je bondis sur mes pieds et, me postant devant une tĂ©lĂ©vision toujours allumĂ©e mais qui ne sert plus Ă  personne, je commence Ă  faire quelques pas de danse classique sous les yeux de Theo-chou. ExĂ©cutĂ©s avec maladresse, je tente de me rappeler ce que j’ai vu il y a de cela quelques annĂ©es quand j’avais Ă©tĂ© envoyĂ© en France pour faire un reportage sur le fameux Ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Je me souviens encore de l’esclandre que j’avais fait en apprenant la nouvelle. La danse n’était, et n’est toujours pas, mon domaine de prĂ©dilection. Mais je dois avouer que j’avais Ă©tĂ© impressionnĂ©. Arabesque piquĂ©e, grand saut de biche, petits pas sur le cĂŽtĂ©, glissade Ă  droite, j’énumĂšre tout en effectuant des pas approximatifs qui feraient se retourner Noureev dans sa tombe s’il me voyait. C’est beau, hein ? Port de bras, glissade Ă  gauche, petit tourbillon. Et rĂ©vĂ©rence ! » Dans un grand mouvement de bras dĂ©sordonnĂ©, je me courbe devant Theodor et salue comme si une foule toute entiĂšre m’acclamait. Merci, merci ! je lance tout en faisant des signes de la main dignes de la Reine Elizabeth II. » Mains sur les hanches et la respiration un peu rapide, j’attends que les battements prĂ©cipitĂ©s de mon cƓur se calment un peu. Tu vois ? Une vraie Pavlova ! » Et je ris, comme un enfant de trois ans – ce que je dois ĂȘtre intĂ©rieurement, mentalement. Oui, un vĂ©ritable enfant.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Ven 14 Mar - 321 Comme Ă  son habitude, Heathcliff s’emballe et s’imagine quelques idĂ©es bizarres, saugrenues et contre-nature. Il s’éloigne doucement de la rĂ©alitĂ© sans mĂȘme paraĂźtre s’en rendre compte, pour rejoindre son monde dotĂ© de folies et surnaturel. Il ne semble pas apprĂ©cier le monde qui l’entoure, puisqu’il s’invente des dĂ©sirs impossibles Ă  rĂ©aliser. Je n’ai jamais su s’il Ă©tait seulement question d’un amusement profond de sa part ou s’il Ă©tait vraiment persuadĂ© des plaisanteries qu’il peut parfois raconter. Tout le monde prend conscience que personne peut surmonter les lois de la nature, personne n’en est capable tout simplement parce qu’elles ne peuvent ĂȘtre inversĂ©es ou contrĂŽlĂ©es. Je suis donc assez dĂ©stabilisĂ© lorsqu’il m’annonce qu’il aimerait avoir un enfant rĂ©cupĂ©rant mes gĂšnes, pour la simple et bonne raison que j’ignore s’il est sĂ©rieux. J’ai l’habitude alors ça ne m’étonne plus de lui, pourtant je ne sais pas comment agir Ă  ses conneries. Il est si Ă  l’Ouest, si diffĂ©rent des autres qu’il m’en perturbe totalement. Tu sais pourtant que c’est impossible
 Tu adores te faire des idĂ©es, hein ? Mais bon
 je veux bien donner mon sperme, si ça t’arrange ! je lĂąche presque avec gĂȘne, prenant l’initiative d’utiliser autant le sĂ©rieux que le rire. » J’ai dĂ©cidĂ© de jouer la carte de l’amusement comme lui, car je crois que c’est ce qui lui plaĂźt. Je participe comme je le peux Ă  son dĂ©lire et je tente d’avoir un esprit aussi crĂ©atif et dĂ©lirant que le sien. MĂȘme si je suis tout sauf convaincu de ma rĂ©ussite, je pense que c’est la bonne mĂ©thode Ă  prendre et le bon comportement Ă  adopter. Ma bouche et mes yeux n’ont rien de fabuleux
 Et puis j’ai dĂ©jĂ  tout transmis Ă  Lou, j’enchaĂźne en lui expliquant que ce n’est sans doute pas la meilleure idĂ©e qu’il ait eu. » Lou, ma fille, a tout hĂ©ritĂ© de moi Ă  part l’excentricitĂ© de sa mĂšre. Elle doit par ailleurs le regretter et m’en vouloir, car elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ressembler Ă  sa gĂ©nitrice plutĂŽt qu’à moi. Et elle a bien raison, je devrais conseiller Heathcliff de l’écouter car comme on le dit si bien la vĂ©ritĂ© sort de la bouche des enfants ». Lou a Ă  peine 16 ans, elle a dĂ©jĂ  tout compris de la vie, ainsi elle pourrait lui faire comprendre, Ă  lui, qu’il se trompe sur toute la tente de se dĂ©fendre en donnant l’argument du grand couturier, mais je dois avouer que ça ne fonctionne pas pour moi. MĂȘme si c’était vrai, la mode et moi ça fait deux. Je porte toujours des pulls qui doivent ĂȘtre ancienne gĂ©nĂ©ration, et j’ai tout d’un look tout Ă  fait banal. Ou tu l’as plutĂŽt achetĂ© dans un magasin de jouets
 Tu sais, pour les enfants ? je souris en lui rĂ©pliquant, pour prĂ©ciser que cette tenue n’est pas de son Ăąge. » Je m’amuse en rĂ©alitĂ© comme un gosse en sa compagnie, je suis bien lĂ , assis sur ce canapĂ© en train de regarder le one man show de mon ami. Oh oui, magnifique
 je lui rĂ©ponds d’un air pas du tout convaincu, affichant parfaitement le fait qu’il est plutĂŽt laid dans cette robe. Je t’assure, pas besoin de paillettes supplĂ©mentaires, tu en as dĂ©jĂ  bien assez ! je lui souffle trĂšs rapidement, avant qu’il ne rĂ©alise son idĂ©e et pose ces produits brillants un peu partout dans la piĂšce. » Lui il s’en fiche d’en coller davantage sur sa tenue, ce n’est pas lui qui devra passer un bon nombre de coups de ballet Ă  travers l’appartement pour nettoyer. Un camion volĂ© ? Oh tu sais
 Ça n’aurait pas Ă©tĂ© pire que maintenant
 je lance sans mĂȘme vouloir le blesser, mais seulement pour une question de honnĂȘtetĂ©. » De toute maniĂšre, je suis presque certain qu’il en prend conscience. Au fond, c’est seulement pour me faire rire qu’il entreprend ces diffĂ©rents numĂ©ros. Heathcliff a la capacitĂ© de se foutre du ridicule, alors c’est avec plaisir qu’il tente le tout pour le tout, afin de dĂ©clencher ce fin sourire sur mes lĂšvres qu’il aime tant. Je ne peux que l’en remercier, ainsi je continue de rire chaque fois qu’il interprĂšte son personnage. J’ai beau faire semblant que ça ne me plaĂźt pas en lui jetant quelques phrases peu agrĂ©ables Ă  entendre, j’aime beaucoup qu’il s’investisse autant pour moi. C’est flatteur, c’est doux et ça fait du bien au cƓur. Je me sens plus apaisĂ© par cet amusement qu’il me procure, je me sens mieux grĂące Ă  lui et son Ă©nergie. Alors je peux le critiquer autant que je le voudrais, je ne peux nier le fait que ses efforts me plaisent tout bonnement. Évidemment que je serais ton premier fan. Comme toujours par ailleurs, ça ne changera pas, je lui indique au cas oĂč il ait oubliĂ© le fait que je l’ai chaque jour admirĂ© pour n’importe quoi. » Pour ses talents d’écrivain en tant que journaliste – il ne semble certainement pas sĂ©rieux et travailleur, pourtant il se donne Ă  fond dans chacun de ses articles. Et je le sens quand je les lis, il a une plume vraiment jolie, que j’ai toujours un plaisir immense Ă  dĂ©couvrir. Mais il est douĂ© Ă©galement quand il s’improvise sculpteur, danseur ou comĂ©dien. Il n’est pas vĂ©ritablement douĂ© dans le domaine associĂ©, mais d’une maniĂšre ou d’une autre, il parvient Ă  atteindre un haut niveau seulement par sa personnalitĂ© et originalitĂ©. Ses figurines n’ont rien de jolies, mais il les rend intĂ©ressantes par l’histoire qu’il leur donne. Son jeu d’acteur n’a rien d’excellent, mais il parvient Ă  me faire rire Ă  sa façon. Et pour couronner le tout, il est un piĂštre danseur, mais la seule envie que j’ai en le regardant, c’est de le rejoindre sur la piste qu’il s’est crĂ©e. Heathcliff est envoutant ; quand il fait son spectacle, notre regard n’est qu’en sa direction et n’est libĂ©rĂ© qu’une fois terminĂ©. Tu es vraiment un cas, tu me dĂ©sespĂšres
 je souffle en me tapotant la tĂȘte, dans un signe de dĂ©sespoir face Ă  son ridicule qui atteint un haut niveau. » Je n’y crois vraiment pas mes yeux lorsqu’il se met Ă  danser, Ă  entreprendre chacun des pas connus, mĂȘme si au fond je suis impressionnĂ© qu’il en connaisse autant. Je le regarde faire, les sourires aux lĂšvres, faisant seulement mine d’ĂȘtre dĂ©sespĂ©rĂ©. Je viendrais te voir pour tes piĂšces de théùtre, mais sĂ»rement pas pour tes ballets. Reste journaliste mon beau, je lui dĂ©clare en souriant lĂ©gĂšrement, comme pour l’avertir. »Puis soudainement, je le vois rouler des yeux. Seul l’espace blanc de l’Ɠil est laissĂ© Ă  dĂ©couvert, pour laisser place finalement Ă  deux paupiĂšres clauses. Cliff
 ? Cliff, qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien ? » Bien sĂ»r qu’il ne va pas bien, j’aurais seulement prĂ©fĂ©rĂ© que ce soit le cas. Impuissant, je vois les images dĂ©filer devant mes yeux sans ĂȘtre capable de faire quoi que ce soit. ComplĂ©tement paralysĂ©, je suis incapable de rĂ©agir en vue de ce qui se dĂ©roule devant mes yeux. Mon meilleur ami tombe sous les yeux, laissant alors son corps inerte allongĂ© contre le sol. Il paraĂźt ĂȘtre en plein malaise et je ne perds pas une minute pour le rejoindre Ă  ses cĂŽtĂ©s, au pied du canapĂ©. Cliff, arrĂȘte tes conneries, ce n’est pas drĂŽle
 ArrĂȘte cette comĂ©die malsaine
 Tu sais que c’est une situation embarrassante pour moi.. Je ne sais pas comment m’y prendre
 Please
 je le supplie de revenir Ă  lui, persuadĂ© qu’il m’entend et que ça peut l’aider. » Je tente de le gigoter lĂ©gĂšrement, de lui caresser la joue mais il ne revient pas. Toujours son corps mort. Dans les films ils regardent tout d’abord s’il y a une respiration, mais j’ignore comment on fait. Et ensuite ils pratiquent un massage cardiaque avec un bouche Ă  bouche. Je ne l’ai jamais embrassĂ© mais Ă  vrai dire, sous un Ă©lan de panique total, je ne rĂ©flĂ©chis pas une seule seconde. J’appuie une dizaine de fois contre son thorax, tout en prenant la parole. RĂ©veille-toi je t’en prie
 Je
 Je ne veux pas que tu partes
 Reviens-moi
 Je ferais ce que tu voudras, j’irais mĂȘme Ă  ton spectacle de danse ! Allez Cliff, please
 » Je crois que des larmes sont en train de couler le long de mes joues, et j’ignore si c’est l’angoisse qui y est pour quelque chose, ou la mort Ă  deux doigts d’arriver. Alors sans prĂȘter attention Ă  tout le reste, j’avance mes lĂšvres contre les siennes pour lui offrir un peu d’air. Je me concentre mĂȘme pas sur notre baiser, seulement sur ses deux yeux encore fermĂ©s. RĂ©veille-toi
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 13 Avr - 2055 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș toujours eu une imagination des plus dĂ©bordantes. C’est un peu comme si des petits films se faisaient Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne, tous les jours. J’aime beaucoup laisser ces idĂ©es tourbillonnant dans mon crĂąne s’évader et m’emporter dans un monde imaginaire que j’aurais créé de toutes piĂšces. Un peu comme avec mes figurines d’argile. Je leur crĂ©e une vie, un quotidien. Des relations. À mon esprit, elles sont vivantes et existent bel et bien. Je suis certain que mon Doudou me dirait que je suis un peu fou, que je n’ai pas toute ma tĂȘte - t il aurait probablement raison de dire ça – mais c’est une passion qui me tient Ă  cƓur. Et je sais que Theo-chou le sait Ă©galement. Il respecte ça. MĂȘme si parfois ça doit lui paraĂźtre lourd et pesant. Épuisant, peut-ĂȘtre. Parce que je m’emballe toujours beaucoup, parfois pour pas grand-chose et que je suis difficile Ă  suivre. AprĂšs tout, quel homme sain d’esprit se dĂ©guiserait en princesse alors qu’il a quarante-cinq ans passĂ©s ? Ton sperme ? C’est vrai ? Tu serais d’accord pour me le donner ? je m’emballe, dĂ©jĂ  tout excitĂ© comme s’il venait de m’offrir le plus beau de tous les cadeaux de NoĂ«l. Oh ce serait merveilleux, mon Doudou ! Merveilleux ! » Le fait est que j’ai conscience de l’irrationalitĂ© de mes propos mais j’aime voir que mon meilleur ami me suit dans ce dĂ©lire improvisĂ© sur nos futurs enfants. Je sais que ça lui change les idĂ©es, que mĂȘme s’il est mal Ă  l’aise, il se laisse aller Ă  un peu de bonheur et d’insouciance. Ça lui fait du bien, dans le fond. Bien sĂ»r que si ta bouche et tes yeux sont absolument fabuleux ! je rĂ©torque d’un air convaincu. Rah c’est vrai que Lou a beaucoup pris de toi et qu’elle est trĂšs belle, mais je dois te faire une confidence je te prĂ©fĂšre toi. » J’ai chuchotĂ© ces quelques mots Ă  son oreille comme si c’était lĂ  un grand secret. Comme si personne d’autre que lui ne devait savoir. Je ris un peu comme un enfant conspirateur avant de lisser les pans de ma robe rose bonbon du plat de la suis plutĂŽt fier de mon costume, tout compte fait. Certes, il n’est pas banal surtout portĂ© par un homme mais je suis content d’avoir entrepris cette petite scĂšne. Ça met un peu de gaietĂ© dans cette soirĂ©e au goĂ»t morose. Je ne vois pas de quoi tu parles, je rĂ©torque lorsque Theodor m’accuse d’avoir achetĂ© ma robe de princesse dans un magasin de jouets. Je ne l’ai pas trouvĂ©e entre les boĂźtes de puzzles, les poupĂ©es Barbies et les camions en plastique Ă  Toys R Us, c’est pas vrai ! Je le jure ! j’ajoute en levant ma main droite comme si j’étais au tribunal. » Je lui adresse un sourire angĂ©lique et enfantin, parfaitement conscient que ma supercherie ne trompe personne. Et, si, je suis absolument magnifique ! je rĂ©plique d’un air boudeur en voyant Ă  son air qu’il me trouve moche. » Je me doute bien ĂȘtre plus sĂ©duisant dans mes habits de ville, dans ces vieux jeans trouĂ©s et tee-shirts un peu larges. Et le rose ne me va pas au teint, de toute façon. Mais je vois Ă  la petite Ă©tincelle dans son regard que mon Doudou se sent bien. Qu’il est heureux. J’ai rĂ©ussi Ă  faire s’envoler cette brume qui obscurcissait ses grands yeux clairs. C’est le principal aprĂšs tout. Mais si j’ai besoin de plus de paillettes, je chouine faussement. C’est joli les paillettes
 » Non, c’est absolument horrible mais ça va dans le personnage. Ma robe ne nĂ©cessite aucunement plus de brillant sinon je crois que j’en viendrais Ă  Ă©tinceler mĂȘme dans le noir le plus complet. L’important est de voir le sourire sur les lĂšvres de Theodor. Hey, tu es en train de dire que je ressemble vraiment Ă  un camion volĂ© ? je demande d’un air estomaquĂ© comme si je n’étais pas conscient d’ĂȘtre bien trop maquillĂ© pour que ce soit joli Ă  regarder. » Je fais semblant de bouder un peu mais n’en garde pas moins un air malicieux sur le Doudou sait cependant comment se faire pardonner et je lui saute dessus, dans un Ă©lan de taffetas et de froufrous rose, en hurlant de bonheur. Oui, je savais que tu serais mon premier fan, yiha ! je crie comme un enfant. » Atterrissant tout contre lui et un peu emmĂȘlĂ© dans ma robe, je rigole Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. DerriĂšre l’hilaritĂ© se cache pourtant une certaine Ă©motion tout Ă  fait certaine de savoir que Theodor apprĂ©cie ce que je fais. J’aime Ă  savoir qu’il Ă©prouve autant d’admiration pour moi que j’en ai pour lui. C’est important pour moi. Ça me rend bĂȘtement et simplement heureux. Parce qu’étant une personne importante dans ma vie, il est capital pour moi d’obtenir toujours son assentiment dans tout ce que j’entreprends. MĂȘme si je n’en fais qu’à ma tĂȘte au final, savoir qu’il me supporte et me soutient dans mes activitĂ©s a son importance. Je me sentirais mal Ă  l’aise de continuer quelque chose si je savais que mon Doudou n’approuve pas derriĂšre. Un peu comme si j’étais en faute, un peu comme si je faisais quelque chose de mal. Tu verras, je jouerai RomĂ©o dans RomĂ©o et Juliette, je serai Alexandre le Grand, je me transformerai en Cyrano de Bergerac et mĂȘme en Ulysse ou Hercule ! Je suis sĂ»r que la toge m’irait bien, en plus, je lĂąche avec entrain. Et je crois que je pourrais faire un superbe cygne noir dans Le Lac des Cygnes, si je le voulais. » Je ne suis pas certain que le succĂšs serait au rendez-vous mais m’imaginer dans ce tutu noir est assez distrayant. Theodor a raison en me rappelant que le domaine dans lequel je suis le meilleur c’est bien le journalisme. À croire que j’ai toujours Ă©tĂ© fait pour ça. Que j’étais destinĂ© Ă  une carriĂšre dans cet environnement-lĂ . Je me relĂšve un peu difficilement du canapĂ© oĂč je m’étais laissĂ© tombĂ©, mes pieds retrouvant la terre ferme. Tu ne trouves pas qu’il fait bien chaud tout Ă  coup ? je fais tout en m’éventant de mes mains. On dirait une vraie fournaise cet appartement. Ou alors c’est ma robe qui est dĂ©finitivement trop serrĂ©e. » Bien sĂ»r tout cela n’est que comĂ©die, juste pour continuer un peu mon petit manĂšge. Mon Doudou, je ne me sens pas bien, lĂ , je me plains avant de rouler des pupilles et de me laisser tomber mollement Ă  terre, yeux fermĂ©s. » Ma blague n’est certainement pas la plus drĂŽle de tous les temps et la panique qui semble Ă©maner de mon meilleur ami me ferait presque regretter ce petit manĂšge plutĂŽt sadique. Je suis sur le point de faire dĂ©masquer toute ma supercherie quand les lĂšvres de mon Doudou se posent doucement mais presque dĂ©sespĂ©rĂ©ment sur les miennes. ÉtonnĂ©, je manque d’ouvrir les yeux sous ce baiser inattendu. Une lignĂ©e de frissons semble dĂ©gringoler ma colonne vertĂ©brale et un nƓud tout chaud m’enserre l’estomac. La sensation de sa bouche sur la mienne est quelque chose d’inĂ©dit et d’agrĂ©able Ă  la fois. TrĂšs agrĂ©able. J’ai l’impression que mon cƓur vient tambouriner jusqu’à mes tempes, sourdement. Il rĂ©sonne jusque dans mon crĂąne et mon sang pulse dans mes veines. Je ne m’étais vraiment pas attendu Ă  ça. Et mon seul rĂ©flexe est de venir prendre le visage de mon meilleur ami entre mes mains avec douceur pour approfondir le baiser. Accentuer la pression de ses lĂšvres contre les miennes. Dans un gĂ©missement, ma langue rejoint doucement la sienne, presque timidement. AprĂšs tout, Theodor est censĂ© ĂȘtre hĂ©tĂ©ro et moi son meilleur ami. Je ne crois pas que s’embrasser sur le tapis de notre salon soit inclus dans le pacte de notre amitiĂ© indĂ©fectible. Mais je dois avouer que ce baiser dĂ©clenche en moi toute une foule de sensations que je n’avais pas ressenties jusque lĂ . Pas avec toutes mes conquĂȘtes d’une nuit en tout cas. J’avais raison, je souffle tout contre sa bouche une fois sĂ©parĂ©s. Tes lĂšvres sont fabuleuses. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 13 Avr - 2205 Cliff, c’est le seul mec sur Terre Ă  s’extasier pour un rien, des choses futiles ou des faits qui paraissent dingues aux yeux des autres. ApprĂ©cier le fait que je lui offre mon sperme pour nos prochains enfants, le rend tout bonnement joyeux et enfantin. Il est certainement le seul dans ce monde Ă  agir de la sorte grĂące Ă  cette information, et le pire dans tout ça, c’est que ça n’a rien Ă  voir avec un excĂšs de folie ou d’alcool. Mon meilleur ami n’a rien bu pour le moment, n’est prĂ©sentement pas jugĂ© comme fou et n’est pas non plus fatiguĂ© – car cette derniĂšre peut provoquer une tendance au rire facile et aux blagues Ă©tranges. C’est seulement dans son caractĂšre, il est comme ça. Aussi bizarre que cela puisse paraĂźtre, cette folie fait dĂ©finitivement partie de lui. Je ne suis plus Ă©tonnĂ© par ce qu’il peut bien dire, mais je dois avouer que je ne comprends toujours pas comment il peut ĂȘtre enjouĂ© devant telles informations. Tu as vraiment un grain
 je lui indique en tapant sur ma tĂȘte avec ma paume de main. » Un signe lui montrant que je suis dĂ©sespĂ©rĂ© et que je ne sais pas ce que je vais faire de lui Ă  force. Il fait et dit tellement de conneries, que je ne sais plus oĂč donner de la tĂȘte avec son caractĂšre hors du commun et beaucoup trop Ă©loignĂ© du conversation dĂ©rive sur mon enfant Lou. Il m’indique qu’elle est jolie mais qu’il me prĂ©fĂšre, et bizarrement j’en serais presque rassurĂ©. Ils s’entendent bien tous les deux, alors je ne voudrais pas que ça dĂ©rape un jour ou l’autre. Je crois que ce serait une des seules raisons qui me pousseraient Ă  le dĂ©tester Ă  vie. En mĂȘme temps, tu n’as pas intĂ©rĂȘt Ă  toucher Ă  ma fille
 je dĂ©clare doucement, presque dans un murmure, car il le sait dĂ©jĂ  je suppose. » Il a beau se montrer trĂšs souvent stupide, je pense qu’il raisonnable et conscient des consĂ©quences que ça pourrait engendrer. Il me perdrait, dĂ©jĂ . Tu te dĂ©nonces tout seul, je lui fais remarquer en riant, lorsqu’il me dĂ©crit les jouets qu’il y avait autour de cette robe rose faite pour les danseuses ou filles ĂągĂ©es de moins de 10 ans – ou encore l’ami homosexuel de Billy Eliott. » Sachant que Cliff n’est aucun des trois, je suis encore Ă©tonnĂ© de le voir habillĂ© de la sorte. Il me semble qu’il me faut un temps d’adaptation pour croire Ă  ce que j’ai en face de moi. Je devrais pourtant ne pas en ĂȘtre Ă©tonnĂ© avec mon meilleur ami, aprĂšs tout j’ai certainement connu pire avec lui. Un peu prĂšs, oui
 je lui avoue doucement en restant sĂ©rieux, pour lui faire comprendre qu’il ne ressemble dĂ©finitivement Ă  rien avec cette tenue. » Je ne pense pas qu’il attirerait la moindre personne dans la rue, il les ferait plutĂŽt fuir ou rire. MĂȘme une personne totalement bourrĂ©e pourrait sans aucun doute le repousser, en ayant pour seule vision cette robe et couleur rose troublĂ©es. A la limite je prĂ©fĂšre ses jeans trouĂ©s et ses t-shirts larges, si je devais il s’extasie dĂ©jĂ  des rĂŽles qu’il aimerait obtenir et jouer, je n’ai mĂȘme pas le temps d’en rire ou de lui rĂ©pondre, qu’il poursuit par une description de chaleur inexpliquĂ©e. Il ne fait pas chaud dans notre appartement et Cliff n’a par ailleurs pas l’habitude d’ĂȘtre frileux. C’est moi qui le suis. Alors je suis obligĂ© de le croire lorsqu’il me dit qu’il ne se sent pas bien, surtout qu’il n’est pas non plus du genre Ă  se plaindre – toutefois, pas sur un plan d’état physique. Je n’ai plus aucun doute lorsqu’il atterrit rapidement Ă  terre, si bien que je n’ai mĂȘme pas le temps de le rattraper. De toute maniĂšre je suis bien trop fin et pas assez musclĂ© pour porter un gabarit comme lui il est plutĂŽt grand et suffisamment musclĂ©, ses bras sont tout de mĂȘme dĂ©veloppĂ©s musculairement parlant. Cliff ne revient pas Ă  lui et je panique. J’ai peur parce que non seulement je ne sais pas quoi faire, mais en plus je ne veux pas le perdre. Sans lui, je ne suis plus rien. Alors Ă©goĂŻstement, je veux qu’il revienne. Pour moi. Quand mes lĂšvres se posent alors sur les siennes, sans que j’y rĂ©flĂ©chisse plus que ça puisque ça me paraĂźt ĂȘtre un geste Ă©vident Ă  entreprendre pour lui sauver la vie, ses yeux s’ouvrent et sa main se glisse contre ma nuque. Mon meilleur ami tente d’accentuer ce baiser et je suis ainsi, emprisonnĂ© par sa bouche profiteuse. Je ne sais pas ce qui lui prend, je me demande Ă  quoi il joue. Serait-ce encore une de ces nombreuses comĂ©dies ? Il devrait pourtant savoir que je suis son ami, pas un autre acteur avec qui il peut se permettre ce genre de choses. Surtout que je suis hĂ©tĂ©rosexuel. Pourtant la surprise s’empare de moi et je ne parviens pas Ă  reculer, je le laisse m’embrasser sans mĂȘme tĂ©moigner le moindre refus ou dĂ©plaisance. C’est au moment oĂč ma langue rencontre la sienne, que je trouve la force de me sĂ©parer de son corps et son emprise. Qu’est-ce... que tu fous
 ? je m’écris, trĂšs mĂ©content de son action entreprise, accompagnĂ© de yeux exorbitĂ©s. » Je me relĂšve difficilement, encore Ă©tonnĂ© et chamboulĂ© par ce qui vient de se passer. C’est ce genre de choses auxquelles on s’attend le moins. Je ne fais mĂȘme pas attention au fait qu’il s’est jouĂ© de moi et ait menti sur cette sensation de chaleur, je suis seulement intĂ©ressĂ© par ce baiser inattendu. Ne t’avise plus Ă  me toucher ! Je ne suis pas une de tes putes ! je continue trĂšs fĂąchĂ©, en passant ma main sur ma bouche pour retirer cette impression d’humiditĂ©. Avec la langue en plus ! Non mais tu te crois oĂč ?! » Seulement, quand je croise son regard, c’est comme si la colĂšre disparaissait pour laisser place Ă  l’incomprĂ©hension. Je n’arrive pas Ă  ĂȘtre fĂąchĂ© contre mon meilleur ami bien longtemps, surtout qu’il ne doit s’agir que d’une plaisanterie. Je tiens tout de mĂȘme Ă  obtenir davantage d’informations afin de m’éclaircir sur cette situation tout Ă  fait Ă©trange. Pour
 Pourquoi tu as fait ça
 ? Ça signifie quoi pour toi
 ? je lui demande timidement, le regard quelque peu angoissĂ© et perturbĂ©. » Je retrouve ma timiditĂ© et mes angoisses, comme si Cliff devenait petit Ă  petit un Ă©tranger. En vue de ma rĂ©action, ce n’est plus mon meilleur ami qui se tient face Ă  moi, mais un inconnu que je viens Ă  peine de rencontrer. Je n’ai plus l’habitude d’ĂȘtre aussi intimidĂ© face Ă  lui, j’ai justement pris goĂ»t Ă  me livrer Ă  cet homme, qui avec courage et Ă©coute, est devenu par la suite mon meilleur ami. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 20 Avr - 2303 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș n’est pas la premiĂšre fois que mon Doudou me fait remarquer que tout ne doit pas tourner dans ma tĂȘte. Et loin de m’en vexer, cette remarque me fait gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt rire. À vrai dire, je suis plutĂŽt fier de ce grain de folie qui m’habite. Ma vie me paraĂźt tellement plus amusante et plus drĂŽle ainsi. Comme un vĂ©ritable jeu, Ă  longueur de temps. Rien n’est sĂ©rieux. Je pars du principe que, puisque nous allons tous mourir un jour, autant en profiter un maximum pendant qu’il en est encore temps. On n’a qu’une vie aprĂšs tout et je n’ai pas envie de passer la mienne Ă  me restreindre pour finalement ĂȘtre bourrĂ© de regrets sur mon lit de mort. Nous n’avons pas de seconde chance, pas de rattrapage. La vie, c’est tout ou rien. J’ai dĂ©cidĂ© que, la mienne, ce serait tout. Absolument tout. Oui, je veux tout. Sans mesure ni limite. Est-ce une mauvaise chose que de dĂ©sirer Ă  outrance de cette maniĂšre ? Sans doute que oui, mais j’ai pris la dĂ©cision voilĂ  bien longtemps que je ne m’imposerais plus aucune frontiĂšre. Vivre ma vie Ă  mille pour cent, voilĂ  ce qui me motive chaque jour. J’ai dĂ©jĂ  quarante-cinq ans bien tassĂ©s. Un peu plus que la moitiĂ© de mon existence. BientĂŽt un demi-siĂšcle. J’ai dĂ©jĂ  vu tant de choses et je suis pourtant sĂ»r qu’il doit en rester Ă  voir encore. Beaucoup, Ă©normĂ©ment. Je n’ai pas le temps de me poser pour rĂ©flĂ©chir. Je ne veux pas rĂ©flĂ©chir. Je veux agir. Et mĂȘme si je ne suis pas du genre raisonnable, je sais Ă©galement lorsque je ne dois pas franchir la limite au risque de perdre ce qui m’est cher. Si je me permets de coucher Ă  droite et Ă  gauche, c’est parce que je sais que je ne ferai de mal Ă  personne. Du sexe sans attache est ce que je recherche avec mes conquĂȘtes et elles en sont conscientes. Je ne suis pas prĂȘt pour un quelconque engagement. Et mĂȘme si je dĂ©sirais une personne vraiment trĂšs fort mais que nous n’avions pas les mĂȘmes dĂ©sirs alors j’abandonnerais la chasse, tout simplement. Je suis peut-ĂȘtre une de ces personnes qui prend et qui jette mais je le fais avec classe et dignitĂ©. Aussi quand Theodor me menace presque lorsque nous parlons de sa fille, je ne peux que sourire avec douceur. Il a toujours Ă©tĂ© Ă©vident pour moi que Lou Ă©tait un terrain inviolable. Il est hors de question que je trahisse mon meilleur ami de cette façon. MĂȘme si je le rends parfois souvent chĂšvre, je respecte Ă©normĂ©ment mon Theo-chou et je sais que je le briserais tout simplement si je venais Ă  toucher Ă  sa fille, la prunelle de ses yeux. J’aime beaucoup Lou et nous nous entendons trĂšs bien mais le fait est que je serais une immonde personne si je venais Ă  faire ça. À vrai dire, je crois que ça ne me viendrait pas mĂȘme Ă  l’esprit. Avant que Theodor n’en parle, je ne m’étais jamais imaginĂ© un jour avec elle de cette maniĂšre. Non, je ne suis pas un pĂ©dophile. Il m’arrive de coucher avec des jeunes filles mais tout de mĂȘme, j’ai une certaine limite. Tu sais trĂšs bien que jamais je ne te ferai une chose pareille, je rĂ©ponds sur le mĂȘme ton que lui en passant une main dans ses cheveux. J’ai beaucoup trop de respect pour toi. Notre amitiĂ© compte bien plus Ă  mes yeux que du sexe. » Et je ne voudrais aucunement risquer tout ce que j’ai, tout ce qu’il m’apporte au quotidien pour une bĂȘtise pareille. Ce serait comme me pendre bien vite mon rĂŽle de princesse, je finis par feindre l’évanouissement et, allongĂ© au sol, je reçois avec Ă©tonnement les lĂšvres de mon meilleur ami sur les miennes. Si je suis au dĂ©part surpris par un tel geste, je dois avouer que les sensations qui me parcourent alors sont Ă  la fois dĂ©stabilisantes et trĂšs agrĂ©ables. Jamais je n’aurais imaginĂ© me retrouver dans cette position un jour, mĂȘme si j’y avais dĂ©jĂ  secrĂštement pensĂ©. Il faut bien l’avouer, Theodor est un bel homme et j’ai toujours Ă©tĂ© attirĂ© par ce qui est beau. Si j’ai fini par ne plus penser Ă  tout ça, Ă  ce que j’avais ressenti en premier lieu pour mon Doudou, ce baiser ramĂšne Ă  ma mĂ©moire ce sentiment lĂ©ger qu’il a dĂ©clenchĂ© en moi voilĂ  quelques annĂ©es. À une Ă©poque, alors que nous commencions seulement Ă  nous frĂ©quenter, j’ai voulu bien plus qu’ĂȘtre son ami. Pour ĂȘtre honnĂȘte, ma premiĂšre pensĂ©e en le voyant a Ă©tĂ© que je le voulais dans mon lit. Quand j’ai compris qu’il Ă©tait hĂ©tĂ©rosexuel et que son amitiĂ© m’importait beaucoup plus qu’une vulgaire partie de jambes en l’air, j’ai abandonnĂ© cette idĂ©e. Je ne l’ai jamais regrettĂ© car mon Doudou est devenu une personne plus qu’importante dans ma vie dĂ©sormais. Mais je ne peux me mentir Ă  moi-mĂȘme. Au fond, ce coup de cƓur n’est jamais rĂ©ellement parti. Et j’ai mĂȘme le ventre nouĂ© Ă  cette simple pensĂ©e. Un petit gĂ©missement m’échappe cependant que mes mains fourragent dans ses mĂšches couleur chocolat mais je n’ai pas plus le temps de profiter de cette sensation de chaleur s’emparant de moi que Theo-chou s’écarte avec rapiditĂ©. Encore un peu troublĂ©, j’ai besoin de quelques secondes pour revenir Ă  la rĂ©alitĂ© et j’entends bientĂŽt Theodor me hurler dessus avec colĂšre. Quand je le vois s’essuyer la bouche presque avec dĂ©goĂ»t, je sens comme une pointe m’égratigner le cƓur et je dĂ©tourne les yeux. Jamais personne ne s’est plaint de mes baisers avant lui. Ne sachant pas trop comment me comporter ni quoi dire, je me relĂšve lentement et ce n’est que lorsque je croise le regard paniquĂ© de mon meilleur ami que je comprends qu’il est totalement affolĂ©. Hey
 je souffle doucement en m’approchant. Doudou, c’est moi
 Tu sais bien que je ne vais pas te faire de mal, pas vrai ? » Je pose une main rassurante sur son Ă©paule, n’osant pas venir caresser sa joue ou la passer dans ses cheveux dans un geste tendre. Excuse-moi, je ne voulais pas t’effrayer
 » Que suis-je censĂ© lui dire ? Je ne suis pas sĂ»r que la vĂ©ritĂ© lui plaise et je ne veux pas tout gĂącher pour quelque chose que je finirai par oublier. Mais j’ai toujours mis un point d’honneur Ă  ĂȘtre honnĂȘte avec lui. Soupirant lĂ©gĂšrement, je me frotte la nuque tout en cherchant comment lui parler de ça. Tu sais, quand on s’est connus, ma premiĂšre envie n’a pas Ă©tĂ© de devenir ton ami, j’avoue finalement. AprĂšs tout, je suis gay et tu es canon quoi que tu en penses. J’ai toujours Ă©tĂ© attirĂ© par toi, depuis le dĂ©but. Ce n’est que parce que notre amitiĂ© est devenue plus importante que j’ai fini par oublier que j’ai eu un coup de cƓur pour toi. Tout du moins, je pensais l’avoir oubliĂ© mais je suppose que ce qui vient de se passer est la preuve que non. » Je soupire lĂ©gĂšrement. Je ne t’en ai jamais parlĂ© parce que je ne voulais pas que tu te sentes mal Ă  l’aise ou que ça change quoi que ce soit entre nous, je continue sur le mĂȘme ton, jouant avec la dentelle de ma robe. Tu as toujours Ă©tĂ© spĂ©cial Ă  mes yeux, tu as toujours eu plus d’importance que quiconque. C’est juste que, voilà
 Tu m’as toujours plu et tu me plais encore, c’est tout. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 27 Avr - 1431 Je suis rassurĂ© sur le fait qu’il ne touchera pas Ă  ma famille. MĂȘme si je lui faisais confiance et le jugeais incapable d’entreprendre une telle action, je dois avouer ĂȘtre dĂ©pourvu de toute angoisse d’apprendre une telle nouvelle. Je peux souffler et avoir une peur en moins. Parce que mĂȘme si je le savais au fond de moi, je ne pouvais pas non plus l’affirmer car je ne me trouve pas dans le crĂąne de mon meilleur ami. Par moments, les intentions sont malsaines sans mĂȘme qu’on le sache. Sauf que je sais parfaitement que Cliff n’oserait jamis me faire un truc pareil ; il a beau ĂȘtre fou psychologiquement, il me respecte. Il ne s’attaquerait pas Ă  une adolescente, quoique presque adulte, au risque de dĂ©truire sa vie et la mienne. Il ne prendrait pas ce risque et cette responsabilitĂ©, de peur de me perdre et ne plus recevoir que de la haine de notre part. A moins qu’il ne tienne pas Ă  nous et nous ait tous les deux embobinĂ©s. Mais tout de mĂȘme, ça aurait pris trop longtemps – cela fait plusieurs annĂ©es que l’on se connaĂźt, je ne pense pas qu’il viendrait Ă  gĂącher notre relation seulement pour une question de sexe. Il est fou mais pas stupide. Cliff ne peut pas m’abandonner et me lĂącher, comme je suis incapable d’en faire de mĂȘme – seule cette limite pourrait retirer l’amitiĂ© que j’éprouve Ă  son Ă©gard, pour laisser place Ă  de la colĂšre, de la rancƓur et de la haine pure et dure. Avoir la parole de mon ami m’apaise, mais je n’ai pas pour autant le temps de lui tĂ©moigner. Sa chute arrive ensuite, il se retrouve rapidement Ă  terre et je le rejoins Ă  ses cĂŽtĂ©s sans rĂ©flĂ©chir plus d’une seconde. Je m’assure qu’il est en plein malaise, puis pose mes lĂšvres sur les siennes pour le sauver, lorsque je n’obtiens aucune rĂ©ponse et pense au dĂ©cĂšs proche de celui qui compte le plus pour moi. Ce qui s’en suit est trĂšs Ă©trange un vĂ©ritable baiser comme dans les films. Tout ce qui a de plus langoureux. Alors qu’il est mon a terminĂ© de m’embrasser et que je me lĂšve pour me reculer de ce qui est devenu un inconnu, il me rejoint. Il me rassure, pose sa main sur mon Ă©paule. Je suis incapable de le repousser. Tout d’abord car son geste m’apaise, et ensuite je n’en ai pas la moindre envie. Je sais parfaitement qu’il n’a pas l’intention de me faire du mal, alors je n’ai aucune raison d’échapper Ă  son contact. Toutefois, je ne peux m’empĂȘcher d’ĂȘtre totalement paniquĂ©, mĂȘme si je le regarde et m’imprĂšgne de sa tendresse infinie. Tu veux dire que
 Tu m’aimes, Cliff ? j’ose lui demander, un peu perturbĂ© par cette rĂ©vĂ©lation. Que
 Tu me caches ça depuis prĂšs de sept ans ? j’enchaĂźne mes questions, histoire d’y voir plus clair. » Je crois que je suis en train d’halluciner devant son silence de plusieurs annĂ©es. Peut-ĂȘtre qu’il ne ressent ça depuis pas trĂšs longtemps, mais d’aprĂšs ce qu’il me raconte, j’ai bien l’impression qu’il est attirĂ© par moi depuis dĂ©jĂ  quelques annĂ©es. Je suis suffisamment choquĂ© pour ne rien dire de plus, je dois trĂšs certainement le regarder avec de gros yeux. Je reste ahuri, j’ignore quoi rĂ©pondre et rougis quelque peu. Je bĂ©gaie lĂ©gĂšrement par l’étonnement et la gĂȘne ressentis. Je ne sais pas quoi en penser, alors je ne trouve pas les rĂ©ponses Ă  lui donner. Je tente pourtant de comprendre, de savoir s’il est seulement question d’un coup de cƓur ou d’une attirance, ou s’il s’agit bel et bien de sentiments dont nous sommes en train de un homme aussi beau, talentueux, doux et actif peut s’intĂ©resser Ă  un homme comme moi ? La question n’est pas qu’ils soient deux hommes, oh non cet Ă©lĂ©ment ne m’étonne aucunement. Cliff a toujours eu un grand penchant pour son sexe, il a toujours aimĂ© les garçons et ne s’en est jamais cachĂ© – encore moins auprĂšs de moi. Ce critĂšre ne m’a jamais perturbĂ©, je l’ai depuis le dĂ©but acceptĂ© tel qu’il est. C’est seulement que jamais je n’aurais cru qu’il puisse tomber sous mon charme. Son type habituel est sans doute des gars comme lui musclĂ©s, tatouĂ©s avec des jeans dĂ©chirĂ©s. Je m’habille souvent avec des pulls en laine, porte des jeans ou pantalons noirs, accompagnĂ©s de chaussures que l’on pourrait qualifier de classes. Je mesure un peu prĂšs la mĂȘme taille que lui cependant, je n’ai rien de vĂ©ritablement petit ; ma coiffure est banale, seuls mes yeux bleus Ă©tincelants pourraient plaire. Je suis mince avec un ventre lĂ©gĂšrement gonflé  Que pourrait-il donc trouver d’intĂ©ressant et de sĂ©duisant chez moi ? Il n’y a sincĂšrement rien qui puisse faire logiquement retourner un homme comme lui sur moi en pleine rue. A moins qu’il aime particuliĂšrement ce que je suis ma façon d’ĂȘtre, mon caractĂšre introverti et timide. Je ne comprends franchement pas comment j’ai pu lui plaire, tant sur un plan physique que je m’étonne au fin fond de mon crĂąne, tout en observant la tenue qu’il porte encore. Autant ce rose bonbon me faisait rire il y a deux minutes, autant elle me rĂ©pugne dĂ©sormais. Cette robe me dĂ©goĂ»te et me fait perdre toute envie de rire ; je n’arrive plus Ă  concevoir qu’il ait pu enfiler cette horreur. Retire cette robe s’il te plaĂźt
 je lui demande alors en le dĂ©visageant, tout en prenant un ton qui a pour but de le supplier. » Ce que je ne remarque pas en cet instant, c’est qu’il va se retrouver en boxer ou mĂȘme nu s’il se dĂ©shabille. Ce n’est pas une question de le voir sans vĂȘtement qui pose problĂšme, je l’ai dĂ©jĂ  vu Ă  plusieurs reprises en pleine nuditĂ©, mais ça risque de rendre la situation encore plus gĂȘnante et embarrassante qu’elle ne l’est dĂ©jĂ . A vrai dire, je crois que ce ne serait pas pire que de le voir vĂȘtu d’une robe rose bonbon normalement destinĂ©e aux enfants de sexe fĂ©minin. Tu es quelqu’un qui compte Ă©normĂ©ment pour moi. Je mentirais si je te disais que mon ex-femme et ma fille prennent plus de place que toi
 Mais je t’aime comme un ami
 Enfin je crois, Ă  vrai dire je ne me suis jamais posĂ© la question, je lui avoue finalement comme si ça avait une importance considĂ©rable de lui dĂ©clarer ce que j’éprouve Ă  son Ă©gard. » Je tente d’ĂȘtre le plus sincĂšre possible et il est vrai que mon meilleur ami est plus important que ma propre fille ou mon ex-femme. Je ne lui avais encore jamais dĂ©clarĂ©, tout simplement car j’en ai honte. Il est celui qui dicte ma vie sans mĂȘme le vouloir, qui me change involontairement et de maniĂšre positive. Il prend non seulement une part considĂ©rable de mon cƓur et de mon existence, mais en plus il est celui sur qui je me repose Ă  longueur de temps, et autour de qui ma vie se passe. Au travail, je suis en sa compagnie. A l’appartement, je suis en sa compagnie. Matin, midi et soir, nous sommes ensemble. Il nous arrive mĂȘme parfois de passer la nuit Ă  deux
 Un vrai couple, en rĂ©alitĂ©. Je ne pourrais pas me passer de lui, il a pris une trop grande place ; tout comme mon quotidien serait trĂšs perturbĂ© s’il venait Ă  disparaĂźtre. Mais de lĂ  Ă  dire que je l’aime sincĂšrement
 ? J’ai toujours pensĂ© qu’il Ă©tait seulement question d’affection et d’amitiĂ©, qu’on Ă©tait un peu comme des frĂšres insĂ©parables. Je tombe vĂ©ritablement de haut ce soir, jamais je n’aurais devinĂ© qu’il pouvait ressentir ce genre de choses Ă  mon Ă©gard. Et en pensant ce qu’il peut possiblement ressentir pour moi, Ă©trangement, sans savoir s’il est question de rĂ©ciprocitĂ© ou de la surprise qu’il provoque en moi, mon cƓur se met Ă  battre la chamade. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Ven 9 Mai - 1508 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș mon Doudou est quelque chose dont j’avais eu envie depuis bien des annĂ©es. J’ai toujours eu envie de poser mes lĂšvres sur les siennes, de dĂ©couvrir la sensation de sa bouche mouvant doucement contre la mienne. Je mentirais si je disais que je ne m’étais jamais imaginĂ© avec son corps sous le mien. Ce serait encore mentir que de dire que je n’avais jamais eu de pensĂ©es libertines Ă  son Ă©gard. Mais ce n’est en rien un mensonge que de le dissimuler Ă  celui qui est alors devenu mon meilleur ami. J’ai trĂšs vite compris que notre relation amicale Ă©tait plus importante que mes envies libidineuses concernant Theo-Chou. Et je ne voulais pas gĂącher ce qui nous liait Theodor et moi pour de simples idĂ©es dĂ©viantes Ă  son Ă©gard, parce que son amitiĂ© Ă©tait la chose la plus prĂ©cieuse Ă  mes yeux. Avec le temps, j’ai fini par oublier. Comme si j’avais cachĂ© tout ça dans un recoin trĂšs sombre de mon esprit, en espĂ©rant que ça passe ou que ça s’efface. J’ai laissĂ© ces sentiments lĂ , tout seuls et j’ai fait semblant de ne plus les voir. De ne plus les ressentir. Puis je me suis oubliĂ© dans toutes ces conquĂȘtes de passage dont je ne retenais jamais vraiment le nom. Parce que Theodor avait dĂ©jĂ  pris beaucoup de place dans mon existence et que ça ne laissait que peu de chance Ă  d’autres personnes d’y ĂȘtre. Mon univers tournait autour de lui, j’en Ă©tais conscient. Je ne m’étais juste pas rendu compte que c’était Ă  cause de ces foutus sentiments encrĂ©s en aprĂšs que notre baiser soit fini, j’ai encore la sensation de sa bouche sur la mienne. Comme une brĂ»lure. Comme une empreinte posĂ©e sur moi, Ă  jamais. Alors ça faisait donc ça, d’embrasser son meilleur ami ? Et de drĂŽles de papillons lĂ©gers comme du vent semblent danser Ă  l’intĂ©rieur de mon estomac, crĂ©ant des vagues de frissons qui dĂ©gringolent ma colonne vertĂ©brale. Ce n’est que le regard complĂštement paniquĂ© de mon Doudou qui me ramĂšne Ă  la rĂ©alitĂ©, me fait oublier la sensation de bien-ĂȘtre que je viens de ressentir pour la premiĂšre fois. Avalant ma salive avec difficultĂ©, je me dis alors que je viens sĂ»rement de tout gĂącher entre nous. MĂȘme s’il ne s’écarte pas violemment de moi comme si je le dĂ©goĂ»tais profondĂ©ment, je vois bien Ă  ses yeux que je suis devenu un vĂ©rtiable Ă©tranger pour lui. Comme s’il ne m’avait jamais connu. Comment si tout ce que nous avions vĂ©cu jusque lĂ  n’avait jamais existĂ©. Ne sachant que faire, je reste Ă  le fixer tout en priant mentalement pour qu’il comprenne que je reste avant tout son Cliff, son boulet de meilleur ami intenable et bordĂ©lique. Que rien ne change. Que je suis toujours le mĂȘme, malgrĂ© tout. Mais quand il me demande si je suis amoureux de lui, mon cƓur s’arrĂȘte de battre dans ma poitrine et ma respiration s’accĂ©lĂšre soudain. L’amour a toujours Ă©tĂ© quelque chose de trĂšs Ă©tranger pour moi. Comme quelque chose que j’aurais observĂ© de loin sans jamais oser m’en approcher. Je sais que je ne suis proche de personne comme je le suis de mon Doudou mais mettre le terme amour’ sur tout ce que je ressens pour lui me paraĂźt complĂštement farfelu. Tu sais comme moi que l’amour est un truc que je trouve grotesque et mĂȘme inutile, je rĂ©ponds doucement, yeux baissĂ©s sur mes mains. » C’est bien la premiĂšre fois que je me sens aussi peu confiant. Je perds de ma superbe, ma verve naturelle s’est envolĂ©e. J’ai fini de plaisanter. Étrangement, je sens que cette conversation est la plus sĂ©rieuse que je pourrais jamais avoir avec Theodor et, comme si tout mon ĂȘtre l’avait senti, pendant un instant j’ai stoppĂ© ma vellĂ©itĂ©. Mais la vĂ©ritĂ© c’est que si je devais choisir une personne avec qui passer le restant de mes jours, ce serait forcĂ©ment toi, j’avoue Ă  mi-mots, embarrassĂ© de me livrer de la sorte. C’est une Ă©vidence pour moi, ça l’a toujours Ă©tĂ©. Je me suis toujours vu, mĂȘme Ă  soixante-quinze ans, en ta compagnie. Toi, pas quelqu’un d’autre. » MĂȘme en le sachant hĂ©tĂ©rosexuel, mĂȘme en Ă©tant conscient qu’il finirait par se trouver quelqu’un avec qui construire une relation, j’ai toujours refusĂ© d’accepter le fait qu’il devrait un jour m’abandonner. C’est une pensĂ©e inconcevable pour moi. C’est impossible. Parce que je n’imagine plus ma vie sans lui dĂ©sormais. Tu m’as toujours acceptĂ©, avec mes qualitĂ©s comme mes dĂ©fauts. Et tu sais bien comme ils sont nombreux, j’ajoute dans un petit rire. Tu as toujours Ă©tĂ© lĂ . Et tu as toujours eu beaucoup plus d’importance que n’importe qui. Ça a toujours Ă©tĂ© toi, mon Doudou. Juste toi. » C’est un peu comme si je ne vivais qu’à travers lui, en fonction de lui. Un quotidien sans Theodor Ă  mes cĂŽtĂ©s serait inimaginable pour moi. Il est comme un bout de moi sans lequel je ne peux pas vivre rĂ©ellement. Être sans lui reviendrait Ă  me sentir incomplet. La bouche assĂ©chĂ©e, je croise le regard embuĂ© de dĂ©goĂ»t de mon meilleur ami posĂ© sur ma robe de princesse et je me sens alors ridicule dans cet accoutrement. Comme si je prenais enfin conscience de ma stupiditĂ© et de la laideur de ce rose posĂ© sur ma peau. Mal Ă  l’aise, je me tortille sur le canapĂ© avec la sensation que le tissu pourtant doux est en train de me dĂ©manger. J’ai la soudaine envie de me gratter, de me gratter jusqu’à m’en arracher la chair de mes doigts. Qu’est-ce qu’il m’a pris d’enfiler ce costume idiot ? Pourquoi je me suis tournĂ© en dĂ©rision de la sorte ? J’ai l’air d’un crĂ©tin. D’un crĂ©tin qui voulait impressionner son meilleur ami. Lui plaire aussi, peut-ĂȘtre. AprĂšs tout, Theodor est hĂ©tĂ©rosexuel. Et le seul moyen de lui plaire serait d’ĂȘtre une femme, non ? Comme s’il avait lu dans mes pensĂ©es, mon Doudou me supplie doucement de retirer ma robe. Dans un acquiescement, je fais un geste vers la fermeture Ă©clair quand je rĂ©alise que je ne serai qu’en boxer une fois la robe ĂŽtĂ©e. Et pour la premiĂšre fois, je me sens gĂȘnĂ©. Comme pudique. J’ai un nƓud au ventre de me retrouver presque entiĂšrement nu devant mon Theo-Chou. Le regard baissĂ©, je finis tout de mĂȘme par satisfaire la demande de mon meilleur ami et je me retrouve en simple sous-vĂȘtement. En temps normal, j’aurais ri de la situation. J’aurais sorti une blague moyennement drĂŽle ou mĂȘme une blague un peu coquine qui aurait fait rougir Theodor mais lĂ , je ne peux tout simplement pas. C’est comme si tous les mots se coinçaient dans ma gorge. Ils se pressent contre mes lĂšvres mais refusent de sortir. Je relĂšve alors les yeux vers lui quand mon Doudou m’explique que je suis sĂ»rement la personne la plus importante de sa vie – mon cƓur s’emballe quand je comprends que j’ai plus d’importance que sa propre fille Lou. À la fois intimidĂ© et pourtant ravi, un petit sourire conquis trĂŽne sur mes lĂšvres lorsque je le regarde. Jamais il ne me l’avait dit avant ça. Jamais. J’avais fini par apprendre Ă  le connaĂźtre et comprendre qu’il m’adorait mais je n’avais pas vĂ©ritablement conscience de l’importance que j’avais dans sa vie. Tu es plus important que tout le monde pour moi aussi, je rĂ©torque avec douceur. Tu sais, chaque fois que je pars en reportage, je suis toujours trĂšs angoissĂ© de te laisser. Je n’aime pas ça. Et pas seulement parce que je ne sais pas me dĂ©brouiller sans toi, mais surtout parce que j’ai toujours peur qu’il t’arrive quelque chose et que je ne sois pas lĂ  pour toi. Pour t’aider. J’ai beau sortir beaucoup, voir du monde, avoir des tas de conquĂȘtes chaque jour, je sais qu’il n’y a qu’un seul endroit oĂč je me sentirai bien. OĂč je me sentirai moi. Et cet endroit, c’est toi. Quand je reviens d’un reportage et que je te dis que tu m’as manquĂ©, c’est vrai. C’est mĂȘme sĂ»rement en-dessous de la vĂ©ritĂ©. » Je me suis toujours senti vide chaque fois que je partais, comme si je laissais une partie de moi avec lui. Et quand je revenais, j’avais toujours cette impression d’ĂȘtre au bon endroit, au bon moment. D’ĂȘtre lĂ  oĂč je devais ĂȘtre. Mais je sais que je ne peux pas t’attirer, je continue, ma voix devenue comme un peu plus basse et tĂ©nue. Je le sais et je ne te demande rien. AprĂšs tout
 je suis un homme, je conclus en riant faussement tout en dĂ©signant d’un geste de la tĂȘte mon corps tatouĂ© dĂ©vĂȘtu. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Sam 10 Mai - 058 Je reste encore bouche bĂ©e face Ă  mon meilleur ami, car jamais je n’aurais imaginĂ© qu’une telle situation puisse se produire. Je n’avais encore jamais pensĂ© qu’il puisse avoir un coup de cƓur pour moi, c’est certainement pour cette raison que j’en suis totalement bouleversĂ© et retournĂ© aujourd’hui. Si j’avais au moins eu des doutes par rapport Ă  ses sentiments, j’aurais pu me sentir moins choquĂ©, seulement je n’ai rien vu. Je suis mĂȘme en train de penser qu’il s’agit seulement d’un mauvais rĂȘve et que je vais bientĂŽt me rĂ©veiller. Tout est pourtant bien rĂ©el, je ne peux pas me tromper sur ce qui se passe devant mes yeux. Heathcliff m’a clairement embrassĂ© et s’est livrĂ© Ă  moi, c’est un fait et non un foutu rĂȘve. J’ai besoin de temps pour m’habituer Ă  cette nouvelle qui semble tout Ă  fait hallucinante et pas croyable. Si quelqu’un m’avait parlĂ© de mon meilleur ami en me demandant si un couple est envisageable entre nous, je lui aurais probablement ri au nez. Parce que j’ai toujours cru qu’une relation sentimentale entre lui et moi serait impossible et incongrue, non seulement car il a toujours Ă©tĂ© mon grand ami, mais aussi car je me suis toujours pensĂ© hĂ©tĂ©rosexuel. Ce qui m’agace au plus haut point chez Cliff, n’est pas tant qu’il soit dĂ©jantĂ© et dĂ©pensier, mais qu’il ne me dise pas clairement les choses. Je ne peux pas lui en vouloir car c’est dans sa nature. Il est fait ainsi, ça fait partie de lui. Seulement, il me connaĂźt un minimum il me semble, alors il sait pertinemment que ça me gĂȘne, car j’ai besoin de sincĂ©ritĂ© et de propos directs pour pouvoir comprendre les choses comme elles doivent ĂȘtre comprises. J’ai tellement tendance Ă  ĂȘtre naĂŻf et saisir les choses de travers, qu’il court un grand risque en m’expliquant ses sentiments avec confusion et de maniĂšre vague. Je prends conscience qu’il ne fait pas exprĂšs, pourtant je suis incapable d’accepter et d’apprĂ©cier ce trait de caractĂšre aujourd’hui. Je crois que sa rĂ©vĂ©lation a le don de me rendre de mauvaise humeur, alors je m’énerve, sans trop savoir pourquoi. Telle une femme enceinte ou qui a ses rĂšgles, victime de sa hausse en hormones. Et tu sais autant que moi que je dĂ©teste Ă  un point indĂ©finissable quand on ne me dit pas les choses clairement, je commence par lui faire comprendre que son cĂŽtĂ© imprĂ©cis m’agace en ce moment mĂȘme. Parce qu’aprĂšs je me fais des films, je pense trop et ça m’angoisse, je continue en lui rappelant les effets que le flou a sur moi. » En vĂ©ritĂ©, ne pas me dire les choses clairement ne mĂšne qu’à des consĂ©quences nĂ©gatives chez moi. Vaut mieux me dĂ©clarer les choses de façon directe, mĂȘme si ça doit me faire souffrir ou peur. Alors je crois que tu pourrais faire un petit effort et me dire si oui ou non tu es amoureux de moi ! Ou si c’est seulement une putain d’attirance ! je poursuis avec violence, sans prendre en compte ce qu’il peut ressentir actuellement. » Au fond, je m’en fiche, je dois avouer. Seul mon Ă©tat psychologique m’importe Ă  cet instant, car je suis certainement le plus perturbĂ© dans cette histoire. Et l’amour n’a rien d’inutile ou de grotesque, tu n’as juste jamais connu ce sentiment, je le prĂ©viens, en retrouvant ma douceur habituelle. » Je n’aime vraiment pas crier sur mon meilleur ami, c’est pourquoi j’use de ce ton de voix trĂšs rarement. J’évite de devenir mĂ©chant car je sais que je finirai par le regretter. Seulement, aujourd’hui, ça a Ă©tĂ© plus fort que moi il m’a poussĂ© Ă  bout, puis, il m’est difficile de ne pas m’adoucir en Ă©coutant Cliff utiliser les meilleurs mots pour m’évoquer. Dire qu’il me voit auprĂšs de lui jusqu’à ses 64 ans me rĂ©chauffe le cƓur, d’une maniĂšre tout Ă  fait inexplicable. Je lui ai toujours dit que j’aimerais retrouver quelqu’un, vivre avec elle jusqu’à la fin, au risque de l’abandonner. Peut-ĂȘtre qu’en rĂ©alitĂ© cette personne, c’est lui. AprĂšs tout, je me sens bien Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il a beau ne pas gĂ©rer notre appartement et ĂȘtre parfois dĂ©raisonnable, il a toujours respectĂ© la plupart de mes besoins, comme mes temps calmes oĂč je reste seul dans ma chambre. Pourtant, mĂȘme si je pourrais vivre Ă  ses cĂŽtĂ©s jusqu’à l’éternitĂ©, je ne pense que je pourrais ĂȘtre son amant. Rien Ă  voir avec le cĂŽtĂ© homosexuel qui ressortirait de moi, c’est plutĂŽt que je ne pourrais jamais accepter le cĂŽtĂ© volage de mon ami. Pas s’il advenait que nous formions un couple un jour ou l’autre. Écoute Cliff, je ne veux pas de quelqu’un d’infidĂšle qui couche de droite Ă  gauche Ă  longueur de temps
 J’accepte ça quand tu es mon ami parce que je n’ai pas mon mot Ă  dire, mĂȘme si j’aimerais te faire arrĂȘter vu que tu pourrais choper une merde Ă  tout moment. Mais je serais incapable de l’accepter en tant qu’amant. Je suis beaucoup trop jaloux pour ça, je lui explique doucement, d’une voix vraiment sincĂšre, lui montrant qu’avec toute la volontĂ© du monde, je ne pourrais pas l’aimer comme il est aujourd’hui. Alors ça ne pourrait jamais fonctionner entre nous deux, tu le sais autant que moi, je continue en reprenant son expression, pour faire de ma phrase une Ă©vidence. »Je peux faire ressortir plusieurs dĂ©fauts Ă  mon ami, comme il pourra m’en trouver beaucoup Ă©galement. Mais je ne pourrais jamais lui reprocher sa sincĂ©ritĂ©. Je n’ai jamais doutĂ© de lui quand il m’annonce que je lui manque lors d’un reportage, car j’ai toujours ressenti ce mĂȘme vide au creux de mon ventre. Sans lui, j’arrive difficilement Ă  vivre. Comme s’il me manquait quelque chose. Et effectivement quand il n’est pas prĂ©sent Ă  mes cĂŽtĂ©s, il me manque quelque chose. Mon meilleur ami, mon collĂšgue et mon colocataire. Il est toujours collĂ© Ă  moi alors forcĂ©ment lorsqu’il disparaĂźt, j’ai beaucoup de difficultĂ©s Ă  m’y habituer. Je sais que tu es sincĂšre, je lui dĂ©clare avec un fin sourire, content de comprendre qu’il n’a jamais menti sur le sujet du manque, et que j’ai par la mĂȘme occasion, bien supposĂ© durant ces annĂ©es. » En vient la phrase de Heathcliff, affirmant que de toute façon une relation plus qu’amicale entre lui et moi ne pourra jamais arriver, puisque je ne suis pas attirĂ© par les hommes. Il est vrai que j’ai toujours clamĂ© haut et fort que les femmes Ă©taient des anges tombĂ©s du ciel, mais pourtant je ne peux pas juger pour le sexe masculin, tout simplement car je n’ai jamais essayĂ©. Je n’en ai jamais eu envie non plus. AprĂšs tout, je n’ai jamais essayĂ© avec un homme. Alors je ne peux pas juger. Je ne peux pas dire si oui ou non j’aime ça, je commence par lui expliquer. » C'est au moment oĂč il retire sa robe de danseuse comme je lui ai demandĂ©, que je comprends que Cliff m'a toujours plu. Au moins, physiquement parlant. Il se retrouve en boxer et je jette un coup d’Ɠil discret, pour tenter de comprendre, de trouver une rĂ©ponse Ă  ce que ressent mon cƓur. Il est affreusement sexy. Je regrette de lui avoir demandĂ© un truc pareil, mais je suis trop effrayĂ© de lui dire quoi que ce soit Ă  ce sujet. Je prĂ©fĂšre dĂ©tourner le regard, comme si de rien n' plus, je ne suis pas douĂ© avec les sentiments et je n’ai jamais su les dĂ©tecter, alors je poursuis dans mes explications, afin que ses espoirs ne soient pas totalement brisĂ©s. Tu sais que j’ai rĂ©ellement compris mes sentiments quand mon ex-femme et moi avons fait l’amour pour la premiĂšre fois ? Je l’ai senti au fond de ma poitrine quand on l’a fait, je lui fais part d’un de mes souvenirs, envisageant la possibilitĂ© de comprendre mes sentiments Ă  son Ă©gard en faisant l’amour avec lui. » Ça paraĂźt stupide mais c’est pourtant vrai. Alors tu sais, je crois que je n’arrive pas Ă  comprendre mes sentiments moi-mĂȘme, je n’en ai pas tout de suite conscience. Il me faut du temps pour l’admettre moi-mĂȘme. Je veux dire, je ne suis sĂ»r de rien quand je te dis que tes sentiments ne sont pas rĂ©ciproques. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 11 Mai - 1202 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș ne suis pas homme Ă  me laisser perturber par une situation. Bien au contraire, je m’extirpe toujours des moments gĂȘnants avec une pointe d’humour ou un rire enfantin et je fuis toute conversation sĂ©rieuse quelle qu’elle soit. Je ne supporte pas tout ça. Je ne supporte pas de devoir ĂȘtre mature, rĂ©flĂ©chi. Je dĂ©teste me prendre la tĂȘte et raisonner comme un adulte. C’est bien trop fatigant ! Et, surtout, ça n’apporte que d’autres questions encore dont il faut trouver les rĂ©ponses. Alors j’ai toujours fait en sorte d’éviter ce genre de problĂšmes et, avec une certaine facilitĂ©, je continuais ma petite vie sans me soucier du lendemain. Sans devenir un vĂ©ritable adulte. Sans m’inquiĂ©ter de rien. C’était beaucoup plus simple ainsi, beaucoup plus agrĂ©able aussi. J’avais l’impression de vivre ma vie Ă  mille Ă  l’heure, de la brĂ»ler par les deux bouts. Et tant pis pour les dommages collatĂ©raux, l’important restait de ne pas me poser de questions superflues et inutiles. Le passĂ©, c’est le passĂ© et ça parasite le prĂ©sent ; l’avenir est une donnĂ©e dans la grande Ă©quation de la vie que nous ne contrĂŽlons pas. Alors autant se faire Ă  l’idĂ©e que nous n’avons de pouvoir sur rien durant notre existence et laisser les Ă©vĂ©nements se produire quand ils doivent se produire. C’est fou comme on se sent plus lĂ©ger et plus libre une fois que l’on a compris tout ça. Une fois que l’on a acceptĂ© le fait que nous ne sommes rien sur cette Terre, que d’infimes particules de poussiĂšre qui finiront de toute façon par aujourd’hui, tout ça me semble diffĂ©rent. Aujourd’hui, j’ai la sensation que c’est important. Que je dois faire preuve de maturitĂ© et de rĂ©flexion. Que je dois ĂȘtre adulte et non plus ce grand enfant qui refuse de grandir – et non plus ce Peter Pan des temps modernes. Je le sens jusque dans mes tripes. Ce moment est important. Je ne connais pas tellement les raisons d’une telle sensation inĂ©dite mais je le sens, c’est tout. C’est sĂ»rement parce qu’il s’agit de mon Doudou, et tout ce qui le concerne de prĂšs ou de loin est important pour moi, vraiment trĂšs important ; c’est peut-ĂȘtre parce qu’on parle de ces foutus espĂšces de sentiments que j’avais prĂ©fĂ©rĂ© enfouir tout au fond de mon cƓur, lĂ  oĂč personne ne les verrait plus, pas mĂȘme moi. Et maintenant qu’ils sont remontĂ©s Ă  la surface, je n’arrive pas Ă  les analyser. Je ne sais pas quoi en faire. C’est comme si je me retrouvais avec un Ă©norme gĂąteau pour dix personnes et que nous n’étions finalement que trois Ă  dĂźner. Je ne sais pas quoi en faire. Ils sont lĂ , se baladant joyeusement dans ma poitrine, sauvages et indomptĂ©s et je ne comprends rien Ă  ce qui est en train de se passer. Alors quand mon Doudou commence Ă  me crier dessus, mon sang se glace d’effroi dans mes veines et ma poitrine se resserre tout autour de mes poumons pour comme m’étouffer. Je n’aime pas du tout quand Theo-Chou me hurle dessus, quand il est en colĂšre aprĂšs moi. Je n’aime pas ça du tout. Ça me laisse une sensation trĂšs dĂ©sagrĂ©able au fond du cƓur et de mon ventre et je me sens mal. Je me sens mal parce que Theodor est trop important pour moi pour que je puisse ĂȘtre fĂąchĂ© avec lui. Je n’aime pas me fĂącher avec les gens, surtout pas avec mon meilleur ami. Avalant doucement ma salive, je pose sur lui un regard Ă  la fois terrifiĂ© et perdu. Comme un petit enfant. Je
 je ne sais pas, j’arrive finalement Ă  articuler avec difficultĂ©. » Je suis conscient que ce n’est pas lĂ  la rĂ©ponse qu’il attendait et j’ai peur qu’il ne soit encore plus Ă©nervĂ© aprĂšs moi. Mais c’est pourtant la vĂ©ritĂ© – je ne sais pas. Et je n’arrive pas Ă  expliquer tout ce qui semble se bousculer Ă  mon esprit dans un dĂ©sordre total et abrutissant. Je ne sais pas, je rĂ©pĂšte comme si ça allait l’adoucir de comprendre que je fais des efforts pour essayer de lui donner une rĂ©ponse la plus claire possible. Je suppose que c’est bien plus qu’une simple attirance sinon je t’aurais dĂ©jĂ  mis dans mon lit comme toutes celles et ceux avec qui je couche
 » Si j’avais eu ce dĂ©sir Ă  une Ă©poque qui me paraĂźt aujourd’hui lointaine, j’ai trĂšs vite compris que ma relation avec mon Doudou pourrait ĂȘtre bien plus que ça. Bien plus qu’une simple baise et que je pourrais en ĂȘtre heureux. Et je l’ai Ă©tĂ©. Je l’ai Ă©tĂ© parce que mon amitiĂ© avec Theodor a sĂ»rement Ă©tĂ© la relation la plus sincĂšre, la plus profonde que je n’ai jamais vĂ©cue. Mais de lĂ  Ă  parler de
 d’amour, je ne sais pas, je continue dans un filet de voix, comme si je redoutais Ă  tout moment qu’il crie Ă  nouveau. Tu le dis toi-mĂȘme, je n’ai jamais aimĂ©. Je ne suis jamais tombĂ© vĂ©ritablement amoureux, je ne me suis jamais posĂ©. Comment est-ce que je suis censĂ© savoir ce que ça fait d’ĂȘtre amoureux ? Comment est-ce qu’on se sent quand on est amoureux ? Qu’est-ce qu’on ressent ? » Et voilĂ , une flopĂ©e de questions sans rĂ©ponse qui vient me hanter, envahir mon crĂąne de leur cacophonie assourdissante. Tout ce que je dĂ©teste. Parce que je sais pertinemment que je n’arriverai pas Ă  faire le tri dans toutes ces pensĂ©es hĂ©tĂ©roclites et agaçantes. Mais s’il s’agit d’avoir une personne prĂ©fĂ©rĂ©e, de vouloir son bonheur et la voir sourire, s’il s’agit d’avoir toujours une mĂȘme personne dans ses pensĂ©es, s’imaginer avec elle au quotidien et mĂȘme dans l’avenir, s’il s’agit d’ĂȘtre heureux Ă  ses cĂŽtĂ©s, s’il s’agit de toujours vouloir ĂȘtre avec elle, s’il s’agit de l’accepter pour ce qu’elle est et de ne jamais lui demander de changer, j’énumĂšre doucement, les sourcils froncĂ©s sous la concentration. Alors je suppose que c’est ça. » J’ai un lĂ©ger haussement d’épaules, sans savoir quoi conclusion me laisse un goĂ»t Ă©trange au fond de la gorge et mon cƓur semble s’emballer dans ma poitrine. Mais je comprends bien que, quoi que je fasse, Theodor ne sera jamais attirĂ© par moi. S’il m’accepte comme je suis dans notre amitiĂ©, avec mes gamineries, mon bordel et mes coucheries, il ne saurait le tolĂ©rer dans une relation plus sĂ©rieuse. Je crois que je le savais, je crois que je me suis toujours doutĂ© que mon Doudou Ă©tait quelqu’un qui dĂ©sirait l’exclusivitĂ© mais le fait est que l’entendre le dire pour de vrai provoque en moi une sorte de douleur aiguĂ« au creux de mon estomac. Mais je le comprends. AprĂšs tout, il mĂ©rite mieux qu’un vulgaire grand enfant de quarante-cinq ans qui papillonne Ă  longueur de temps. Ça le rendrait malheureux – et je ne veux pas qu’il soit malheureux. Quelque part, je me dis que je ne suis pas fait pour lui et que parler de tout ça Ă©tait une erreur. J’aurais juste dĂ» continuer de faire le mort puis me relever en hurlant Surprise ! Je suis toujours en vie ! » avec un grand sourire joyeux et notre vie aurait repris son cours normalement. Mais bien sĂ»r, je suis de nature incontrĂŽlable et imprĂ©visible. MĂȘme moi, je n’avais pas prĂ©vu tout ça. Oui, je sais, j’admets alors Ă  voix basse sans pouvoir le prendre avec le sourire cette fois-ci. » J’ai pourtant toujours pris chaque critique avec joie et cette indiffĂ©rence presque insolente qui en Ă©nervait plus d’un mais je dois bien avouer que les mots de mon Doudou me restent aujourd’hui en travers de la gorge. C’est mĂȘme plus douloureux que je ne l’aurais imaginĂ©. Et je n’essaye mĂȘme pas de faire bonne figure. Je me sens juste stupide, honteux et gamin. Je n’ai que pour seule envie de m’enfermer dans ma chambre et me remettre Ă  mes crĂ©ations de petites figurines pour tout n’est que lorsque Theodor me raconte un peu de son histoire avec son ex-femme que je retrouve un semblant de sourire. Relevant les yeux vers lui, les sourcils quelque peu haussĂ©s et l’air intriguĂ©, je ne sais pas exactement s’il se rend compte de ce qu’il est en train de me confier. De cette Ă©norme perche qu’il est en train de me tendre et que je me ferais un plaisir de saisir si je n’avais pas peur de me prendre le revers de bĂąton dans la foulĂ©e. Attends, tu veux dire que
 je tente maladroitement, gigotant sur le siĂšge du canapĂ©. » J’hĂ©site une minute, pas certain que ce soit la bonne dĂ©marche Ă  suivre mais je me dis que si je ne tente rien maintenant, je le regretterai sĂ»rement plus tard. Alors peut-ĂȘtre qu’on pourrait essayer ? Toi et moi, je lĂąche, mes yeux fixĂ©s dans les siens. Peut-ĂȘtre que si on le fait ensemble alors tu sauras ? » Je me rapproche lentement, viens poser une main cĂąline sur la joue de mon meilleur ami. Je serai trĂšs doux, tu dois avoir confiance en moi, je souffle avec tendresse. Je sais qu’une premiĂšre fois est angoissante mais je serai avec toi alors tu n’as pas Ă  t’inquiĂ©ter. On ira doucement, promis. » Je me penche et dĂ©pose un baiser dans le creux de sa nuque parfumĂ©e. J’ai dĂ©jĂ  senti son odeur au moins un million de fois, mais goĂ»ter sa chair blanche est autrement plus grisant, plus dĂ©routant aussi. C’est nouveau et familier en mĂȘme temps. Comme si je connaissais dĂ©jĂ  tout ça alors que je dĂ©couvrais pour la premiĂšre fois la texture de sa peau laiteuse sous ma bouche. Remontant doucement jusqu’à la ligne de sa mĂąchoire cependant qu’une de mes mains dĂ©fait lentement les premiers boutons de sa chemise, je prends soin d’agir sans prĂ©cipitation aucune. Contenant ce dĂ©sir brĂ»lant qui chauffe mes reins, je fais attention aux rĂ©actions de mon Doudou sans aller trop vite pour ne pas l’effrayer inutilement. Alors, qu’est-ce que tu en dis ? je souffle doucement, mon visage alors tout proche du sien. On essaye ? »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 11 Mai - 1329 Heathcliff n’y connaĂźt rien en l’amour, alors pourrais-je lui en vouloir de ne pas ĂȘtre clair ? Je ne me suis pas emportĂ© parce qu’il ne met pas de mots sur ses sentiments, mais parce que la situation me bouleverse complĂštement. Elle a le don de me rendre hystĂ©rique, de faire en sorte que je n’y comprenne rien Ă  cette histoire. Pourtant mon meilleur ami se rattrape en me voyant aussi Ă©nervĂ© et il commence Ă  faire des efforts, Ă  tenter d’expliquer ce qu’il ressent. ForcĂ©ment, c’est quelque chose de difficile pour lui, puisqu’il ne rĂ©flĂ©chit jamais, ne fait pas vraiment attention Ă  ses Ă©motions et ses sentiments. Je vois bien l’effort qu’il entreprend pour tenter de respecter mon dĂ©sir d’avoir un peu de clartĂ© dans cette situation. Merci, Cliff, je le remercie pour avoir essayĂ©, d’un ton absolument calme et Ă  l’aide d’uns sourire. » Je me suis totalement radouci face Ă  son visage perdu et enfantin, devant sa tentative et devant mon espoir rĂ©alisĂ©. Je ne sais toujours pas s’il m’aime rĂ©ellement ou non, mais je sais au moins qu’il ne s’agit pas seulement d’une attirance, qu’il existe plus entre lui et moi. C’est dĂ©sormais Ă  moi de l’aider dans cette tĂąche difficile, de lui expliquer en quelques mots ce qu’est l’amour. Selon moi, c’est indescriptible et c’est une succession de bonheur, d’évĂ©nements heureux, mais je me dois d’ĂȘtre un peu prĂšs clair. Tout du mois, essayer. Quand j’étais amoureux de mon ex-femme, je pensais tout le temps Ă  elle. Je me voyais avec elle jusqu’à la fin de ma vie, j’avais ces espĂšces de battements irrĂ©guliers quand on s’embrassait ; et quand on faisait l’amour, c’était une sensation encore plus intense. Toutes les informations que tu donnes Ă  propos de moi, c’était exactement ça avec mon ex-femme, je lui dĂ©clare sans lui montrer clairement qu’il y a de fortes chances qu’il soit tombĂ© amoureux de moi. » J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que ça n’arrive jamais, comme lui. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© qu’il me dise le contraire, mais c’est ainsi et on doit faire proposition d’Heathcliff a le don de me paniquer et rendre mes pensĂ©es tout Ă  fait incohĂ©rentes et embrouillĂ©es. J’ignore quel comportement je suis censĂ© adopter, mais aussi quelle rĂ©action lui offrir. Je ne sais pas si c’est une bonne idĂ©e de lui accorder cette nouvelle envie, mais aprĂšs tout c’est bel et bien moi qui l’aie incitĂ© Ă  obtenir une telle pensĂ©e. Son imagination s’est dĂ©veloppĂ©e et il a pris le cas de ma femme pour en faire le sien. AprĂšs tout, il a raison. Je pourrais dĂ©couvrir mes sentiments Ă  son Ă©gard en entreprenant la mĂȘme action. Je pourrais tomber amoureux de lui lorsqu’il me fera l’amour. Je me dĂ©cide alors de me jeter dans la gueule du loup, d’affronter ces sentiments peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  en moi et d’obtenir la vĂ©ritĂ© grĂące Ă  l’acte sexuel. Il est mon meilleur ami et ça pourrait bien Ă©videmment tout gĂącher entre nous, mais de toute maniĂšre, la situation est dĂ©jĂ  assez complexe pour ne pas ressentir la moindre gĂȘne Ă  son regard. Il me semble que nous avons tous les deux besoin d’entreprendre cette action, pour avoir les idĂ©es plus claires et connaĂźtre la vĂ©ritable nature de notre relation. J’ai besoin de le faire, pour prendre conscience de mes sentiments, mais aussi des parts cachĂ©s de mon propre ĂȘtre. Si je prends du plaisir en compagnie de Heathcliff, alors mon hĂ©tĂ©rosexualitĂ© que je pensais acquise et vraie, ne se transformera simplement comme un vĂ©ritable mensonge depuis le dĂ©but. J’ai, en effet, besoin de me connaĂźtre davantage, comme si j’étais devenu un Ă©tranger depuis la rĂ©vĂ©lation de mon meilleur ami. D’accord, faisons-le, je lui dĂ©clare avec un sourire Ă  la fois tendre et peu assurĂ©, avant de reprendre pour lui donner mes conditions. J’aimerais seulement que tu respectes deux trois petites choses
 J’aimerais que ça se fasse dans mon lit, parce que je n’ai pas envie d’ĂȘtre rĂ©duit Ă  une simple proie. J’aimerais que ce soit toi qui t’occupe de tout ça, j’aimerais que tu ne touches pas la partie basse de mon corps. J’aimerais que tu laisses la couverture sur nous quand on le fera, je ne veux pas que tu me regardes
 Tout nu, je lui explique avant qu’il ne fasse quoi que ce soit de trĂšs gĂȘnant pendant le coĂŻt. » Je ne me suis jamais dĂ©shabillĂ© devant Heathcliff, alors ça m’est difficile de lui offrir ma nuditĂ©. Pourtant, je le fais quand mĂȘme, parce que j’ai confiance en lui et lui offre mon cƓur le temps d’une nuit. Il me sentira nu contre lui, mais n’aura pas la possibilitĂ© de toucher entiĂšrement mon corps, ni mĂȘme de l’observer dans les moindres recoins. Je n’ai pas envie que ça se fasse de cette maniĂšre, car je serais trop mal Ă  l’aise le lendemain. Je n’arriverais pas Ă  supporter le fait que je n’ai pas un corps sublime comme le sien, que je sois ridicule Ă  cĂŽtĂ© de lui. C’est vrai, j’ai dĂ©jĂ  vu mon ami dĂ©vĂȘtit et je peux affirmer qu’il a un beau corps. Je m’étais pourtant empĂȘchĂ© de l’observer, mais c’était plus fort que moi. Cliff a cette aura qui fait en sorte qu’on pose le regard sur lui, c’est instinctif, plus fort que nous. Il nous attire d’une façon incroyable, mais surtout qu’il est en train de m’embrasser la nuque et dĂ©boutonner ma chemise, je ne peux m’empĂȘcher de soupirer de plaisir. Depuis combien de temps je ne m’étais pas senti dĂ©sirĂ©, aimĂ© ? Depuis dix ans, exactement. Dix ans que je n’ai pas fait l’amour, dix ans que je ne me suis pas dĂ©shabillĂ© devant quelqu’un. C’est pourquoi je tiens Ă  ce qu’il respecte mes consignes, car sinon je ne pourrais pas me comporter normalement avec lui lors des prochains jours. Je ne fais aucun geste, reste droit comme un piquet sans trop savoir quoi faire. Je le laisse me caresser de sa bouche, apprĂ©ciant Ă©trangement son contact Ă  la fois humide et doux. Il pique lĂ©gĂšrement avec sa barbe, mais ça n’a rien de dĂ©sagrĂ©able, au contraire j’aime beaucoup. Mon ventre se tord lĂ©gĂšrement, parce que le cou a toujours Ă©tĂ© un point sensible. Est-ce qu’il le sait ? Est-ce que je lui ai dĂ©jĂ  dit ? Une fois les informations donnĂ©es, nous nous levons tous les deux pour nous diriger dans mon espace personnel. Le faire Ă  l’intĂ©rieur a une grande signification ; non seulement je lui laisse mon cƓur pour la soirĂ©e, mais en plus je le laisse pĂ©nĂ©trer dans mon endroit personnel. Dans les deux sens du terme. La chemise n’est pas encore entiĂšrement ouverte, mais je prends le soin de la retirer aprĂšs m’ĂȘtre faufilĂ© entre les draps. Je laisse la couverture poser jusqu’à mon cou, attendant que mon ami me rejoigne. Je n’ai mĂȘme pas retirĂ© mon pantalon, je suis vraiment effrayĂ©. Pourtant j’ai confiance en lui et je sais parfaitement qu’il sera doux, je n’ai mĂȘme aucun doute lĂ -dessus. Je sais qu’il prendra soin de moi et tentera d’ĂȘtre le plus tendre et rassurant possible – et je sais qu’il y arrivera. Mais je n’ai pas fait l’amour depuis dix ans, je n’ai mĂȘme pas bandĂ© depuis dix ans, alors j’ai peur que ça ne dure vraiment pas longtemps. J’ai peur que ça gĂąche de tout, j’ai peur de ma premiĂšre fois avec un homme. J’ai peur que ça fasse souffrir, j’ai peur qu’il touche cet endroit, que je n’aurais jamais pensĂ© que quelqu’un puisse toucher – mise Ă  part mon proctologue. N’oublie pas que je ne suis pas comme les autres
 je lui souffle lorsqu’il prend place Ă  cĂŽtĂ© de moi. » C’est comme une sorte d’éniĂšme condition. Une envie de ne pas ĂȘtre comme tous ses autres partenaires, une envie de me sentir spĂ©cial Ă  ses yeux, mĂȘme pendant que nous ferons l’amour. Je n’ose pas le toucher ; dĂ©couvrir un corps d’homme de mes mains, autre que le mien, risque de me perturber. Encore plus s’il s’agit de celui de mon meilleur ami. Alors je me dĂ©cide de ne pas bouger, de rien faire, et d’attendre qu’il intervienne. Oui, il saura quoi faire, il a l’habitude aprĂšs tout. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Sam 17 Mai - 1353 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș ne suis pas habituĂ© Ă  voir Theodor s’énerver contre moi. Il aurait pourtant toutes les raisons du monde d’ĂȘtre Ă©nervĂ© contre moi chaque jour – je suis bordĂ©lique, incontrĂŽlable comme un gosse, immature, jamais sĂ©rieux et je lui fais honte Ă  notre travail sans mĂȘme en Ă©prouver le moindre remord parce que je ne pense qu’au fait que je suis avec lui et que le monde autour de nous n’existe pas pour moi. Ce n’est pas calculĂ©, c’est rĂ©ellement innocent et je ne cherche jamais Ă  l’embarrasser. Je suis juste bien plus dĂ©monstratif que la plupart des gens et je ne peux m’empĂȘcher de rĂ©clamer un cĂąlin ou un bisou chaque fois que je le vois. C’est instinctif. Comme si j’en avais besoin, toujours. Comme si je n’étais jamais satisfait de tout ce que je lui rĂ©clamais. Alors le voir aussi colĂ©rique, le visage dĂ©formĂ© par l’angoisse, me fait comprendre que le moment est important. Que je dois faire de rĂ©els efforts pour une fois. Je n’ai pas pour habitude de passer du temps Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  choisir mes mots avec soin mais je ne refuse jamais rien Ă  mon Doudou aussi fais-je l’effort d’expliquer cette myriade de sentiments confus qui m’animent depuis bientĂŽt sept longues annĂ©es. Mais c’est difficile d’expliquer quelque chose que je ne comprends pas moi-mĂȘme. C’est difficile parce que je sais que, du moment oĂč je saisirai le sens de tout ça, j’aurai peur. Je serai envahi par l’angoisse et je ne saurai pas quoi en faire, pas comment rĂ©agir face Ă  tout ça. Je serai submergĂ© par tout un tas de sensations nouvelles, sans comprendre ce qui m’arrive. Et je n’aime pas ça. Je n’aime pas la sensation d’ĂȘtre vulnĂ©rable, d’ĂȘtre vĂ©ritablement touchĂ© en plein cƓur. C’est effrayant et je sais que je serai complĂštement dĂ©muni face Ă  ce que je ressens rĂ©ellement pour Theodor. Une part de moi souhaite ne jamais le savoir ; une autre a envie de comprendre parce que peut-ĂȘtre que tout ça est bien rĂ©el au fond. Et je ne sais pas laquelle de ces moitiĂ©s de moi est la plus importante. Tout ce que je sais, c’est que l’angoisse prendra le pas sur tout le reste une fois mon cƓur mis vĂ©ritablement Ă  nu. Et petit Ă  petit, je comprends que mes sentiments pour mon Doudou sont peut-ĂȘtre plus profonds que je ne le pensais auparavant. Jusque lĂ , je m’étais toujours dit que, de toute façon, rien ne serait possible avec lui parce qu’il Ă©tait hĂ©tĂ©rosexuel mais Ă©galement encore engluĂ© dans le souvenir de son ex-femme. Je ne sais pas trop s’il est encore amoureux d’elle, s’il ressent encore quoi que ce soit Ă  son Ă©gard. Je sais seulement que son histoire avec elle l’a marquĂ©. ProfondĂ©ment. En mĂȘme temps, je suppose que se marier avec quelqu’un, avoir un enfant avec cette mĂȘme personne a de quoi vous laisser des cicatrices Ă  vie. Et le fait qu’il soit un timide maladif ne lui donne pas beaucoup de chances de se laisser approcher par une autre femme. Quelquefois, j’aimerais pouvoir me glisser dans son esprit pour l’aider mieux et le sortir de sa coquille. Il est comme ces chenilles qui se transforment en chrysalide avant de devenir papillons majestueux et libres. Sauf que Theo-Chou semble coincĂ© Ă  l’état de coquille et ne pas vouloir en sortir par peur du monde extĂ©rieur. Pourtant, il ferait un beau papillon. C’est la conclusion que j’ai tirĂ©e avant que mon meilleur ami ne parle de sa façon assez Ă©trange de se rendre compte de ses propres sentiments. J’aurais dĂ» prendre le temps d’y rĂ©flĂ©chir et ne pas me prĂ©cipiter tout droit dans un fossĂ© qui peut s’avĂ©rer dangereux mais je n’ai jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ© pour les rĂ©flexions. Bien au contraire, je suis du genre Ă  suivre ma premiĂšre intuition quelles qu’en soient les consĂ©quences. C’est donc avec un naturel presque intolĂ©rable que je lui ai proposĂ© de faire l’amour avec lui pour qu’il comprenne ce qu’il ressent rĂ©ellement Ă  mon Ă©gard. C’est Ă  la fois une façon de l’aider et aussi une chance pour moi de satisfaire ce dĂ©sir qui m’avait frappĂ© dĂšs nos premiĂšres rencontres. Je n’oublie pourtant pas qu’il reste cet ĂȘtre trop important Ă  ma vie et je ne pense pas mĂȘme au fait que ça pourrait absolument tout gĂącher entre lui et moi, trop absorbĂ© par l’éventualitĂ© de retrouver son corps nu sous le mien. C’est comme si je n’avais plus que cette idĂ©e en tĂȘte. Je suis un peu comme la FĂ©e Clochette, trop petite pour ĂȘtre envahie par plus d’un sentiment Ă  la fois. MĂȘme si Theodor est et restera Ă  jamais celui qui est au-dessus de tout le monde dans mon existence. Je te le promets, je lĂąche doucement avec un sourire rassurant lorsqu’il Ă©numĂšre une liste de conditions Ă  notre acte. » Je vois combien ça le panique. Il est loin d’avoir cette mĂȘme habilitĂ© que moi Ă  se couper de toutes pensĂ©es angoissantes et dĂ©rangeantes. Bien au contraire, il est le cerveau de nous deux. Celui qui rĂ©flĂ©chit pour nous deux, celui qui pense. Celui qui prĂ©voit et anticipe alors que je suis celui qui agit avant mĂȘme de laisser mon cerveau se mettre en marche. Un peu comme ces cow-boys qui tirent avant mĂȘme d’interroger un bandit, dans ces vieux westerns avec John Wayne. N’aie pas peur, mon Doudou, je souffle, ma bouche contre son cou parfumĂ©. Fais-moi confiance, tout ira bien. Tout se passera bien. » Je sens dĂ©jĂ  son corps rĂ©agir Ă  mes baisers, j’entends ce petit soupir discret qui s’échappe de ses lĂšvres. Et malgrĂ© toute cette envie qui semble brĂ»ler en moi, je fais attention d’ĂȘtre trĂšs prudent et prĂ©cautionneux. Comme s’il Ă©tait un objet fragile et qu’un geste trop brusque allait le briser. Et quelque part, c’est un peu le cas. Theodor est fragile et je dois faire attention Ă  ne pas le briser. Lorsqu’il se lĂšve du canapĂ©, je le suis sans un mot jusqu’à sa chambre avec un drĂŽle de nƓud au ventre. MĂ©lange d’excitation et d’apprĂ©hension, je ne sais pas trop comment examiner cette sensation inĂ©dite. Tout semble si nouveau ce soir que je ne sais plus oĂč donner de la tĂȘte. MĂȘme me retrouver dans sa chambre me paraĂźt tout nouveau alors que j’ai dĂ©jĂ  dĂ» y pĂ©nĂ©trer plus d’une centaine de fois depuis notre dĂ©mĂ©nagement Ă  New-York – et parfois mĂȘme sans son autorisation. Comme hypnotisĂ©, je le regarde qui enlĂšve sa chemise et se glisse sous ses couvertures avec rapiditĂ©, son pantalon toujours autour de lui. Je ne fais aucune remarque et me dĂ©shabille Ă  mon tour, ne restant simplement qu’en sous-vĂȘtement pour ma part. C’est drĂŽle, j’ai un peu l’impression de me retrouver puceau Ă  nouveau, comme si je dĂ©couvrais les plaisirs du sexe pour la toute premiĂšre fois. Cette rĂ©flexion me fait un peu sourire mais je n’ose pas la partager avec mon Doudou, de peur de le mettre encore plus mal Ă  l’aise qu’il n’est dĂ©jĂ . Je le rejoins dans ses draps Ă  la douce odeur de lessive et je reste un instant sur le flanc Ă  l’observer. Tu as toujours Ă©tĂ© diffĂ©rent de tous les autres, je rĂ©torque avec aplomb, n’ayant aucun doute quant Ă  l’importance de The-Chou pour moi. Tu as toujours Ă©tĂ© au-dessus de tout le monde. Plus spĂ©cial que tout le monde. Tu es mon Doudou, et personne d’autre que toi ne le sera jamais. » Je souris avec douceur, passe une main dans les mĂšches brunes de Theodor qui reste immobile, comme paralysĂ© sur son matelas. Je me penche alors vers lui, pose Ă  nouveau mes lĂšvres contre les siennes dans un baiser plein de lenteur et d’attention. Je dois serrer les poings pour ne pas partir trop vite dans l’exploration de son corps Ă  moitiĂ© nu contre le mien. C’est comme tout rĂ©apprendre une nouvelle fois, comme si c’était diffĂ©rent avec lui. C’est Ă©trange. Je ne m’attendais pas Ă  ce que ce soit si nouveau alors que je couche avec tant d’autres. Est-ce parce que c’est avec mon Doudou que ça me paraĂźt si diffĂ©rent ? Je dĂ©cide de ne pas y rĂ©flĂ©chir plus et me positionne au-dessus de lui avec lenteur, prenant garde Ă  toujours avoir la couverture recouvrant nos deux corps. Tous mes gestes semblent dans la retenue, comme si je contenais mes propres rĂ©actions de peur de l’effrayer. Je dĂ©rive une nouvelle fois dans le creux de son cou, mordillant lĂ©gĂšrement le lobe de son oreille au passage. Je peux t’enlever ton pantalon ? Juste le pantalon pour le moment, si tu veux, je demande dans un souffle chaud. » Une de mes mains caresse son bras du bout des doigts, remonte jusqu’à son Ă©paule. Sa chair est blanche et pĂąle comparĂ©e Ă  la mienne plus bronzĂ©e. J’ai le droit de te caresser ici ? je continue dans mes demandes cependant que ma paume continue son exploration jusque ses pectoraux finement dessinĂ©s. Et lĂ  aussi ? » La pulpe de mes doigts vient de descendre un peu plus bas sur son ventre plat. Tu es trĂšs beau, tu sais, je commente avec un sourire tendre en remontant mon regard jusqu’à ses yeux flous. En tout cas, moi, je te trouve trĂšs beau. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Mer 21 Mai - 2323 Je connais un minimum mon meilleur ami pour dire qu’il ne me fera jamais souffrir. Pas volontairement, en tout cas. Il n’a jamais eu pour intention de me blesser, mĂȘme lorsqu’il se la joue bordĂ©lique, rend mon t-shirt rose alors qu’il Ă©tait blanc
 C’est seulement dans sa nature, alors je n’ai aucun doute sur le fait que lui offrir mon cƓur pour cette nuit reste une bonne idĂ©e. En vĂ©ritĂ©, il est le seul Ă  qui je pourrais le donner au jour d’aujourd’hui. Je n’ai pas de vĂ©ritables amis dans mon entourage, mise Ă  part lui ; je n’ai pas non plus de vĂ©ritable famille, mise Ă  part lui. Mon ex-femme m’a complĂštement oubliĂ© et je n’ai pas la moindre nouvelle Ă  part quand il s’agit de s’organiser avec notre fille ; quant Ă  cette derniĂšre, Lou, elle ne m’a jamais apprĂ©ciĂ©. Je pense beaucoup Ă  elle et je l’aime Ă©normĂ©ment – elle est tout de mĂȘme les fruits de mes entrailles, pourtant mon ami prend plus de place dĂ©sormais. Heathcliff est dĂ©sormais mon tout, alors c’est d’une logique considĂ©rable que cet organe lui revient. J’ignore si mes sentiments s’avĂ©reront rĂ©ciproques, mais au point oĂč j’en suis, je sais que je ne trouverai jamais quelqu’un d’autre dans ma vie. Alors autant la consacrer Ă  celui qui m’est si cher, qui m’apporte tant dans mon existence. Il me semble qu’il est le mieux placĂ© pour comprendre que deux amis vivant ensemble jusqu’à la fin n’a rien d’étrange, puisque nous sommes le tout de l’autre. Je crois que si Cliff disparaissait de ma vie, je serais incapable de m’en remettre. Je ne fonctionne pas son lui ; je suis le robot et il est la manette qui permet de me faire bouger. Je suis incapable de vivre sans, il est dĂ©sormais indispensable Ă  ma vie. Alors quelle est la vraie suite logique, aprĂšs le fait qu’il soit mon meilleur ami, mon colocataire et mon collĂšgue ? Sans doute qu’il partage entiĂšrement ma vie, qu’il devienne quelque chose de plus concret. Et Ă  vrai dire, je ne suis pas effrayĂ©, je me fais Ă  cette idĂ©e parce qu’elle me paraĂźt tout bonnement parfaite. Heathcliff est l’ĂȘtre idĂ©al ; seule son infidĂ©litĂ© devrait ĂȘtre modifiĂ©e. Mais encore une fois, je peux lui pardonner il n’a jamais connu l’amour, n’a jamais eu de compagnon, alors comment aurait pu t-il apprendre ces rĂšgles liĂ©es au couple ? Non, Cliff est beaucoup trop innocent et je ne peux m’empĂȘcher de l’accepter tel qu’il est. C’est vrai qu’il est chiant par moments, mais bordel que je l’aime. Pour ces diffĂ©rentes raisons, je suis dans l’obligation de lui faire confiance. Je n’ai pas peur de lui offrir cette part de moi, je suis persuadĂ© qu’il en prendra soin. J’ai l’impression qu’il comprend l’importance que ce don a, mais aussi l’importance que ça a Ă  mes yeux. Ce n’est rien pas, ça signifie beaucoup. Je ne ferai pas ça pour n’importe qui ; je vais m’offrir Ă  lui alors qu’une seule personne en a eu le droit. J’ignore s’il parvient Ă  comprendre ce fait ; pas qu’il soit stupide, mais mon ami est souvent bien trop innocent et Ă©loignĂ© de la rĂ©alitĂ© qu’il en vient Ă  en ĂȘtre totalement dĂ©connectĂ©. Heathcliff est dĂ©finitivement Ă©trange, mais je suppose qu’une phrase toute simple en guise de rĂ©pondre ne lui demandera pas Ă©normĂ©ment d’efforts de comprĂ©hension. J’ai confiance, je souffle alors qu’il parcoure ma nuque de sa bouche chaude. » Oui, j’ai confiance en lui comme je n’ai jamais eu confiance en quelqu’un. Je lui fais une confiance aveugle et j’espĂšre qu’il a au moins conscience de ça. Nous finissons rapidement dans ma chambre, ou plutĂŽt dans mon lit, avec quelques vĂȘtements en moins. Je sens que notre acte n’aura rien de sauvage et ça me rassure Ă©normĂ©ment. Je n’ai aucune envie qu’il s’agite, soit brutal ou trop rapide. Je veux que ce soit doux et que j’ai le temps de m’imprĂ©gner de toutes ces nouvelles sensations qu’il va me procurer, histoire que j’ai le temps de les analyser. Il ne m’arrache pas mes vĂȘtements, ne me dĂ©vore pas et c’est parfait ainsi. Alors que je me suis permis de m’allonger sur le lit, j’observe du coin de l’Ɠil, un peu gĂȘnĂ©, mon ami. Rien que son dos est beau
 J’aperçois ses tatouages sur ses bras et j’esquisse un sourire. Il y a deux minutes, j’avais l’impression que j’allais faire l’amour avec un Ă©tranger, mais au moment de voir ces petits dessins, j’ai l’intime conviction qu’il est bel et bien question de mon meilleur ami. Ces tatouages sont la preuve exacte. Et je ne veux pas que ça change, je lĂąche quand il me dit que j’ai toujours Ă©tĂ© plus important que les autres. Jamais, je continue comme une prĂ©cision. » Tout ça pour dire que peu importe ce qu’il se passe, cette affirmation ne changera jamais. MĂȘme s’il advenait que nous nous disputions, ce n’est pas quelque chose de modifiable. Parce que je serais toujours son doudou, et pas celui d’un autre. Non, le sien. Pas que je lui appartiens entiĂšrement, mais je ne pourrais jamais ĂȘtre le doudou de quelqu’un d’ se pose sur moi et je sens l’angoisse monter. C’est instinctif. Je sens son torse nu contre le mien et je ne peux m’empĂȘcher de me dire que l’acte est en train de se rapprocher. J’ignore pourquoi ça me stresse autant, certainement parce que je vais me retrouver nu contre lui, mais aussi car ça fait dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es que je n’ai pas fait l’amour – dix ans. Sans oublier le fait que je ne l’ai encore jamais fait avec un homme et que je ne sais pas du tout, mais alors pas du tout, comment ça fonctionne entre deux personnes masculines
 Et j’ai tellement honte de lui avouer, que ça doit me paralyser pour le coup. Oui, je lui dĂ©clare sans en ajouter plus lorsqu’il me demande la permission pour qu’il retire mon pantalon. » Je suis incapable d’en dire plus, comme je suis incapable de le faire tout seul. Je veux qu’il s’occupe de tout car je suis trop perturbĂ© pour faire quoi que ce soit. Il n’y aura trĂšs certainement pas de prĂ©liminaire. Il commence pourtant Ă  me toucher un peu partout, passant de la nuque Ă  mon bas ventre. Je suis tellement effrayĂ© Ă  l’idĂ©e qu’il rejoigne mon sexe de ma main
 L’idĂ©e me fait beaucoup trop peur pour le moment, alors je l’arrĂȘte en retenant son poignet et en le regardant pour insister sur le fait que je ne suis pas encore prĂȘt. Pas trop bas
 je souffle assez timidement et de maniĂšre hĂ©sitante, ayant peur que cette demande l’emmerde. » Je n’ai pas envie que ce soit la pire baise qu’il n’ait jamais eue
Heathcliff doit apprĂ©cier ma proposition, puisqu’il m’a avouĂ© en avoir eu envie dĂšs qu’il m’a rencontrĂ©. Certainement qu’il doit contenir ce dĂ©sir depuis prĂšs de 8 ans, mĂȘme s’il a dĂ» remarquer entre temps qu’il n’y a rien Ă  dĂ©sirer dans mon corps. Je suis seulement un homme qui a tout ce qui a de plus banal. Je porte des pulls en laine et de simples jeans la plupart du temps, alors je n’ai franchement rien en ma possession qui puisse faire en sorte que les autres m’envient. Pas de muscles, un corps disposant de rien de particulier, un visage pas franchement plaisant Ă  regarder – enfin pas pour moi en tout cas, lorsque je m’aperçois dans le miroir ; un homme, en toute dĂ©finitive, ordinaire. Et pourtant, il me trouve beau. Oui, il vient de me l’annoncer aprĂšs avoir dĂ©couvert mon corps. Merci
 je dis Ă  voix basse, dĂ©glutissant parce que je ne m’y attendais pas. Toi aussi, je lui retourne le compliment car je le pense sincĂšrement. » Heathcliff a toujours Ă©tĂ© un bel homme, malgrĂ© son caractĂšre et style vestimentaire dĂ©calĂ©s. Il est sublime et trĂšs sexy, beaucoup doivent craquer pour sa gueule Ă  la fois d’ange et de dĂ©mon – y compris moi, sans doute
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Lun 2 Juin - 1432 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș situation entre Theodor et moi aurait pu me paraĂźtre Ă©trange si j’avais pris le temps d’y rĂ©flĂ©chir plus intensĂ©ment. Seulement je refuse de me poser plus de questions que ça, par peur de gĂącher le moment. Par peur de me rendre compte que c’est sans doute une erreur que nous faisons lĂ . Je veux juste profiter. Je veux juste saisir cette chance qui m’est donnĂ©e de lui faire l’amour. Je suis trĂšs attachĂ© Ă  Theo, c’est certainement l’homme de ma vie dans le sens oĂč jamais aucun autre homme ni mĂȘme aucune autre femme n’aura son importance Ă  mes yeux. Depuis notre rencontre, c’est comme si mon univers tout entier tournait autour de lui. Bien sĂ»r, je mĂšne ma petite vie de cĂ©libataire endurci de mon cĂŽtĂ©, profitant des petits plaisirs que l’existence m’offre chaque jour. Toujours profiter pour ne pas avoir de regret. Je suppose que c’est lĂ  ce que je fais Ă©galement en embrassant la peau blanche de sa nuque, en posant des mains quelque peu fĂ©briles sur son torse. J’ose Ă  peine le toucher, comme si j’avais peur de le briser. Comme si j’avais peur qu’il ne soit qu’un simple mirage et que tout parte en fumĂ©e au moindre mouvement brusque. Peut-ĂȘtre n’est-ce lĂ  qu’un foutu rĂȘve et je vais bientĂŽt me rĂ©veiller, seul, dans mon lit, dans ma chambre toujours en bordel ? C’est l’impression que cette scĂšne presque surrĂ©aliste me fait en cet instant. Je n’arrive tout simplement pas Ă  y croire. C’est trop beau pour ĂȘtre vrai. Parce que je vais faire l’amour avec mon Doudou. Oh, attends je reviens, je lance tout Ă  coup alors qu’il s’est dĂ©jĂ  installĂ© sous ses couvertures. Je dois aller chercher quelque chose dans ma chambre. Je reviens vite. » Je me prĂ©cipite jusqu’à ma grotte personnelle, y dĂ©niche un prĂ©servatif et du lubrifiant dans le tiroir de ma table de nuit avant de revenir tout aussi vite auprĂšs de prends conscience que cette envie Ă©tait bel et bien lĂ , au fond de moi. Enfouie derriĂšre tout un tas d’autres envies bien diffĂ©rentes et qui ne le concernaient pas forcĂ©ment. CachĂ©e, comme si j’avais prĂ©fĂ©rĂ© ne plus y penser pour m’éviter de me torturer. Pour m’éviter de fantasmer sur une personne que j’estimais jusqu’alors inatteignable. Mon meilleur ami est hĂ©tĂ©ro, il a eu une femme, une fille aussi. Ce genre de signes ne trompe pas. Et pourtant, il me laisse partager son lit, son intimitĂ© le temps d’une nuit. MĂȘme si je ne comprends pas tellement les raisons ni ce qu’il se passera aprĂšs tout ça, une fois que l’on aura franchi ce pas, je ne peux pas tourner le dos Ă  une telle invitation. Peut-ĂȘtre que ce n’est pas bien, peut-ĂȘtre qu’on en ressortira blessĂ© ou pire, peut-ĂȘtre qu’on finira par perdre tout ce que nous possĂ©dons maintenant, mais je me refuse Ă  envisager de telles possibilitĂ©s. Tout simplement parce que je sais que ma vie n’aurait plus aucun sens sans Theodor Ă  mes cĂŽtĂ©s ; tout simplement parce que je sais que mon monde s’arrĂȘterait de tourner. Mon Doudou est bien trop important, bien trop indispensable Ă  mon quotidien. Il est un vĂ©ritable pilier pour moi et je crois que je m’effondrerais sans lui. Toutes mes folies me perdraient littĂ©ralement et je m’enfoncerais dans une spirale sans fin, sans mĂȘme avoir de chance de revoir la rĂ©alitĂ© un jour. Il est un peu comme la bouĂ©e qui me permet de garder la tĂȘte hors de l’eau, un peu comme ce phare dans une tempĂȘte qui dĂ©chaĂźne les mers. Sans lui, je serais totalement perdu et incapable de survivre dans la jungle de New York. Et ça ne changera jamais, je souffle en rĂ©ponse avec un sĂ©rieux inhabituel chez moi. T’es mon Doudou. Pour la vie. »C’est presque avec dĂ©votion que je commence Ă  explorer ses formes masculines. Je sens son corps trembler un peu sous la pulpe de mes doigts et je comprends qu’il angoisse beaucoup quant Ă  ce qu’il se passe entre nous. J’essaye au maximum de me montrer tendre et prĂ©venant, jamais brusque dans mes gestes pour ne pas l’effrayer plus qu’il ne l’est dĂ©jĂ . Un sourire empli de tendresse aux lĂšvres, je fixe avec lui les limites Ă  ne pas dĂ©passer. Je prĂ©fĂšre qu’il soit parfaitement Ă  l’aise ou autant que faire se peut, en tout cas et que ce moment reste un instant agrĂ©able et un bon souvenir si c’est tout ce qui doit en ressortir au final. Du bout de mon index, je trace une ligne imaginaire Ă  la moitiĂ© de son ventre. VoilĂ , je ne descendrai pas plus bas que cette ligne, je l’informe avec un grand sourire enfantin. Et si jamais je dĂ©passe la limite, il y aura de vilains crocodiles fĂ©roces qui viendront me grignoter les doigts ! » J’échappe un lĂ©ger rire clair, ne sachant pas vraiment si mon trait d’humour arrivera Ă  le dĂ©tendre mais j’essaye au moins. Je me penche alors doucement vers son visage, frottant doucement mon nez contre le sien avant de plaquer un rapide sur ses lĂšvres entrouvertes. Mes caresses se font plus appuyĂ©es mais toujours pleines de douceur, sa peau est trĂšs chaude sous mes mains. Je n’avais jamais eu conscience que sa chair Ă©tait si bouillante – ou bien est-ce l’effet que lui font mes caresses ? Dans des gestes mesurĂ©s, je lui retire son pantalon, prenant soin de garder mes yeux ancrĂ©s dans les siens. Ma bouche se pose ensuite dans le petit creux prĂšs de la clavicule, dĂ©rive jusqu’à l’épaule tout en laissant un sillon humide sur son passage. Je descends jusqu’aux pectoraux, joue un instant de ma langue avec les boutons de chair cependant que mes mains s’enlacent aux siennes. Je crois que mes doigts serrent les siens si fort que mes jointures en deviennent blanches. D’un lĂ©ger mouvement de la jambe, je lui Ă©carte doucement les cuisses pour rapprocher mon bassin du sien, laissant mon corps se frotter avec lenteur Ă  celui de mon meilleur ami. Ma bouche s’empare de ses lĂšvres avec dĂ©licatesse, l’attouchement restant lĂ©ger comme un plume. Je vais t’enlever ton sous-vĂȘtement, maintenant, mon Doudou, je le prĂ©viens dans un murmure. Je ne te toucherai pas, je m’occupe juste d’enlever le morceau de tissu. Et je ferai pareil avec le mien ensuite, d’accord ? » C’est un peu Ă©trange et surtout nouveau pour moi de prendre le temps d’expliquer mes faits et gestes. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les prĂ©liminaires se font sans un mot sinon des suppliques et autres rĂąles lĂąchĂ©s d’une voix rauque entre deux soupirs. Mais je me dis que lui parler avant chacun de mes gestes va l’aider Ă  anticiper, Ă  canaliser un minimum son angoisse – et pour le reste, je m’en occuperai. Enfouissant mes mains sous la couverture cachant toujours nos deux corps, je fais glisser le dessous de mon meilleur ami tout en veillant Ă  ne pas effleurer sa peau. Je crois mes doigts tremblent un peu. Et lorsqu’il est nu, je fais de mĂȘme avec mon propre boxer, m’étonnant de me sentir dĂ©jĂ  si dur alors que nous n’avions pratiquement rien fait. J’enfile le prĂ©servatif avec rapiditĂ©, me badigeonne gĂ©nĂ©reusement de lubrifiant avant de me positionner lentement entre ses cuisses, juste Ă  son entrĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©, tu risques d’avoir un peu mal, je souffle d’une voix penaude. Je vais y aller doucement et essayer de te faire le moins mal possible. N’hĂ©site pas Ă  me dire si c’est trop douloureux, d’accord ? » J’avais un peu l’impression de ne lui poser que des questions, de ne lui dire que des “d’accord” et autres trucs dans le genre. Mais je suis tellement effrayĂ© Ă  l’idĂ©e de le blesser que je ne peux m’en empĂȘcher. Enroule tes jambes autour de ma taille, je lui demande avec un sourire confiant, tout en caressant sa joue. » Amorçant un mouvement prĂ©cautionneux, j’entre en lui avec une lenteur qui m’est presque insupportable. Il est si serrĂ©, si chaud aussi. Je n’aurais jamais cru ressentir ce genre de choses en m’unissant Ă  lui. MĂąchoires contractĂ©es, je prends possession de son corps avec prĂ©caution, regard fixĂ© sur son visage pour y dĂ©celer la moindre trace de douleur trop aiguĂ«. Tout va bien pour le moment ? je demande, entre deux souffles rapides. » Une fois, complĂštement Ă  l’intĂ©rieur de lui, je reste un instant immobile comme pour le laisser s’habituer Ă  la prĂ©sence de ce corps Ă©tranger venant de pĂ©nĂ©trer ce territoire inviolĂ©. Mon estomac se contracte violemment et une fine pellicule de sueur couvre mon front. Toutes ces sensations dĂ©clenchent en moi comme une tempĂȘte de dĂ©sir, si violente que je peine Ă  maĂźtriser ma fougue. Mais un seul regard vers mon Doudou arrive Ă  calmer mes ardeurs, Ă  me faire comprendre que, ce soir, c’est lui avant tout. Maintenant, je vais bouger mes hanches, mon Doudou, je souffle doucement. Essaye de te laisser aller, dĂ©tends-toi et laisse les sensations t’envahir. Ne pense plus Ă  rien, d’accord ? » Je passe mes doigts dans les mĂšches brunes et arbore un sourire empli de tendresse. Tu n’as rien Ă  craindre avec moi. » Cette derniĂšre phrase sonne comme une promesse et je commence Ă  onduler doucement du bassin dans des mouvements amples. Je prends le temps de dĂ©couvrir son intĂ©rieur, de m’habituer moi aussi Ă  toutes ces sensations nouvelles et Ă©tranges qui m’envahissent. Je suis comme un peu sonnĂ© par ce dĂ©ferlement de passion, ces frissons dĂ©gringolant mon Ă©chine. Jamais je n’aurais pensĂ© que ça me ferait ça, d’ĂȘtre uni Ă  Theo-Chou. C’est si familier et pourtant si nouveau Ă  la fois. Comme si je redĂ©couvrais un plaisir que j’avais jusqu’alors oubliĂ©. Ou mĂȘme jamais expĂ©rimentĂ©. Comme si toutes mes autres conquĂȘtes n’étaient que de vulgaires feux de paille Ă  cĂŽtĂ© de cet incendie brĂ»lant littĂ©ralement en moi. Dans un geste automatique, je lie mes mains aux siennes et serre ses doigts Ă  en faire blanchir mes jointures. Ce lien entre nous, ce contact plus intime alors que tout le reste, fait ressortir en moi des sentiments dont je n’avais pas conscience jusqu’à ce soir. Fait ressortir en moi des bouffĂ©es de quelque chose de nouveau et d’inĂ©dit Ă  l’intĂ©rieur de ma poitrine. J’ai chaud. Mon sang semble bouillir dans mes veines, calciner chacun de mes organes. Mes poumons ne sont plus qu’un amas de cendres Ă©carlates, mon cƓur a sans doute Ă©clatĂ© quelque part entre mes cĂŽtes. C’est comme un tourbillon qui m’emporte, une sorte de danse enivrante et apaisante. C’est comme si j’étais Ă  ma place dans ce monde, pour la premiĂšre fois. J’ai la sensation d’ĂȘtre pareil Ă  ces marins qui, aprĂšs avoir voguĂ© en mer des mois durant, affrontĂ© des tempĂȘtes et les ocĂ©ans, reviennent enfin au port. PrĂšs de ceux qui leur son chers. C’est exactement ce que je ressens en cet instant. Comme revenu Ă  la maison aprĂšs avoir errĂ© sans but ni fin. Et c’est sur cette derniĂšre pensĂ©e que mon corps tout entier se tend, que le plaisir brĂ»lant mes reins Ă©clate et que je vois alors des petites Ă©toiles devant mes yeux. Et au milieu de ces petites Ă©toiles, il y a les deux iris flamboyants de mon Doudou. Deux pierres prĂ©cieuses auxquelles je me raccroche enfin. Comment est-ce que tu te sens ? je demande alors, une fois que je me suis dĂ©fait de cette Ă©treinte et que mon corps alangui s’est allongĂ© Ă  cĂŽtĂ© du sien. Est-ce que ça va ? »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Mer 4 Juin - 2043 Depuis des annĂ©es, j’ai appris Ă  m’habituer au contact de Heathcliff, mais aussi Ă  ne pas ĂȘtre timide avec lui. Petit Ă  petit, il est parvenu Ă  me mettre tout Ă  fait Ă  l’aise, de sorte Ă  ce que je me suis toujours senti bien Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il me fallait d’une simple comparaison avec les relations que je pouvais avoir d’autres collĂšgues et je remarquais Ă  quel point il Ă©tait spĂ©cial. Personne n’avait rĂ©ussi Ă  en faire autant pour me dĂ©bloquer, pas mĂȘme pas femme qui m’a toujours reprochĂ© mon cĂŽtĂ© coincĂ©. Alors qu’elle l’apprĂ©ciait au dĂ©but et trouvait ce trait de caractĂšre plutĂŽt mignon, elle a vite compris qu’il s’agissait en rĂ©alitĂ© d’un emmerdement permanent. Lorsque notre propre femme nous dĂ©teste Ă  cause du principal Ă©lĂ©ment qui dĂ©finit notre personnalitĂ©, ça fait mal et ça a le don de retirer toute confiance en soi. J’ai eu beaucoup de difficultĂ© Ă  faire entrer Heathcliff dans mon cƓur, ainsi que dans ma vie. C’est son naturel pas du tout susceptible ou contrariĂ© de rien qui a permis une telle relation positive dĂ©sormais. Il a dĂ» mettre un an avant de me dĂ©crocher une blague, un grande rire ou encore quelques confessions plus intimes et personnelles. Il a Ă©tĂ© dĂšs le dĂ©but, cette Ă©paule sur laquelle on se repose, et je crois que j’ai Ă©tĂ© la sienne Ă©galement dans les cas oĂč il ne pouvait plus nier sa souffrance. Il est le seul avec qui je me sens vraiment Ă  l’aise, tout simplement car je n’ai pas l’impression d’ĂȘtre ennuyeux ou de le lasser avec mes histoires. Il est devenu mon meilleur ami au fil du temps, pour la simple et bonne raison qu’il a toujours Ă©tĂ© le seul Ă  m’écouter, prendre soin de moi et m’aider quoi qu’il arrive. Je me sens libre Ă  ses cĂŽtĂ©s, parce que je sais que je n’aurais pas besoin d’essayer d’ĂȘtre quelqu’un d’autre – il a la capacitĂ© de m’aimer comme je suis. Je n’ai plus cette boule de nervositĂ© au creux du ventre, juste une joie immense Ă  chaque fois que je passe un moment avec lui. Il a beau ĂȘtre maladroit par moments, il reste tout d’abord celui avec qui ma timiditĂ© s’est Ă  cet instant, alors que nous nous apprĂȘtons Ă  faire l’amour, les vieilles habitudes reprennent. Cette gĂȘne qui avait disparu en la prĂ©sence de mon ami, s’empare Ă  nouveau de mon corps pour laisser un goĂ»t amer dans la bouche. Je ne me montre plus forcĂ©ment coincĂ© avec Cliff, toutefois je ne suis jamais allĂ© jusqu’à me dĂ©nuder devant lui – ce qu’il a fait un bon nombre de fois quant Ă  lui. Il n’a en effet plus rien Ă  me cacher de ce cĂŽtĂ©-lĂ , mĂȘme si je me suis forcĂ© Ă  ne pas l’observer, ce qui Ă©tait en rĂ©alitĂ© assez difficile. Donc oui j’ai dĂ©jĂ  aperçu son sexe et ça me conforte dans l’idĂ©e qu’il ne doit pas me voir tout nu, ou pas encore tout du moins, tout simplement car j’offre cette partie de lĂ  Ă  celui qui saura me garder en vie par l’amour, mais aussi parce que je ne suis pas aussi bien foutu que lui. Disons que sa virilitĂ© est plutĂŽt considĂ©rable
 Par rapport Ă  la mienne en tout cas. Je suis assez paralysĂ© Ă  cause de ce que nous allons entreprendre, certainement effrayĂ© par l’acte en lui-mĂȘme que je n’ai pas pratiquĂ© depuis deux ans, mais aussi aux consĂ©quences qu’il pourrait facilement engendrer la destruction de notre amitiĂ©, un couple envisageable, des sentiments naissants ou plus prĂ©cisĂ©ment leur dĂ©couverte. J’ignore comment agir face Ă  tout ça, mais je crois que mon corps dĂ©cide pour moi. La peur et l’angoisse restent les principaux sentiments que je ressens en ce moment mĂȘme, sans parvenir Ă  me changer les idĂ©es. Il faudrait que je me dĂ©tente, seulement mĂȘme les mots doux de mon ami ne parviennent pas Ă  me rassurer ou me calmer. Je me retrouve alors quelques annĂ©es plus tĂŽt, quand j’étais encore rougissant et trĂšs intimidĂ© face Ă  Heathcliff. Je dĂ©teste cette situation, car il n’est pas censĂ© accentuer cette rĂ©serve et ce malaise ressenti en prĂ©sence d’inconnus
 Heathcliff est loin d’ĂȘtre qu’un pauvre Ă©tranger !Je panique encore plus lorsqu’il doit me quitter pour aller chercher des outils nĂ©cessaires dans sa chambre. J’avais bien Ă©videmment imaginĂ© qu’il serait question d’un prĂ©servatif, mais je n’avas pas imaginĂ© qu’il amĂšne avec lui une sorte de pot. J’ignore en quoi ça consiste mais il ne tarde pas Ă  l’étaler sur son sexe. Je ne vois pas sa virilitĂ©, mais je le vois l’éparpiller puisque la couette bouge lĂ©gĂšrement et son corps s’agite. Comme si en vĂ©ritĂ©, il Ă©tait en train de se masturber. AprĂšs tout, ce serait probable puisque je dois certainement pas l’exciter Ă  rester droit comme un piquet, Ă  ne pas bouger d’un pouce. Telle une vĂ©ritable Ă©toile de mer. Qu’est-ce que c’est ? je tarde pas Ă  en lui demander davantage, trĂšs curieux de connaĂźtre le nom de ce qu’il tient entre les doigts. » Je suis non seulement curieux, mais surtout inquiet. Je sais qu’il n’usera jamais d’objets qui font souffrir, ils ne pourront que me soulager. Seulement je reste assez paniquĂ© Ă  l’idĂ©e qu’il Ă©tale ce liquide un peu visqueux sans savoir de quoi il s’agit, alors j’ai Ă©tĂ© contraint de lui poser cette question. Finalement lorsqu’il me lance une blague avec des crocodiles en traçant une ligne invisible sur le bas de mon ventre, je ne peux m’empĂȘcher de sourire. Il a le don de me dĂ©tendre Ă  sa façon, mĂȘme dans les pires situations gĂȘnantes. L’apaisement ne dure que le temps de quelques secondes, puisque mon angoisse revient lorsqu’il commence Ă  retirer mon pantalon. Il m’a quand mĂȘme prĂ©venu avant de cette action, ce Ă  quoi j’ai rĂ©pondu avec un hochement de tĂȘte – je n’use que de ce geste pour lui rĂ©pondre j’ai bien l’impression. Comme si la gĂȘne m’empĂȘchait de dire quoi que ce soit, comme si j’avais la gorge bloquĂ©e et qu’aucun son ne voulait sortir. Je crois que je n’ai tout simplement pas la force de dire quelque chose. Je le laisse donc faire, le regardant un instant pour me perdre danses yeux me retrouve alors nu entre ses doigts et je ne peux qu’avaler ma salive, comme si je craignais un mauvais Ă©vĂ©nement. Je suis nu contre mon meilleur ami lui aussi nu. C’est trĂšs Ă©trange
 Il prend soin de moi, est trĂšs doux, mais malheureusement je crois qu’il n’a pas la capacitĂ© de me mettre Ă  l’aise pour ce soir. Je crois que rien ne pourrait fonctionner, je ne suis peut-ĂȘtre pas prĂȘt Ă  ce que ça arrive maintenant. Je n’ose pas en lui parler, de peur de gĂącher ce moment qu’il semble avoir attendu depuis quelques temps. Il a tout tentĂ© mais rien n’a fonctionnĂ© rĂ©ellement. Alors il finit par dĂ©buter l’acte en lui-mĂȘme et la premiĂšre chose que je ressens est de la douleur. Je serre les dents, pousse un soupir de douleur et tout mon ĂȘtre doit en ĂȘtre abimĂ©. DĂšs son entrĂ©e, il s’inquiĂšte – surtout parce qu’il doit voir Ă  quel point ça me fait mal. Ça fait un peu mal
 je souffle, dĂ©cidant de lui avouer la vĂ©ritĂ© plutĂŽt que de mentir sur ce que je ressens actuellement. » Il prend en compte ce que je viens de lui dire car il est trĂšs lent dans ses gestes et je ne peux que le remercier. La douleur se dissipe petit Ă  petit, au fur et Ă  mesure que Heathcliff ait entrepris plusieurs coups de bassin. Je peux enfin ressentir les choses telles qu’elles sont, puisque j’étais obnubilĂ© et trop concentrĂ© sur cette affliction physique endurĂ©e. C’est un contact Ă  la fois humide et un peu chaud qui m’anime dans cette partie-lĂ , ce qui est Ă  mon sens, trĂšs agrĂ©able. Je crois que c’est humide Ă  cause du gel qu’il s’est appliquĂ©. Je me laisse totalement faire, acceptant de lier mes mains aux siennes avec un plaisir immense, car je viens directement les serrer Ă  cause du contact un peu trop sexuel que je partage avec mon meilleur a l’air vĂ©ritablement excitĂ© et ça fait plaisir Ă  voir, Ă  sentir et Ă  entendre en toute franchise. Mes jambes Ă©tant enroulĂ©es autour de sa taille comme il me l’a demandĂ© prĂ©cĂ©demment, il a toute la libertĂ© de dĂ©couvrir cet endroit prĂ©cieux. Il n’est pas brutal et cette douceur, mĂȘme pendant l’acte, ne peut qu’ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e de ma part. Je ne me sens pas forcĂ©ment empli de dĂ©sir envers mon meilleur ami, mais j’ai quelques sensations Ă©tranges et pas ordinaires qui s’emparent de moi. Le ventre nouĂ©, la sensation de chaleur partout dans mon corps – je dois transpirer et ĂȘtre sacrĂ©ment rouge, parce que j’ai l’impression d’ĂȘtre en feu actuellement. Aussi, pas un instant je dĂ©croche mon regard du visage de mon meilleur ami, obnubilĂ© par sa beautĂ© que je remarque enfin rĂ©ellement. Ce genre de sensations ne sont pas lĂ  seulement Ă  cause de l’acte, elles signifient bien plus. Clairement ce que je lui ai expliquĂ© concernant ma premiĂšre fois avec mon ex-femme. Ça se rĂ©alise encore une fois
 Je gĂ©mis quelques fois, mĂ©langĂ© entre ce nouveau sentiment en moi et le contact agrĂ©able que procure sa virilitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de moi. Ce sont de petits soupirs, Ă  peine audibles, mais qui reprĂ©sentant beaucoup Ă  mes finit par s’arrĂȘter et se pose Ă  mes cĂŽtĂ©s, presque essoufflĂ© par l’effort physique. Je souris lĂ©gĂšrement en sachant enfin la nature de ces sentiments, puis me penche vers le sol pour attraper mon boxer – en prenant le soin, bien entendu, de glisser la couverture autour de moi pour ne pas que mon ami ait une vue sur mes fesses. Je me remets ensuite allongĂ© et tourne la tĂȘte vers lui. Je me sens bien, je lui rĂ©ponds avec un lĂ©ger sourire, plus dĂ©tendu. » J’ai envie de retrouver mon ami avant tout, alors je me rapproche de lui, me positionne sur le flanc et pose ma tĂȘte sur son torse, avec une main Ă  ce niveau Ă©galement pour pouvoir le caresser. Et toi, comment tu te sens ? Pas trop fatiguĂ© ? je lui demande avec un lĂ©ger rire, conscient que faire l’amour reste une activitĂ© sportive assez intense. Tu dois avoir faim ! Je vais faire Ă  manger ! je dĂ©clare avant de quitter le torse de mon meilleur ami. » Je glisse Ă  l’extĂ©rieur du lit, me mets debout et enfile Ă  nouveau mes vĂȘtements assez rapidement, pour ne pas qu’il ait suffisamment de temps pour me mater. Je me dirige dans la cuisine, rĂ©flĂ©chissant dĂ©jĂ  Ă  ce que je pourrais prĂ©parer. En marchant, j’ai un peu mal Ă  l’endroit oĂč Cliff s’est introduit mais je tente de ne pas y penser et d’avoir une marche assez normale
 J’ouvre le frigo et pioche Ă  l’intĂ©rieur, j’attrape ainsi un poivron jaune et un autre rouge, ainsi que du poulet. Je coupe des oignons, les fais revenir Ă  la poĂȘle et verse les autres ingrĂ©dients dans une autre. Pas un repas prĂ©cis, juste un mĂ©lange de bons aliments. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 13 Juil - 1657 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș viens de faire l’amour avec Theo. Theo, mon Doudou. Mon meilleur ami, mon tout. L’ĂȘtre autour duquel mon existence toute entiĂšre tourne depuis des annĂ©es maintenant. Et cette phrase semble tourner en boucle Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne, amenant comme une vague glaciale d’angoisse au creux de mon estomac. Tout un tas de questions affluent Ă  mon esprit, s’emmĂȘlant les unes autres comme pour faire une espĂšce de brouhaha incessant et assourdissant que je n’arrive pas Ă  comprendre. Que je n’ai pas envie de comprendre. Je n’ai pas envie de mettre de mots sur cette peur qui arrive si soudainement alors que, voilĂ  Ă  peine cinq secondes, j’étais comme en train de flotter sur un petit nuage doux et Ă©pais. Je n’ai pas envie d’y penser, je n’ai pas envie de laisser ces apprĂ©hensions me gĂącher cet instant qui a Ă©tĂ© tout simplement magique. Je ne veux pas m’embrouiller l’esprit avec des futilitĂ©s. Ça ne changera rien, ce qu’il vient de se passer entre mon Doudou et moi ne changera rien. Pourquoi ça changerait ? Qu’est-ce que ça changerait ? Il est mon meilleur ami, il restera Ă  mes cĂŽtĂ©s comme il l’a toujours fait. Notre vie sera toujours la mĂȘme, ce sera toujours lui et moi. Nous deux et le reste du monde entier Ă  cĂŽtĂ©. On continuera de vivre dans notre petit bulle, Ă  deux. Notre quotidien sera le mĂȘme demain, et aprĂšs-demain et encore aprĂšs aprĂšs-demain. Tous les jours. C’est impossible que ça change et ça ne changera pas. Je ne veux pas. Alors ça ne changera pas. Je refuse cette Ă©ventualitĂ©. Parce que ce serait admettre que ce qui vient d’arriver a plus d’importance, plus d’impact que je ne l’aurais imaginĂ©. Et devoir affronter les consĂ©quences de mes actes est une chose que je ne sais pas faire. Fuyant devant de telles responsabilitĂ©s, j’ai rĂ©ellement peur cette fois d’avoir fait un pas de trop et de ne pas pouvoir tout reprendre Ă  mon Doudou, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, et sa douceur naturelle m’apaise. Rien que son contact me calme instantanĂ©ment. Ses grands yeux pleins de bontĂ©, de candeur ; son visage aux traits fins et avenants ; sa bouche aux sourires tendres. Sa prĂ©sence a toujours Ă©tĂ© agrĂ©able, depuis le dĂ©but. Je me suis toujours senti bien avec lui, sans honte ni peur. Je suis moi, jusque dans mes moindres dĂ©fauts, et Theodor l’accepte. Il m’accepte. Je n’ai pas besoin de me cacher, de mentir. De faire comme si’. Alors je sais que je ne dois pas avoir peur, je ne dois pas redouter tout ce qu’il se passera ensuite. Tout ira bien. Tout ira bien, pas vrai ? Je me sens bien aussi, je rĂ©ponds doucement, allongĂ© sur le cĂŽtĂ©. J’ai juste une faim de loup ! » C’est une habitude chez moi, de manger aprĂšs le sexe. Et je n’ai pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que mon Doudou s’est dĂ©jĂ  levĂ©, rĂ©cupĂ©rant le reste de ses vĂȘtements qu’il enfile tout en se tortillant dans tous les sens tel un petit ver comme pour m’éviter d’apercevoir un peu trop de sa peau blanche. Sa pudeur me fait sourire avec tendresse, reconnaissant bien lĂ  mon meilleur ami qui, au contraire de moi, se cache Ă  la moindre occasion. Je le regarde disparaĂźtre Ă  la cuisine et je reste allongĂ© sur le lit, paresseusement enveloppĂ© des draps froissĂ©s et chauds oĂč son odeur se mĂ©lange parfaitement Ă  la mienne. Fixant le plafond, je ne peux empĂȘcher mes angoisses de revenir avec violence, m’assaillant de toutes parts. Est-ce que j’ai bien fait de lui avouer cette attirance qui dormait paisiblement au fond de moi ? Est-ce que ce n’était pas une erreur que de franchir ce pas avec lui, ce soir ? Je n’avais pas repensĂ© Ă  tout ça depuis des annĂ©es, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui alors que je m’étais fait depuis longtemps Ă  l’idĂ©e que cette attraction reste inassouvie ? J’avais cru avoir oubliĂ© tout ça et cette discussion avec mon Doudou a ramenĂ© Ă  la surface des sentiments que j’avais jusqu’alors reniĂ©s. Et qu’est-ce que je suis censĂ© faire, dĂ©sormais, avec tout ça ? Cette pensĂ©e m’effraie tellement que je saute presque hors du lit comme si les draps venaient soudainement de me brĂ»ler. Je dois quitter cette chambre avant que la sensation d’étouffer ne me prenne trop Ă  la gorge et m’empĂȘche de respirer. J’ai bien trop peur de ce qu’il pourrait arriver. Alors nu comme au premier jour, je dĂ©laisse ces pensĂ©es dans la chambre de mon meilleur ami et rejoins la cuisine d’un pas lĂ©ger et sautillant, tel un enfant. Je trouve mon Doudou derriĂšre les fourneaux, deux poĂȘles fumantes devant lui. La douce odeur me fait pousser une exclamation de dĂ©lice tandis que je m’approche de Theo-Chou. Mmh, ça sent trop bon ! je lĂąche avec bonne humeur avant de me coller au dos de mon meilleur ami, embrassant sa joue. Je vais encore une fois me rĂ©galer ! » Alors que je m’installe Ă  table, attendant impatiemment de me remplir l’estomac, je prends conscience que ma nuditĂ© met Theodor trĂšs mal Ă  l’aise. Je ne comprends pas tellement les raisons d’une telle gĂȘne aprĂšs ce que nous venons de faire tous les deux, mais je vois bien combien ça le perturbe au plus haut point. Ben quoi ? Tu n’aimes pas mes jolies fesses ? je fais en riant avant de me tourner et de lui offrir une pleine vue de mon postĂ©rieur nu que je me mets Ă  dandiner sous son nez. Elles vont ĂȘtre vexĂ©es ! » Je m’esclaffe de bon cƓur puis quitte la cuisine pour aller chercher un vieux marcel trop large et un caleçon que j’enfile rapidement. En agissant comme un gosse de quatre ans, j’oublie toutes ces questions qui me taraudent, tous ces points Ă  Ă©claircir qui restent encore flous. Je veux juste ne plus y penser, profiter de mon Doudou. C’est Ă  la cuisine, je m’assois devant une assiette fumante dĂ©gageant une bonne odeur d’épices et de poulet. Miam, miam, ça a l’air vraiment trop bon ! je prends le temps de lĂącher avant de presque dĂ©vorer mon plat comme un glouton. Mmh, ch’est dĂ©lichieux ! » Je n’ai aucune honte Ă  parler la bouche pleine ; Ă  vrai dire, je n’y fais mĂȘme pas attention. Je suis juste conquis par les saveurs qui ravissent soudainement mes papilles comme Ă  chaque fois que Doudou me cuisine un plat. Il est tellement bon cuisinier, surtout comparĂ© Ă  moi qui ne sais pas mĂȘme faire bouillir une casserole d’eau sans manquer de mettre le feu Ă  l’appartement. Je suis une vĂ©ritable catastrophe ambulante aux fourneaux. Chaque fois que j’ai voulu m’essayer au plat mĂȘme le plus basique, le rĂ©sultat a Ă©tĂ© un Ă©chec complet. En vĂ©ritĂ©, je suis tout Ă  fait inutile dans tout ce qui est tĂąche domestique et c’est mon Doudou qui doit se charger de tout. Alors je ne peux que profiter impunĂ©ment de sa manie du rangement et de ses dons de cuisinier avec un bonheur non feint, sans bouder mon plaisir. T’es vraiment le roi de la cuisine, mon Doudou ! je le complimente avec un grand sourire, la bouche presque Ă  moitiĂ© pleine. » Et quand j’ai fini mon plat, terminant en lĂ©chant mon assiette comme le ferait un enfant, je m’étire longuement tout en baillant et suggĂšre Ă  mon Doudou d’aller nous coucher. Je pose mon assiette dans l’évier, attrape la main de Theodor et l’attire jusqu’à sa chambre oĂč je m’enfouis Ă  nouveau sous les couettes pour me laisser aller Ă  une bonne nuit de sommeil. Mais si Theo-Chou arrive Ă  s’endormir rapidement, je mets beaucoup plus de temps Ă  tomber dans les bras de MorphĂ©e. Les yeux fixĂ©s sur le plafond blanc, des milliers de pensĂ©es m’assaillent et tournent et virent Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne, m’empĂȘchant de fermer les yeux en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. MĂȘme la respiration pourtant calme et paisible de mon Doudou me semble assourdissante et n’arrive pas Ă  m’apaiser. Mais je ne bouge pas d’un cil, restant parfaitement immobile sur le matelas. Comme pĂ©trifiĂ©. Je n’arrive pas Ă  savoir comment les choses sont censĂ©es se passer dĂ©sormais. Lorsque je me rĂ©veille le lendemain, j’ai la tĂȘte encore lourde comme si j’avais la gueule de bois. Je serais bien restĂ© emmitouflĂ© dans les couvertures si je n’étais pas forcĂ© d’aller au bureau pour travailler. Seulement je reste tellement perturbĂ© que je n’arrive pas mĂȘme Ă  me concentrer. Je dois pourtant rĂ©diger mon papier mais si j’écris trois lignes, j’en supprime quatre d’un autre cĂŽtĂ©. Alors je n’avance pas et ça me met sur les nerfs. Je sens la mauvaise humeur monter en moi, ce qui m’énerve encore plus car me prendre la tĂȘte pour tout ça me paraĂźt inutile. Je dĂ©teste tellement ça, alors pourquoi toutes ces pensĂ©es m’embĂȘtent-elles Ă  envahir mon esprit de la sorte ? Pourquoi est-ce que je ne suis pas tranquille ? J’agis pourtant aussi naturellement que possible. Je descends prendre un cafĂ© avec mon Doudou, lui sautant dessus et le cĂąlinant dĂšs que j’en ai l’occasion avant de remonter et de reprendre la rĂ©daction de mon article qui n’avance pas plus. Je traĂźne comme ça toute la sainte journĂ©e, sentant mon humeur osciller entre joie extravertie et agacement certain. Comme une femme enceinte. Mais c’est pire, parce que je ne suis mĂȘme pas une femme alors je n’ai pas l’excuse des hormones ou des cycles menstruels pour excuser ma nervositĂ© palpable. J’accueille la fin de ma journĂ©e de travail avec plaisir et un soupir de soulagement. Comme si j’avais le Diable aux trousses, je ne perds pas une seconde pour monter en voiture et rouler en direction de chez la personne qui arrivera Ă  faire taire toute cette nervositĂ©. J’ai fui Theodor, incapable de lui faire face, prĂ©textant une ou deux courses urgentes Ă  faire. Je me suis senti trop lĂąche et pas assez courageux pour l’affronter une fois encore. Lorsque j’arrive Ă  l’appartement de MeallĂĄn, je frappe rapidement tout en priant pour qu’il soit dĂ©jĂ  rentrĂ© du travail lui aussi. Ma poitrine s’allĂšge soudain lorsqu’il m’ouvre sa porte et que j’aperçois sont visage de jeune homme. Je souris grand comme ça. Salut gamin, je lance. J’espĂšre que je dĂ©range pas. Tu es occupĂ© ? » Je rentre avant mĂȘme qu’il ne m’ait invitĂ© Ă  passer sa porte et, comme une pile Ă©lectrique, j’entame la conversation sur un ton que je veux naturel et badin. Ça faisait longtemps, alors je me suis dit que j’allais passer. Quoi de neuf depuis le temps ? Tout va bien chez toi ? Le travail, tout ça ? Tu as passĂ© une bonne journĂ©e ? Tes patients Ă©taient pas trop chiants, aujourd’hui ? C’était plutĂŽt le calme plat au Times. JournĂ©e banale, comme les autres, j’énumĂšre sans mĂȘme penser Ă  respirer. » Je suis comme montĂ© sur ressorts.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Lun 14 Juil - 1330 caĂŻn ◼ ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux - petite journĂ©e est plutĂŽt longue et Ă©puisante, parce que les directeurs ne sont pas foutus d’organiser nos emplois du temps comme il le faudrait. Nous ne sommes pas censĂ©s se charger de plusieurs patients en mĂȘme temps, le travail est mal fait de cette maniĂšre mais ils ne semblent pas le comprendre. Nous sommes censĂ©s donner de l’attention Ă  un seul Ă  la fois, sinon ça pourrait crĂ©er des accidents. Si les deux tombent en mĂȘme temps, comment pourrais-je ĂȘtre capable de les retenir et les soutenir ? Impossible. Je ne suis pas un superman, ni monsieur musclor. Je suis un peu agacĂ© durant cette journĂ©e, mĂȘme si je tente de me calmer et positiver comme toujours. Je n’ai pas pour habitude de m’énerver, alors il faut que je souffle et trouve des raisons Ă  mes supĂ©rieurs pour ne pas les juger, me mettre en colĂšre contre eux ou leur en vouloir de nous faire subir des heures aussi insupportables. Ils ne doivent tout simplement pas avoir le choix, ils doivent connaĂźtre un manque de personnel considĂ©rable, alors ils ne font pas exprĂšs. A vrai dire, je peux comprendre. Il n’y a pas beaucoup d’ergothĂ©rapeutes, il en manque de plus en plus
 Alors forcĂ©ment, il faut en trouver, et pendant ce temps, trouver des solutions. Ils augmentent notre nombre d’heures ce qui ne me dĂ©range pas en soit, parce que je me drogue Ă  mon travail et augmentent notre nombre de patients Ă  notre charge durant une sĂ©ance. Pourquoi pas
 Mais c’est plus fatiguant lorsqu’un de vos patients ne communique jamais avec vous, mĂȘme pour vous dire qu’il a envie de vomir, qu’il lui faut un rĂ©cipient pour pouvoir cracher ses tripes. Non, il prĂ©fĂšre vous vomir dessus, en plein sur votre blouse blanche obligatoire
 Je ne peux pas lui en vouloir, Ă  lui non plus. MĂȘme mon agacement ne parvient pas Ă  faire en sorte que je le dĂ©teste, j’éprouve beaucoup trop d’affection pour mes patients. Cet attachement dĂ©passe tout. Prenant une serviette parmi le tas qui est installĂ© sur une table et qui est Ă  notre disposition, j’essuie ensuite mon vĂȘtement devenu orange, avant que ça ne dĂ©gouline sur mon pantalon. J’accorde un sourire de pardon Ă  mon patient, pour lui montrer que je ne m’en formalise pas et ne lui en veux pas. Il n’y est pour rien, il ne peut pas toujours prĂ©voir. J’ignore s’il est dĂ©solĂ©, mais bon je me dois de le rassurer si tel est le cas. Je me dĂ©sinfecte plusieurs fois les mains, parce que l’idĂ©e d’ĂȘtre sale m’insupporte. Le pire dans tout ça, c’est que je n’ai pas encore terminĂ© ma journĂ©e et que je dois encore attendre pour prendre une douche. C’est un insoutenable pour moi, j’en paniquerai presque
 J’ai une phobie de la saletĂ©, alors je n’ai qu’une envie c’est de me savonner et de foutre ma blouse Ă  la machine Ă  laver. Mais je dois attendre. Et c’est difficile d’attendre aussi longtemps. La journĂ©e finit tout de mĂȘme par passer et je me retrouve trĂšs rapidement chez ne plus attendre, j’attrape ma blouse tĂąchĂ©e et la glisse dans la machine, en mettant plus de liquide qu’il ne faudrait. Je ne supporte pas l’idĂ©e qu’il puisse y avoir encore des microbes, au moins j’aurais la certitude qu’il sera lavĂ© complĂštement. Qu’il sera totalement propre. Je n’aurais pas besoin d’ĂȘtre dĂ©goĂ»tĂ© en l’enfilant, puisque je serais assurĂ© que toute substance de vomi aura disparu de mon vĂȘtement. En ce qui concerne mon corps, je le lave plus de trois fois et je m’en sens ensuite soulagĂ©. Je peux enfin souffler. Respirer convenablement. Je vis, c’est bon. DĂšs que j’ai enfilĂ© une serviette autour de ma taille, j’entends la sonnerie de ma porte. J’ignore qui ça peut bien ĂȘtre, peut-ĂȘtre mon colocataire qui rentre du boulot. J’ouvre la porte et j’ai la surprise de dĂ©couvrir mon grand ami Heathcliff. Notre relation n’a rien de normal, puisque je le considĂšre un peu comme un pĂšre sans me gĂȘner pour coucher avec lui, mais je crois que ça n’a rien d’étonnant puisque nous avons rien d’ordinaire tous les deux. Lui reste un peter pan Ă  plus de 45 ans et moi je suis un gĂ©rontophile. Rien d’ordinaire, c’est bien ce que je disais. Non non, rentre, je souffle avec un Ă©norme sourire, trĂšs content de le voir. Ça me fait plaisir de te voir, je ne perds pas le temps pour lui indiquer, toujours trĂšs honnĂȘte avec mes Ă©motions ou sentiments. » Il me pose une dizaine de questions sans prendre le temps de respirer, alors je lui rĂ©ponds parce que je sais parfaitement que ça l’intĂ©resse mĂȘme s’il ne le montre pas forcĂ©ment. On m’a vomi dessus aujourd’hui, mais Ă©coute ça va. Et toi ? je lui pose la question en retour, parce qu’il n’a pas l’air dans son Ă©tat normal en vĂ©ritĂ©. Tu m’as l’air perturbĂ©, tu veux en parler ? »Il ne se passe rien dans ma vie, c’est le calme plat pour moi Ă©galement. Alors je n’ai rien Ă  signaler. En ce qui le concerne, il ne peut pas me cacher qu’il se passe quelque chose. Mais je le connais, Cliff. Il n’est pas du genre Ă  s’emmerder avec des pensĂ©es qui le perturbent, il dĂ©teste ça. S’il est venu dans mon appartement, ce n’est pas pour en parler. Il veut que je le console d’une maniĂšre bien prĂ©cise. Une maniĂšre qui nous est propre. Je n’ai donc pas besoin d’attendre sa rĂ©ponse pour la connaĂźtre, je sais parfaitement qu’il n’aura pas envie d’en discuter. Et j’ai raison, puisqu’il secoue la tĂȘte nĂ©gativement pour me rĂ©pondre. Il fait son air dĂ©pitĂ©, son air d’enfant, de chien battu. Je comprends qu’il lui faut un petit remontant, sa dose de MeallĂĄn. Et je suis lĂ  pour le servir, comme Ă  mon habitude. C’est un vĂ©ritable plaisir de prendre soin de lui, de le soulager de ses angoisses et tristesses. Alors sans ne plus attendre, je l’emmĂšne dans ma chambre et le fais s’asseoir au bord de mon lit. Je m’abaisse en retirant ma serviette qui ne sert dĂ©sormais plus Ă  rien et pose les genoux au sol. Je dĂ©boutonne son pantalon, l’abaisse en mĂȘme temps que son boxer et lui accorde ce qu’il veut le plus au monde en ce moment mĂȘme une fellation. Pour oublier. Il ne met pas beaucoup de temps pour rĂ©agir, pour aller mieux. Rapidement, je reçois sa semence dans la bouche, sans rechigner. Toujours avec plaisir. Parce que c’est avec joie que je le soulage de ses problĂšmes, parce qu’il est mon ami. Quelques minutes passent et Heathcliff a enfin totalement joui en moi. Rien de plus, rien de moins. C’est devenu une habitude entre nous. Je sais qu’il me respecte malgrĂ© tout, que ça n’a rien de mauvais ce qui peut bien se passer entre nous. C’est une maniĂšre comme une autre de le consoler. Certains prĂ©fĂšrent les mots doux, d’autres les cĂąlins, Heathcliff c’est une pipe. Finalement, je prends l’initiative de lui remonter le pantalon, de le pousser contre le lit pour qu’il atterrisse sur le dos. Je le rejoins dessus et pose sa tĂȘte contre mon torse. Je me mets Ă  caresser ses cheveux, sans mĂȘme lui parler. Avec cet homme, c’est assez particulier. On se comprend sans rien se dire, sans mĂȘme se regarder. Je sais qu’il apprĂ©cie, je sais que ça lui fait du bien alors je continue. Il se colle un peu plus Ă  moi et ferme doucement les yeux, comme s’il Ă©tait enfin apaisĂ©. Je suis content d’avoir pu y contribuer, c’est important pour moi. Une demi-heure passe et il se met debout Ă  nouveau, me disant qu’il ferait mieux d’y aller. Je me lĂšve Ă  mon tour pour le raccompagner jusqu’à la porte, aprĂšs avoir enfilĂ© des vĂȘtements, puis il m’embrasse tout en me remerciant. Pas de quoi, Heathcliff. N’hĂ©site pas quand tu as besoin ou si tu as envie de parler. Passe quand tu veux, je lui rĂ©ponds avec un sourire, en caressant sa joue comme une derniĂšre marque de consolation. » Il sourit lĂ©gĂšrement alors je vois bien qu'il est reconnaissant puis s’envole.©clever love. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 20 Juil - 1918 Je n’en reviens pas de ce que nous venons de faire, des sentiments que je viens de dĂ©couvrir et que j’éprouve Ă  son Ă©gard. Comment est-ce possible que nous soyons parvenus Ă  un tel acte ? Je n’y crois pas, mais pour le moment je nage en plein bonheur. Je crois que mon Ă©merveillement se lit facilement dans mes yeux, que ma joie s’est emparĂ©e de mon visage. Je ne comprends pas vraiment pour quelle raison je me sens ainsi, mais je crois que je me suis vraiment senti aimĂ© durant l’acte. Et ça faisait une Ă©ternitĂ© que ça n’était pas arrivĂ©. Et ça fait un bien fou. Ça me rend le sourire, ça fait en sorte que mon cƓur palpite plus rapidement que d’ordinaire. MĂȘme si je souffre un peu
 lĂ , ce n’est rien comparĂ© Ă  ce que Heathcliff est parvenu Ă  dĂ©clencher en moi. Il ne se rend certainement pas encore compte, mais il vient de dĂ©velopper des sentiments amoureux Ă  l’intĂ©rieur de moi, ou plutĂŽt il m’en a fait prendre conscience. Je n’ai pas fait grand-chose pendant ce moment intime, mais j’espĂšre qu’il lui a plu Ă  lui aussi. Qu’il a pris son pied, qu’il s’est aperçu des mĂȘmes choses. J’ai envie qu’on soit sur la mĂȘme longueur d’onde pour ce sujet, que je me trompe pas ou me fasse des idĂ©es. Mais il m’a dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait attirĂ© par moi depuis des annĂ©es et il m’a fait l’amour, ce n’est pas rien. Mon meilleur ami m’a fait l’amour
 Bon sourire aux lĂšvres et le regard illuminĂ©, je lui cuisine un bon petit plat comme Ă  mon habitude. L’idĂ©e semble lui plaire, puisqu’il vient rapidement se coller Ă  moi en m’embrassant la joue
 Mon Dieu ce que ça peut ĂȘtre si dĂ©stabilisant quand il fait ça. Je manque de mettre ma main au feu en fermant les yeux, mais il se retire bien assez vite et m’évite heureusement le pire. Lorsque je me retourne vers lui pour lui offrir mon sourire, je m’aperçois qu’il est nu et je le perds instantanĂ©ment. Je dĂ©glutis, tente de reprendre ma respiration mais c’est plus fort que moi, la gĂȘne prend le dessus. J’ai les joues qui chauffent parce que je n’ai tout simplement pas l’habitude de voir un corps d’homme nu, qui plus est trĂšs sexy. Je l’ai dĂ©jĂ  vu sans vĂȘtements, mais c’est toujours dĂ©licat pour moi
 Surtout quand je me fais la rĂ©flexion que tout ça est venu en moi. C’est si long
 Je secoue la tĂȘte pour cesser d’y penser et finis par prendre mon courage Ă  deux mains pour lui proposer d’enfiler un boxer, au moins. Tu peux pas enfiler quelque chose
 ? je lui demande alors sans aucune colĂšre dans la voix, mais plutĂŽt de la gĂȘne. » Heathcliff n’en semble pas vexĂ© ou blessĂ©, il se contente d’en rire et de faire une blague sur ma remarque. Il se positionne de dos, se met Ă  bouger les fesses et m’informe qu’elles vont ĂȘtre trĂšs vexĂ©es. Je ne peux m’empĂȘcher de rire, mĂȘme trĂšs lĂ©gĂšrement, parce que mon meilleur ami a la fĂącheuse tendance de me faire rire dans ce qui me paraĂźt ĂȘtre les pires situations. Tu es bĂȘte, je souris avant de le laisser s’envoler. » Je me rends finalement compte Ă  quel point je peux l’aimer, mĂȘme pour ses conneries
Il revient finalement avec un boxer et je m’en sens soulagĂ©. Je suis assez gĂȘnĂ© Ă  table, face Ă  lui et son torse carrĂ©ment sexy, alors je persiste Ă  garder la tĂȘte quelque peu baissĂ©e durant notre repas. Il se rĂ©gale, me complimente et semble avoir adorĂ©. Il me surnomme le roi de la cuisine’ et je ne peux m’empĂȘcher de sourire de plus bel. C’est sans doute stupide mais rien que ça, ça me touche. Heathcliff a beau ne pas mettre beaucoup la main Ă  la patte, il a toujours un mot gentil quand j’entreprends des actions qui lui sont normalement destinĂ©es. Alors comment pourrais-je faire autrement que ne pas poursuivre ? ForcĂ©ment je suis toujours trĂšs content de cuisiner pour lui, parce qu’il a chaque fois des rĂ©actions que je ne peux qu’apprĂ©cier. Notamment parce que je prends conscience que c’est tout Ă  fait sincĂšre, qu’il n’y a aucun danger dans le fait de le croire. Je te remercie, je lui rĂ©ponds simplement les joues rougies. » Il ne se joue pas de moi, il me complimente seulement parce qu’il en a envie, qu’il a toujours Ă©tĂ© ainsi. On ne parle pas la bouche pleine, je lui explique en souriant. » J’ai enfin pris le risque de relever la tĂȘte et je l’observe ainsi, la bouche ouverte sur les aliments mĂąchĂ©s, mais je vois surtout un vĂ©ritable gamin tout mignon. Et je finissons par aller nous coucher et nous voilĂ  le lendemain, installĂ©s dans nos salles respectives. Nous ne nous embrassons pas, ce serait presque inappropriĂ© et je crois qu’aucun de nous deux ne sait comment agir, il faudra seulement que nous ayons une conversation sur notre nouvelle relation. J’ai beaucoup de difficultĂ© Ă  me concentrer et Ă  travailler, parce que je suis encore dans les nuages. Je repense Ă  cette premiĂšre magique, Ă  cet amour ressenti
 J’ai tellement envie de le rejoindre, lĂ  tout de suite ! Mais il doit avoir du travail et je ne prĂ©fĂšre pas le dĂ©ranger, surtout que je dois m’y mettre Ă©galement. Et la seule pensĂ©e qui me traverse, c’est qu’il me manque affreusement alors que je l’ai vu ce matin trĂšs rapidement dans la voiture et mĂȘme ce midi pour une Ă©treinte. Lorsqu’il me reste Ă  peine trente minutes, je vois Heathcliff qui semble pressĂ©, s’excuse de ne pas me ramener et prĂ©tend devoir faire des courses. Je ne le retiens pas plus longtemps et le laisse tout simplement s’envoler. Je rentre alors quelques minutes plus tard Ă  pieds, profitant de cette longue marche pour prendre l’air et m’aĂ©rer l’esprit. Je me demande comment mon Cliff se sent, s’il regrette ou s’il a peur. Le connaissant, il doit ĂȘtre effrayĂ© Ă  l’idĂ©e d’avoir une relation plus approfondie avec moi mais je compte bien le rassurer et lui dire que tout ira bien. Tout a toujours Ă©tĂ© entre lui et moi, alors il n’y a pas de attendant mon ami Ă  l’appartement, je m’adonne encore une fois Ă  la cuisine. Je pensais qu’il rentrerait au bout d’une petite heure, mais je suis surpris de voir le temps passer sans aucune nouvelle de lui. J’ai envie de le voir
 Mais pour lui faire plaisir, je dĂ©cide de prĂ©parer son plat prĂ©fĂ©rĂ©. Mais je finis par l’attendre dans le canapĂ©, voyant les minutes dĂ©filer sans signe de vie de sa part
 Je sais qu’il ne fait jamais les courses, mais quand mĂȘme, pour ĂȘtre aussi long, ça reste Ă©trange. Je l’entends finalement rentrer et je me prĂ©cipite directement dans ses bras, trĂšs content de le revoir. Coucou, toi, je souffle contre son oreille, Ă  dĂ©faut de ne pas pouvoir le faire contre ses lĂšvres. Tu m’as manquĂ©, je l’accueille chaleureusement en lui montrant que j’avais hĂąte qu’il rentre, et en mĂȘme temps j’ai pris l’initiative de faire le premier pas. » Je reste dans ses bras durant une minute, avant de me dĂ©cider Ă  me reculer lĂ©gĂšrement. J’avais trop hĂąte de te voir
 je souris de plus bel en me faisant la rĂ©flexion qu’il est sublime, avant d’oser enfin l’embrasser. » Un baiser rapide et doux, quelque peu hĂ©sitant et maladroit, mais un baiser quand mĂȘme. J’ai le droit de faire ça maintenant ? je ris lĂ©gĂšrement comme un enfant, toujours un peu gĂȘnĂ© devant lui, afin qu’on puisse parler de cette situation. Tu Ă©tais en course pendant plus d’une heure et tu n’as mĂȘme pas de sachets ? je lui demande de maniĂšre pour le moment amusĂ©e, sans m’arrĂȘter de parler puisque sa joie habituelle semble avoir disparu. » Heathcliff semble avoir perdu la voix mais je continue tout de mĂȘme. Tu es allĂ© oĂč finalement ? Tu devais acheter quoi ? » J’attends qu’il me rĂ©ponde, mais il ne semble pas trouver de justification lĂ , je comprends. Il n’a pas besoin de me le dire, pas besoin de prononcer quoi que ce soit. Je le vois, lĂ , dans son regard. Je lis sa trahison dans ses yeux, son hĂ©sitation Ă  me confier la vĂ©ritĂ©. Bordel. Je vois sa culpabilitĂ©, je vois Ă  quel point il sait qu’il vient de me dĂ©cevoir et qu’il en dĂ©solĂ©. Je vois tout ça et je ne peux m’empĂȘcher de pleurer instinctivement. Je l’ai attendu comme un con, en croyant qu’il ressentait la mĂȘme chose que moi, et lui a prĂ©fĂ©rĂ© coucher avec un autre. Il est parti s’en taper un autre en me faisant croire qu’il allait faire des courses. Non
 je souffle en me reculant de lui tout en secouant les mains pour l’interdire de s’approcher, puisqu’il tente de me retenir. Non
 Comment
 je continue sans trouver les mots devant une telle horreur. » Il vient de me bousiller, de me dĂ©truire un peu plus. J’avais cru qu’il m’aimait, qu’il Ă©tait diffĂ©rent des autres, que je pouvais plaire
 Mais je me trompais, mais j’étais bien loin du compte. Il s’est simplement foutu de ma gueule. Comment tu
 as pu
 ? je prononce en versant des larmes, sans essayer de les effacer. » Je suis trop sous le choc pour parvenir Ă  faire quoi que ce soit, je reste juste Ă©bahi, les yeux tristes et emplis de tristesse, Ă  le regarder avec colĂšre et dĂ©ception. Tu
 Tu as jouĂ© avec moi
 Je t’ai donnĂ© mon cƓur hier soir et tu viens de le dĂ©truire
 je murmure difficilement, avant de renifler bruyamment. » Et je m’en tape le coquillard que ça n’est rien de sexy, parce que je le haĂŻs en ce moment mĂȘme. Je te dĂ©teste ! Tu es un connard ! Tu es comme les autres ! Je te faisais confiance ! Je me suis donnĂ© Ă  toi
 Merde
 J’ai Ă©tĂ© si con de tomber amoureux
 Si stupide
 je finis ma phrase dans un souffle, presque inaudible, avant de poursuivre. Tu viens de me dĂ©truire, j’espĂšre que tu es fier de toi
 Je pensais que je pouvais te plaire, je pensais
 je me mets Ă  pleurer comme un gamin, incapable d’ĂȘtre plus fort que ces larmes qui me brouillent la vue. » Je me mets doucement Ă  suffoquer, Ă  cause de lui, Ă  cause de ce qu’il est en train de m’infliger. Je pensais que tu m’aimais
 Je pensais que j’étais le plus important
 Que je pouvais te faire confiance
 Que je pouvais ĂȘtre spĂ©cial pour quelqu'un... Que je pouvais paraĂźtre beau... Que tu me ferais jamais de mal, mais
 Au final, tu es la pire des enflures, je finis par conclure sur sa vraie nature, avant de me dĂ©placer jusqu’à la porte de ma chambre. Je n’ai jamais rencontrĂ© quelqu’un d’aussi horrible que toi. Ça t’aura pris du temps, mais tu auras enfin rĂ©ussi Ă  me prendre ! je crie avant de claquer la porte et de m’enfouir sous mes couettes en pleurant toutes les larmes de mon corps. » Je m’en veux d’avoir Ă©tĂ© aussi con, de l’avoir aimĂ© cette nuit et de l’aimer encore malgrĂ© tout. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Dim 27 Juil - 1920 â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. allez danse, danse, viens dans mes bras ; allez tourne, tourne, reste avec moi ; allez partons vite, si tu veux bien, dĂšs le jour. le soleil brille trĂšs haut tu sais mais j'aime ça, je t'attendais alors partons vite si tu veux bien, sans retour. Ris plus fort et parle-moi de nos projets, de nos rĂȘves – tout ça ; donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour. le temps comme ami, moi je veux bien mais les amis ça va, ça vient, alors partons vite brĂ»ler le jour et la nuit. â‚Ș toujours eu cette capacitĂ© Ă  fuir les questions embĂȘtantes, les situations difficiles, les moments plein de sĂ©rieux. RestĂ© un grand enfant mĂȘme Ă  bientĂŽt quarante-six ans, je n’arrive pas Ă  faire face Ă  ce genre de choses. Trop immature, trop lĂąche sans doute aussi, il ne faut pas me demander de participer Ă  une conversation profonde parce que je ne ferais que trouver la phrase comique, le jeu de mot idiot comme pour fuir cette sensation gĂȘnante que tout ça me laisse au fond de l’estomac. Et je me rends compte avec horreur que l’instant entre mon Doudou et moi amĂšne des vagues immenses d’incertitudes et de peurs qui me rongent avec une voracitĂ© telle que je ne peux pas m’empĂȘcher de penser Ă  son corps pĂąle et fin sous le mien. C’est comme si les images de cette premiĂšre fois s’étaient encrĂ©es sur ma rĂ©tine et me poursuivaient, partout et tout le temps. J’ai d’abord quittĂ© la chambre de mon meilleur ami en espĂ©rant y enfermer notre moment intime mais alors que je me suis retrouvĂ© dans la cuisine, la bouche pleine d’une nourriture exquise, j’ai pris conscience que je n’arriverai pas Ă  me dĂ©faire de cette impression trop poisseuse si je restais ici. J’ai pourtant tentĂ© de rester calme, d’oublier. De me dire que mon Doudou resterait la personne la plus importante de ma vie quoi qu’il puisse arriver mais je me suis trompĂ©. Toute cette folie m’a hantĂ© et j’ai fui. DĂšs qu’il m’a Ă©tĂ© possible de prendre la poudre d’escampette, j’ai filĂ©. Je n’ai eu d’autre rĂ©flexe que de me rĂ©fugier chez MeallĂĄn parce que je savais qu’il pourrait m’aider. D’une façon ou d’une autre, le brun m’apaise. Et je sais qu’il saura faire partir toutes ces questions, ces interrogations, toute cette peur au fond de mon ventre. Je me sens mal. Et je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas Ă  me dĂ©faire de l’image de mon Theodor qui pose sur moi un regard si tendre et si illuminĂ© qu’on aurait vu le soleil briller dans la chaleur de ses iris. J’aimerais juste me dire que tout ça ne s’est pas passĂ©, que ça ne va rien changer. Quel dur mĂ©tier que de travailler dans un hĂŽpital, je lĂąche d’un air théùtral alors qu’il me raconte sa journĂ©e plus ou moins mouvementĂ©e. BientĂŽt, ils te feront pipi dessus ! » Je lĂąche un rire qui sonne pourtant faux et je tente de dissimuler toute cette gĂȘne derriĂšre une conversation creuse et banale. Mon ami ergothĂ©rapeute ne semble pas vĂ©ritablement se prendre Ă  mon jeu mais je me sens incapable de parler. C’est comme si l’angoisse restait bloquĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de ma gorge, jusqu’à couper ma respiration. La boule dans mon estomac grossit, grossit encore Ă  mesure que le prĂ©nom de mon meilleur ami rĂ©sonne dans mon crĂąne. Non, tout va bien, je rĂ©torque rapidement tout en secouant la tĂȘte. J’ai juste besoin
 de me dĂ©tendre. » Les mots flottent un instant dans l’air ambiant et je sais que le gamin va me comprendre aisĂ©ment. Je sais qu’il saura quoi faire, je sais qu’il dĂ©tient le remĂšde Ă  ma peur Ă©touffante. Je le laisse alors me guider jusqu’à sa chambre, comme l’enfant que je suis, et m’installe directement sur son lit. EntiĂšrement nu, MeallĂĄn s’agenouille entre mes cuisses et fait descendre mon jean dĂ©lavĂ© d’un mouvement souple. J’observe la scĂšne comme si je n’étais pas prĂ©sent. Comme si j’avais soudainement quittĂ© mon corps et que je me voyais lĂ , au bord du lit, avec cette tĂȘte brune se penchant sur ma virilitĂ© pour la prendre en bouche. Au moment oĂč ses lĂšvres entrent en contact avec ma peau, une petite voix criarde rouspĂšte Ă  mon oreille que ce que je suis en train de faire n’est pas bien. Que c’est mal. Mais je refuse de l’écouter. Je refuse de lui donner cette importance. Alors je me laisse aller. Je renverse la tĂȘte en arriĂšre dans un soupir et je ferme les yeux pour m’abandonner. La Terre s’arrĂȘte de tourner, le temps n’existe plus et tout est mis en pause. Il y a juste cette plĂ©nitude qui m’envahit et semble noyer chacun de mes soucis. En l’espace de quelques minutes, j’ai retrouvĂ© ma petite vie sans tracas. La libĂ©ration amĂšne comme des fourmillements jusque dans mes pieds et je me dĂ©verse Ă  l’intĂ©rieur de sa bouche dans un rĂąle rauque, le corps alangui. C’est si bon d’ĂȘtre un grand enfant Ă  nouveau. Merci gamin, ça fait du bien de te voir, je finis par lĂącher sur le pas de sa porte avant de partir. » Pendant un instant, j’ai la sensation de m’ĂȘtre mal comportĂ©, de l’avoir utilisĂ© juste pour mon bon plaisir Ă©goĂŻste. De m’ĂȘtre servi de lui. Je sais pourtant qu’il me connaĂźt, qu’il sait que je l’estime Ă©normĂ©ment. Un jour, peut-ĂȘtre que je lui expliquerai. Il comprendra. Et sur la route jusqu’à l’appartement, Theodor frappe mon esprit comme la foudre et les angoisses reviennent. Je ne peux m’empĂȘcher de me sentir mal Ă©galement pour lui. Je ne sais pas comment agir, si je dois lui dire ou juste mentir. Mais je ne sais pas mentir, je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  lui cacher quoi que ce soit. Je ne sais pas comment je suis censĂ© me comporter avec lui maintenant. Et j’ai peur de rentrer. J’ai peur de le retrouver. Alors je traĂźne encore un peu dans la voiture, mĂȘme si je suis garĂ© sur le parking en bas de notre immeuble. Je fais n’importe quoi, range des papiers, redresse les siĂšges. Tout pourvu que je ne rentre pas trop vite, pas trop tĂŽt dans notre chez nous. Mais je ne peux pas repousser cette confrontation plus longtemps, je sais que mon Doudou finira par se poser des questions. Par s’inquiĂ©ter. On ne met pas autant de temps pour seulement quelques courses. Le cƓur au bord des lĂšvres, je rentre chez nous et c’est sa chaleur, son odeur qui m’accueillent. Et son sourire qui me foudroie. Il a l’air si heureux. Je ne l’avais pas vu si heureux depuis bien longtemps. C’est comme si la vie avait de nouveau gagnĂ© ses yeux, comme s’il avait repris goĂ»t Ă  son existence. GrĂące Ă  moi ? Son corps se serre contre le mien et j’ai pour seul rĂ©flexe de passer mes bras autour de ses hanches Ă©troites pour le serrer davantage contre moi. Parce que je n’ai pas envie qu’il voie. Qu’il voie la culpabilitĂ© qui suinte par tous les pores de ma peau ; qu’il voie la peur au fond de mes yeux. Qu’il comprenne que je ne suis qu’un idiot qui vient de tout gĂącher et qui n’en vaut pas la peine. Je n’ai rien achetĂ© finalement, je lĂąche d’une voix blanche, sans ĂȘtre sĂ»r qu’il m’entende rĂ©ellement. » Et je ne sais pas quoi dire d’autre. Pas quoi faire. Je reste les bras ballants, Ă  le fixer alors que dans ma tĂȘte c’est comme un tourbillon de pensĂ©es entremĂȘlĂ©es. Est-ce qu’on peut arrĂȘter le temps et revenir en arriĂšre ? Est-ce que l’on pourrait juste effacer tout ce qu’il s’est passĂ© ? Mais la vie, ça ne fonctionne pas comme. La vie, ce n’est pas une histoire de secondes chances. Et on n’efface pas ce qui a Ă©tĂ© son regard posĂ© sur moi, je sais qu’il sait. Je comprends qu’il a compris. Je n’ai pas besoin de lui dire quoi que ce soit, il le devine tout seul. Comme un grand. Parce que mon Doudou me connaĂźt par cƓur, parce qu’il sait comment je suis. Comment je fonctionne. Et j’ai juste envie de me cacher dans un trou de souris. Doudou, je
 je tente de me justifier mais je n’y parviens mĂȘme pas. » Comment justifier ce qui est injustifiable ? Comment expliquer ce qui est inexplicable ? Sa douleur, sa rancƓur m’arrivent en pleine poitrine, me heurtant avec la violence d’un coup de poignard. C’est comme si tout se dĂ©chirait. Je voudrais pouvoir faire comme si je ne voyais pas toute cette souffrance que je lui ai infligĂ©e malgrĂ© moi. Mais elle est lĂ , devant moi. Elle est aussi Ă©norme qu’un Ă©lĂ©phant dans notre salon et je ne peux pas la dĂ©nigrer, quoi que je fasse, oĂč que je regarde. Ses mots me blessent, les insultes sont autant de coups de poings en plein plexus. Et j’encaisse. MĂąchoires serrĂ©es, le corps tremblant, j’encaisse. Parce que je l’ai mĂ©ritĂ©. J’aimerais lui dire que je suis dĂ©solĂ©, que je regrette. J’aimerais lui dire qu’on peut tout recommencer. J’aimerais lui parler de ces angoisses qui me bouffent le ventre mais tout reste coincĂ©. C’est lĂ , comme un poids dans ma cage thoracique qui m’empĂȘche de respirer. Et je ne sais pas quoi faire sinon le fixer, lui faire comprendre par un regard que je n’ai jamais voulu le blesser. Il est le plus important, tellement. Je donnerais ma vie pour lui, s’il me le demandait. Mais j’ai tout ratĂ© et ses larmes mutilent ce qu’il reste de mon cƓur Ă©clatĂ©. J’ai Ă©tĂ© bĂȘte, j’ai Ă©tĂ© stupide. Comme toujours, je n’ai pas su rĂ©agir de la maniĂšre qu’il fallait. Et je dois maintenant voir mon meilleur ami me dĂ©tester, me haĂŻr. C’est sĂ»rement la chose la plus horrible qui soit pour moi. Car Theodor a une importance telle dans mon existence que le savoir en train de me tourner le dos est une douleur inconsolable. Comment est-ce que je ferai pour me dĂ©brouiller sans lui ? Comment est-ce que j’arriverai Ă  vivre sans cet ĂȘtre tendre et plein de douceur qui, chaque jour, me rappelle ce qu’est la vie ? Je le suis jusqu’à sa chambre, toujours en essayant de parler mais je n’arrive qu’à ouvrir la bouche puis la refermer. Et puis il me claque la porte au nez et je reste immobile, comme un idiot Ă  fixer le bois peint qui me sĂ©pare de mon Doudou adorĂ©. Est-ce qu’il arrivera Ă  me pardonner ? Je l’espĂšre. Je ne sais pas ce que je ferais si jamais il me quittait. Je suis dĂ©solĂ©. »© flawless Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot â‚Ș ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux. theodor/hot Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Readabout La nuit je mens by Claire Denamur and see the artwork, lyrics and similar artists. Playing via Spotify Playing via YouTube. Playback options Listening on Switch Spotify C’est par hasard que j’ai mis la fin sur cette novella longue nouvelle de Claire Keegan Ă  la bibliothĂšque. Je cherchais un format court et j’ai dĂ©nichĂ© le rĂ©cit de cette petite fille de fermiers irlandais, confiĂ©e le temps des vacances Ă  une tante et un oncle. Je l’ai lu en anglais, mais bonne nouvelle, elle est disponible en français ! En fait, j’ai vu que cette nouvelle, parue dans un recueil, avait gagnĂ© le Davy Byrnes Award rĂ©compensant la meilleure nouvelle. En 4C, Richard Ford et Joseph O’Connor louent son talent immense. Celle-ci a donc Ă©tĂ© publiĂ©e, seule. Et je l’ai lu en un seul aller-retour en transport en commun. On y suit les pas d’une jeune fille, qui est amenĂ©e par son pĂšre vivre chez son oncle et sa tante, qu’elle ne connaĂźt pas. L’enfant est l’ainĂ©e d’une famille nombreuse, et sa mĂšre, qui va accoucher, a prĂ©fĂ©rĂ© se sĂ©parer de son aĂźnĂ©e quelque temps. La petite fille ignore si c’est pour une semaine ou un an. Elle sait juste que son pĂšre va la dĂ©poser chez ces gens. Ils sont diffĂ©rents de ses parents. N’ont pas d’enfants. TrĂšs vite, ils prennent soin d’elle. D’abord un bain chaud, des vĂȘtements propres. On lui brosse dĂ©licatement les cheveux. Elle n’aidera pas Ă  la ferme, malgrĂ© les recommandations du pĂšre. Elle aidera Edna Ă  la maison. Elle ne s’est jamais sentie si inutile. Si jeune. Difficile au dĂ©part de situer le roman, puis on devine, l’IRA, les grĂšves de la faim. Le dĂ©but des annĂ©es 70 probablement. A l’époque, il y a encore les fermes Ă  l’ancienne sans tout le confort moderne salle de bains, tĂ©lĂ©vision. Ce qui marque dans ce rĂ©cit, c’est le style de l’auteur. J’avoue que passer d’un roman amĂ©ricain Ă  un roman irlandais n’a pas Ă©tĂ© chose aisĂ©e. J’avais oubliĂ© l’argot irlandais, la mĂ©lodie de l’Eire ! Un peu ardu, je serais curieuse de lire la traduction en français. Mais, j’ai fini par m’habituer et Ă  me laisser porter par cette atmosphĂšre si particuliĂšre. Claire Keegan dĂ©crit la vie rurale comme trĂšs peu savent le faire. Le regard de l’enfant sur ce couple qui lui montre soudainement tant d’affection qu’elle en prend peur. Et puis cette veillĂ©e funĂ©raire. J’aurais aimĂ© que l’histoire continue mais l’auteure n’écrit que des nouvelles. Une langue enchanteresse. Une apartĂ© magique en cette pĂ©riode de NoĂ«l. Foster est disponible en français dans le recueil Les Trois LumiĂšres, publiĂ© chez Sabine Wespieser Editeur. Et surprise, j’ai dĂ©jĂ  un recueil dans ma PAL Antartica. Je l’avais achetĂ© sur un coup de tĂȘte. Ce dernier et Blue Fields sont Ă©galement traduits en français. Encore une dĂ©couverte, encore une femme. Encore un coup de coeur ! Editions Faber & Faber, 2010, 89 pages Novala Nuit Les magazines d’attendrissantes collaborations avec Claire Denamur ou Fabrice Mauss) Je veux enregistrer ce contenu pour le lire plus tard. Connectez-vous Skip to content Quand on commence Ă  faire des interviews on se rend vite compte qu’il y a des rencontres avec des gens plus sympathiques que d’autres. Et ce fĂ»t le cas avec Claire Denamur. J’ai dĂ©couvert, au fur et Ă  mesure qu’elle me dĂ©voilait ses goĂ»ts musicaux, une jeune femme gĂ©nĂ©reuse dont on a envie de dĂ©couvrir l’univers. Son univers parlons-en est fait de sonoritĂ©s pop mĂȘlĂ©es Ă  de la country folk. Son album Vagabonde » paraĂźtra le 19 septembre prochain. Hurt » – Johnny Cash C’est une reprise de Trent Reznor popularisĂ© par Johnny Cash. C’est un enregistrement Ă  la fin de sa vie. Cette chanson est dans mon top 2 des chansons dans lesquelles je m’identifie le plus. Dans le propos. Il s’agit des abus de l’hĂ©roine qui fait perdre beaucoup de gens autour de soi et s’isoler. Mai shĂ©roine mise Ă  part car ça ne me concerne, c’est un texte dans lequel je me retrouve Ă©normement. Elle me rappelle une pĂ©riode de ma vie et que j’ai Ă©voluĂ© depuis cette Ă©poque lĂ . Wish You Were Here » – The Pink Floyd L’autre chanson de mon top 2. Il y a une phrase qui m’a particuliĂšrement marquĂ©e depuis que je suis jeune. So you think you can tell Heaven from Hell » qui veut dire Alors tu penses vraiment pouvoir faire la diffĂ©rence entre le paradis et l’enfer ». Je trouve ça extrĂȘmement cru et violent comme questionnement. Et moi j’ai l’impression de passer ma vie entiĂšre Ă  savoir si je ne suis pas au paradis ou en enfer. ça vacille systĂ©matiquement de l’un Ă  l’autre. Hound Dog » – Big Mama Thornton C’est l’original qu’a repris Elvis Presley. Sauf que l’original est en accord mineur, qui lui donne un cĂŽtĂ© vaudou du sud des Etats Unis. Elle elle est d’origine texane. On est pas loin du bayou. Et c’est un peu vaudou, tribal. ça ramĂšne Ă  une Ă©poque oĂč les enregistrements sont trĂšs sales, granuleux et grinçants. Et Big Mama Thornton jouait divinement de la batterie et de l’harmonica. Ce qui est rare pour une femme. Et Ă  ses heures perdues aussi de la guitare Ă©lĂ©ctrique. Et qui Ă©tait une femme plutĂŽt forte et qui avait une voix incroyable qui porte. Fade Into You » – Mazzy Star Une chanson des annĂ©es 90. Je l’avais dĂ©couverte dans un film avec des jeunes au lycĂ©e amĂ©ricains qui sont mĂ©chants envers les uns et les autres. Mais au delĂ  de ça, c’était une chanson trĂšs planante en ternaire. Et qui dure pendant quatres minutes sur les trois mĂȘmes accords. Mais qui est vraiment envoĂ»tante et qui touche au plus profond. Et les paroles c’est de disparaĂźtre dans l’amour envers quelqu’un, d’obtenir l’osmose. Une belle chanson d’amour mais pas Ă  l’eau de rose. Comme je les aime, Ă  petites doses. C’est trĂšs subtil. Don’t Think Twice, It’s All Right » – Bob Dylan ça c’est un souvenir liĂ© Ă  mon pĂšre. Quand j’étais dans le ventre de ma mĂšre et dans mon berceau, mon pĂšre jouait du Bob Dylan Ă  la guitare et un harmonica. Et je ne savais pas qu’il jouait aussi bien de la guitare. Je l’ai su qu’à mes 18 ans pour mon anniversaire. On faisait la fĂȘte. Et il a sorti la guitare et s’est mis Ă  chanter cette chanson. C’est un souvenir trĂšs trĂšs vif qui me reste. Et j’aime aussi le cĂŽtĂ© trĂšs paternel dans la chanson. ça sert Ă  rien de se faire du souci, je suis lĂ , je te protĂšge » C’est une chanson qui sied totalement le contexte. La Nuit Je Mens » – Alain Bashung Ce texte est un texte qui permet de voyager juste en chanson et en Ă©criture. Et moi je me vois dans ce train entrain de traverser des paysages entier. Et puis Bashung je peux pas l’expliquer autrement. Les gens ont du mal souvent Ă  expliquer leur rapport Ă  Bashung. Il est tellement profond. Je trouve beaucoup de vĂ©ritĂ© dans cette chanson. Prohibition » – Brigitte Fontaine J’ai envie de mettre cette chanson parceque je dĂ©fendrai toujours Brigitte Fontaine. J’adore le fait de dire Ă  voix haute je suis vieille et je vous encule. Je trouve ça d’une profonde vĂ©ritĂ©. C’est Ă  dire je suis ainsi et je vous emmerde. Car je suis comme je suis. Je suis vieille et je suis ridĂ©e. Et elle s’habille comme une libĂ©llule. J’aime la paire de couilles portĂ© par cette femme. Et la capacitĂ© de faire comme elle a envie de faire. Sans concessions jamais. Et elle est rare en France. Black Dog » et Immigrant Song » – Led Zeppelin Obligatoirement Led Zeppelin. Ce sont des chansons de pouvoir, de colĂšre, de rage. Autant Ă  une Ă©poque c’était Rage Against The Machine, mais toute ma vie ce sera Led Zeppelin. C’est ce qu’on appelle se dĂ©fouler par la musique. C’est mettre quelqu’un KO en uppercut et en droite par la musique. Et moi c’est ce que je me mets Ă  8h du matin quand il faut que je me lĂšve et qu’il faut que je sois en pleine forme. C’est ce que j’écoute quand je fais le mĂ©nage chez moi. C’est ce que j’écoute en boucle et en boucle sans me lasser. Pour moi c’est une des musique les plus puissante qui Ă©xiste. La hargne dans la voix et la puissance, l’électricitĂ© qui passe dans es guitares. Venus In Furs » – The Velvet Underground J’aime pas trop la pĂ©riode quand il chante avec Nico. Mais j’aime beaucoup cette chanson. C’est le Velvet qui a pris de l’hĂ©ro, le lsd etc
 C’est la musique sous emprise de la drogue. Toute une Ă©poque qu’on a connu avec les Doors aussi. Mais alors lĂ  c’est la chanson la plus glauque qui donne le plus envie soit de se jeter par la fenĂȘtre, soit de se tuer par l’hĂ©roine et la lsd. J’aime la capacitĂ© de cette chanson Ă  pousser Ă  de telles Ă©motions physiques. J’aime comme une chanson peut comme un film susciter une rĂ©action physique. Je trouve ça extrĂȘmement intriguant et c’est rare. Echoes » – The Pink Floyd Je remets une de Pink Floyd car c’est mon album prĂ©fĂ©rĂ©. Et en plus le live Ă  Pompei pour Echoes est superbe. Je ne peux pas expliquer. C’est un peu un tout. C’est leur capacitĂ© Ă  crĂ©er un monde Ă  part entiĂšre grĂące Ă  une chanson et un univers musical. Mais en plus de ça c’est aussi le propos. C’est une Ă©poque. C’est un critique d’une Ă©poque. C’est aussi quelque part ce que je traite dans mon deuxiĂšme album [ndlrsortie prĂ©vu le 19 septembre] le fait de pointer un peu du doigt l’individualisme ambiant. Et Ă  l’époque on est post 68. Quand je l’écoute au casque j’ai l’impression de partir sur une autre planĂšte. Et puis les Pink Floyd c’est un peu une autre planĂšte. Bang bang bang » teaser Claire Denamur sur le web Son site officiel Sa page facebook Concerts Date Ville Salle Nantes Salle Paul Fort Heure 2030. Begles La Chapelle Heure 2030. Toulouse La Dynamo Heure 2030. Paris Le CafĂ© de la Danse Heure 2030. Adresse 5, passage louis-philippe, 75011 Paris. TĂ©lĂ©phone de la salle 0147005759. La Force Espace Socio-Culturel Heure 2030. S'abonner RSS iCal

Toutsavoir sur la BO de L'Hermine / - , musique composĂ©e par Claire Denamur ‱ Olivier Marguerit (LA NUIT DU 12 de Dominik Moll) plus d'interviews. Films Ă  voir L'AnnĂ©e du requin ‱ Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma Mi iubita, mon amour ‱ NoĂ©mie Merlant La petite bande ‱ Pierre Salvadori La Nuit du 12 ‱ Dominik Moll . Agenda des films. SĂ©ries Ă  voir Industry ‱

Enregistrement de l’EP Rien de Moi » Dans son Nouvel EP, Claire Denamur reprend Florence and the Machine, Cold War Kids et Lana Del Rey, dĂ©couvrez les vidĂ©os associĂ©es! Vagabondages Vagabondages 1 Walking Blues de Big Mama Thornton Vagabondages 2 Fortunate Son des Creedence Clearwater Revival Vagabondages 3 La Nuit Je Mens d’Alain Bashung Vagabondages 4 Fade Into You de Mazzy Star Video Games Lana Del Rey au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 La Nuit Je Mens Alain Bashung au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Hound Dog Big Mama Thornton au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Satisfaction Cover, Novembre 2011 I Just Wanna make love to you Etta James Cover, Novembre 2009 On the road again Canned Heat Cover, Septembre 2009 Down to the river to pray, Novembre 2009

Testoe traduzione della canzone Claire Denamur - La Nuit Je Mens. Tutti; Originale; Traduzione (Alain Bashung) (Alain Bashung) On m'a vu dans le Vercors Mi hanno visto nel Vercors Sauter

On m'a vu dans le VercorsSauter Ă  l'Ă©lastiqueVoleur d'amphoresAu fond des criquesJ'ai fait la cour Ă  des murĂšnesJ'ai fait l'amour j'ai fait le mortT'Ă©tais pas nĂ©eÀ la station balnĂ©aireTu t'es pas fait prierJ'Ă©tais gant de crin, geyserPour un peu je trempaisHistoire d'eauLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choJ'ai fait la saisonDans cette boĂźte crĂąnienneTes pensĂ©esJe les faisais miennesT'accaparer seulement t'accaparerD'estrade en estradeJ'ai fait danser tant de malentendusDes kilomĂštres de vie en roseUn jour au cirqueUn autre Ă  chercher Ă  te plaireDresseur de loulousDynamiteur d'aqueducsLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensEffrontĂ©mentJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choOn m'a vu dans le VercorsSauter Ă  l'Ă©lastiqueVoleur d'amphoresAu fond des criquesJ'ai fait la cour Ă  des murĂšnesJ'ai fait l'amour j'ai fait le mortT'Ă©tais pas nĂ©eLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©choLa nuit je mensJe prends des trains Ă  travers la plaineLa nuit je mensJe m'en lave les mainsJ'ai dans les bottes des montagnes de questionsOĂč subsiste encore ton Ă©choOĂč subsiste encore ton Ă©cho SalomĂ©Roux-Leclerc, plus connue sous le nom de SalomĂ© Leclerc.Elle est nĂ©e en 1987. Sa carriĂšre professionnelle commence en 2003. Cinq ans aprĂšs sa participation Ă  Granby oĂč sa chanson « Je tomberai » lui valut le Prix SOCAN de la Chanson primĂ©e 2009, SalomĂ© se positionne avec assurance dans le dĂ©cor de la chanson avec « 27 fois l’auror » , son deuxiĂšme Écoutez vos artistes prĂ©fĂ©rĂ©s sur FrĂ©quence Plus Écouter FrĂ©quence PlusÉcouter Claire Denamur 1 Dreamers Claire Denamur 2 Rien de moi Claire Denamur 3 Le prince charmant Claire Denamur 4 Bang Bang Bang Claire Denamur 5 In The Mood For L'amour Claire Denamur 6 Desire Claire Denamur 7 ScĂšne finale Claire Denamur 8 Video Games Claire Denamur 9 34 septembre Claire Denamur 10 Rien Ă  me foutre en l'air en duo avec Emmanuel Da Silva [en duo avec Emmanuel Da Silva] [feat. Emmanuel Da Silva] Claire Denamur 11 Hang Me Up To Dry Claire Denamur 12 L'amour Ă©phĂ©mĂšre Claire Denamur 13 Mon bonhomme Claire Denamur 14 Il y avait Claire Denamur 15 A Child Claire Denamur 16 Beretta Claire Denamur 17 Je me sens nue Claire Denamur 18 Ah les hommes Claire Denamur 19 Bang Bang Bang Radio Edit Claire Denamur 20 Tout doucement Claire Denamur 21 La mal aimĂ©e Claire Denamur 22 Dog Days Are Over Claire Denamur 23 Le temps passĂ© Claire Denamur 24 Elio Claire Denamur 25 Rien de moi Live Claire Denamur 26 La marionnette Claire Denamur 27 Hurt Claire Denamur 28 Tu m'as tuĂ©e Claire Denamur 29 Le ciel Claire Denamur 30 D'un autre monde Claire Denamur 31 Together Claire Denamur 32 Daemon Claire Denamur 33 Heureuse comme une porte de prison Claire Denamur 34 Homeward Bound feat. Claire Denamur Arno Alyvan 35 Would You Stand by me feat. Claire Denamur [French Edit] Diva Faune Collaborations Diva Faune Écoutez vos artistes prĂ©fĂ©rĂ©s Slimane Imagine Dragons Elley DuhĂ© Kungs + Plus d'artistes Anvers Park den Brandt, 15h, 45/37e B.S.F. : Claire Denamur Bruxelles, Place du MusĂ©e / Magic Mirrors, 19h, 12,5e Vive la FĂȘte + Inna Modja Bruxelles, Le Mont des Arts, 19h, 12,5e Jeu 23.08 Affiner par gĂ©ographieVisite guidĂ©e de Manlay La montagne de BardManlay 21430Le 04/09/2022PerchĂ© Ă  555m d'altitude, ce piton rocheux calcaire permet mĂȘme d'apercevoir le Mont-Blanc par temps clair. Lieu d'observation du paysage, le fortin de Bard fut aussi le théùtre d'une bataille qui aurait pu anĂ©antir tout le canton. Venez apprĂ©hender l'histoire de ce site historique Ă  travers le regard d'un guide confĂ©rencier. Le lieu de rendez-vous sera prĂ©cisĂ© lors de votre guidĂ©e de Manlay La montagne de Bard Visite guidĂ©e, ThéùtreManlay 21430Le 04/09/2022PerchĂ© Ă  555m d'altitude, ce piton rocheux calcaire permet mĂȘme d'apercevoir le Mont-Blanc par temps clair. Lieu d'observation du paysage, le fortin de Bard fut aussi le théùtre d'une bataille qui aurait pu anĂ©antir tout le canton. Venez apprĂ©hender l'histoire de ce site historique Ă  travers le regard d'un guide confĂ©rencier. Le lieu de rendez-vous sera prĂ©cisĂ© lors de votre - A l'Abordage ! Manifestation culturelleCombrit 29120Du 01/07/2022 au 31/08/2022Qui n’a jamais rĂȘvĂ© de dĂ©couvrir, au hasard d’une balade, ou en dĂ©chiffrant une carte trouvĂ©e dans un grenier, la cachette secrĂšte d’un pirate et son trĂ©sor fait de milliers de piĂšces d’or, de pierres prĂ©cieuses et d’objets anciens ? Pour cette nouvelle exposition, l’Abri vous propose d’embarquer sur un navire en partance pour les CaraĂŻbes, Ă  la dĂ©couverte des forbans qui rĂ©gnaient en maĂźtres sur les mers des Antilles. Pirates ? Corsaires ? Flibustiers ? Boucaniers ? S’il est parfois difficile de s’y retrouver dans ces dĂ©nominations, l’exposition vous donnera les clĂ©s pour y voir plus clair parmi tous ces bandits des mers. Nous partirons Ă©galement avec eux sur les lieux de leurs mĂ©faits, pour comprendre pourquoi ils agissaient lĂ  et quelles Ă©taient leurs conditions de vie Ă  bord. Bandeau sur l’Ɠil, jambe de bois, perroquet sur l’épaule
 Les images des pirates sont vĂ©hiculĂ©es par les clichĂ©s qui nous suivent depuis les 1ers romans Ă©crits sur le sujet. L’Ile au TrĂ©sor a bercĂ© nos enfances et Long John Silver a longtemps Ă©tĂ© l’image-mĂȘme du pirate. Depuis, la bande-dessinĂ©e, la tĂ©lĂ©vision et le cinĂ©ma nous ont proposĂ© des pirates de fiction tous plus marquants les uns que les autres. Mais[...]Exposition Ă  la Grange Germignonne Antonio Bento - PHOTOGRAPHIE Peinture, Exposition, Patrimoine - CultureGermigny-des-PrĂ©s 45110Du 01/08/2022 au 31/08/2022- par l'Office de Tourisme du Val de Sully - "Sens dessus dessous" Antonio Bento met en lumiĂšre des caractĂšres bien fĂ©minins mĂȘlant clair et obscur, douceur et rudesse, sensibilitĂ© et caractĂšre affirmĂ© ; le tout magnifiquement subtil... et tout de noir et de Zendurances Exposition, Peinture, SculptureCOUTANCES 50200Du 20/07/2022 au 31/08/2022Expositions au jardin partagĂ© au quartier Claires Fontaines dans le cadre des Zendurances. Retrouver l'exposition de Laura Szabo. Mercredi et jeudi 10h Ă  12h. EntrĂ© Zendurances Nature - Environnement, Exposition, Vie localeCoutances 50200Du 20/07/2022 au 31/08/2022Expositions au jardin partagĂ© au quartier Claires Fontaines dans le cadre des Zendurances. Retrouver l'exposition de Laura Szabo. Mercredi et jeudi 10h Ă  12h. EntrĂ© "Le Secret" aux Ateliers Ă  Cazals Atelier, ExpositionCazals 46250Du 01/08/2022 au 31/08/202216 artistes venus de l’hexagone vous invitent Ă  dĂ©couvrir leurs expressions autour du dĂ©sir. Sonia Bischoff, Alain Bouville, Claire Darnajou, Jacquette de Bussac, Thierry de Lavau, Marie- Sylvie Dufour, Alexandra du Moulin, Jean -Claude Gagnieux Maoudj, Nathalie Gardyanczyk, Pascale Kutner, Jill Lane, Bernard lespinasse dit Leloi, Charles Mercier, James Orain, Robert Potier et FabienneClaire Illouz. Les abords du paysage Exposition, Dessin - Collage, Gravure, PeintureL'Isle-Adam - 95 Du 10/04/2022 Ă  1400 au 18/09/2022 Ă  1800DU 10 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2022 Prochaine exposition du musĂ©e d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq consacrĂ©e au travail de l'artiste Claire Illouz. Claire Illouz est une artiste française contemporaine rĂ©sidant Ă  ChĂ©rence, village situĂ© dans le Parc naturel rĂ©gional du Vexin français, Ă  une[...]RandonnĂ©e au clair de lune sur les crĂȘtes d'Espelette Nature - Environnement, Plante - Fleur, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementEspelette 64250Le 06/09/2022Ascension sur les crĂȘtes du village pour y admirer le coucher du soleil sur la cĂŽte basque, rythmĂ©e par des pauses pendant lesquelles Panpi contera des anecdotes sur l'histoire de cette montagne avec une Ă©vocation du pastoralisme. ExpĂ©rience unique et insolite permettant de dĂ©couvrir la montagne autrement Ă  la tombĂ©e de la nuit. PrĂ©voir le pique-nique. RĂ©servation obligatoire dans les bureaux d'accueil touristiques du Pays Basque. RDV Ă  la ferme au clair de lune sur les crĂȘtes d'Espelette RandonnĂ©e et baladeEspelette 64250Le 06/09/2022Ascension sur les crĂȘtes du village pour y admirer le coucher du soleil sur la cĂŽte basque, rythmĂ©e par des pauses pendant lesquelles Panpi contera des anecdotes sur l'histoire de cette montagne avec une Ă©vocation du pastoralisme. ExpĂ©rience unique et insolite permettant de dĂ©couvrir la montagne autrement Ă  la tombĂ©e de la nuit. PrĂ©voir le pique-nique. RĂ©servation obligatoire dans les bureaux d'accueil touristiques du Pays Basque. RDV Ă  la ferme 1968/1980, un vent de libertĂ© CinĂ©maAix-en-Provence 13090Le 21/09/2022La Manufacture vous propose une soirĂ©e tĂ©moignage racontant les changements de la ville, de la sociĂ©tĂ© et tout particuliĂšrement de la vie culturelle Ă  Aix en Provence dans les annĂ©es 70. La soirĂ©e dĂ©butera par la projection du film documentaire "Aix-en-Provence 1968/1980, un vent de libertĂ©" de Marie-Claire Rubinstein et Marie Padlewski, rĂ©alisatrices de la sĂ©rie documentaire "Éclats de mĂ©moires". Un temps de rencontre suivra en prĂ©sence de la rĂ©alisatrice Marie-Claire Rubinstein, Alain Simon Directeur du Théùtre des Ateliers et Pierre Alain Hubert l’homme "artifice" des saltimbanques, tĂ©moins de ces changements culturels importants Ă  Aix-en-Provence. La rencontre sera animĂ©e par Thomas Rabino, historien et journaliste vendredis du Jazz au Dolce Musique, Jazz - Blues, VariĂ©tĂ© française, Musique du monde, ConcertMonsĂ©gur 33580Le 07/09/2022Le restaurant Le Dolce de MonsĂ©gur vous propose une programmation riche avec ses Vendredis Jazz. Vous pourrez venir dĂ©guster une trĂšs bonne cuisine italienne ou boire un verre tout en Ă©coutant un rĂ©pertoire variĂ© tout au long de l'Ă©tĂ© ! Au programme le 8/06 MontchaĂŻno- Jazz manouche le 17/06 Five o' rock-Groupe de rock le 21/06 Claire Jamet Quartet le 24/06 Appolo 13 Funktet -Funk le 1/07 CĂ©lia Marrissal Trio le 15/07 François Mary invite Bastien Ribot et RĂ©mi DuguĂ© le 29/07 Jano Arias Cumbia- Salsa Trio le 12/08 Paola Vera Trio le 26/08 Dexter Gordon Legacy le7/09 Rix and friends avec Roger BiwanduMarchĂ©s gourmands au clair de lune Repas - DĂ©gustation, MarchĂ©ï„‹Rodez 12000Du 04/08/2022 au 02/09/2022Rodez, Place du Bourg, 4 aoĂ»t et 2 septembre, Ă  partir de 19h. Plus d'infos petit roi bougon Lecture - Conte - PoĂ©sie, SpectacleMarseille 13000Du 21/09/2022 au 24/09/2022Théùtre Ă  livre ouvert et poupĂ©es de papier Par la Cie l’Air de dire DurĂ©e 45 minutes dĂšs 3 ans "Petits et grands embarquent pour un voyage sensationnel fait de bouts de papier. Un livre-chĂąteau s’ouvre sur les arbres d'un jardin secret et des fleurs de toutes les couleurs en jaillissent ... Le Petit Roi se prend les pieds dans ses papiers ... Un livre-camion roule Ă  fond PIN PON PIN PON ... D'un livre-tiroir s’envole un oiseau ... L'histoire du Petit Roi est drĂŽle, cocasse, tendre et poĂ©tique. La conteuse, bricoleuse et gribouilleuse, se plie en quatre pour satisfaire ce Petit Roi souvent bougon. Il passe ses journĂ©es en gris clair ou gris foncĂ©, Ă  chercher son bonheur beaucoup trop loin, la bouche en coin, alors que les couleurs sont toutes Ă  portĂ©e de la main." Mise en scĂšne HĂ©lĂšne Arnaud Jeu et livres-objets Claire PantelYoga matinal - Hooome Bien-ĂȘtreParentis-en-Born 40160Le 08/09/2022Prenez votre envol, l’éveil de soi dĂ©s le rĂ©veil ! Pour dĂ©marrer la journĂ©e l’esprit serein, le mental claire, et le corps lĂ©ger. La pratique matinale est un vĂ©ritable cadeau que l’on fait Ă  soi. Un yoga adaptĂ© Ă  tous, un sas avant de retrouver le monde extĂ©rieur, rempli de nos capacitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es. - SĂ©ance de yoga, tous les jeudis de 10h00 Ă  11h00 - 8 personnes maximum -Le tarif est unique Ă  12€ dont 1€ reversĂ© Ă  l’association Espace du Mouquet - Tapis et accessoires sur place, vous avez juste Ă  venir dans une tenue confortable. le yoga se pratique pied nu. Merci d’arriver 10 min Ă  l’avance afin de vous installer tranquillement. RĂ©servation en ligne ou dans les bureaux d'information touristique de Biscarrosse, Sanguinet et ParentisRencontre avec AmĂ©lie Deslandes Lecture - Conte - PoĂ©sieDives-sur-Mer 14160Le 09/09/2022L'autrice normande prĂ©sente et dĂ©dicace son thriller "Samedi soir au clair de lune", l'histoire d'une lycĂ©enne qui disparaĂźt sur la CĂŽte de chansons espagnoles Manifestation culturelleDambach la Ville 67650Du 10/09/2022 au 11/09/2022Amoureux de la culture ibĂ©rique, voici une proposition pour vos oreilles et votre imaginaire... Avec les tonos humanos chansons de cour de JosĂ© Marin, entrez avec nous dans un univers tout de contrastes, Ă  la maniĂšre du clair-obscur du peintre Velasquez, traversĂ© par le souffle de CervantĂšs. La figure de Don Quichotte n’est pas loin
 moins par son Ă©popĂ©e tragi-comique que dans cette folie qu’il a de transformer tout ce qu’il voit, dans une illusion toute baroque », y compris sa DulcinĂ©e fantasmĂ©e ! "Si quiĂ©res vivir", c'est tout Ă  la fois vouloir, aimer et dĂ©sirer vivre. La passion est dans toute chose. 150 ans plus tard, les Seguidillas du barcelonais Fernando Sor font Ă©cho aux tonos humanos, traversĂ©es elles aussi par le rythme de la danse, dĂ©clinant les mĂȘmes thĂšmes Song Father Used to Sing Three Days in May Spectacle, Exposition, Festival gĂ©nĂ©ralisteMarseille 13000Du 09/09/2022 au 11/09/2022This Song Father Used to Sing Three Days in May se dĂ©roule au cours de trois journĂ©es de mai, de trois annĂ©es diffĂ©rentes. À Bangkok, dans une petite cuisine, un frĂšre et une sƓur se retrouvent pour Ă©voquer le souvenir de leur pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©. Ils cuisinent, mangent, plaisantent, parlent de tout et de rien. Leur nature rĂ©servĂ©e contraste avec leurs conversations souvent absurdes. Dans cette piĂšce, le passĂ©, le prĂ©sent et le futur s’imbriquent de maniĂšre subtile en lien avec le contexte politique de la mĂ©tropole thaĂŻlandaise. Wichaya Artamat montre la vie telle qu'elle est, sans voiler son caractĂšre aliĂ©nant. Les dĂ©clarations des personnages ne servent aucune logique et ne mĂšnent pas non plus Ă  une fin claire. Mise en scĂšne Wichaya Artamat ScĂ©nario Wichaya Artamat, Jaturachai Srichanwanpen, Parnrut Kritchanchai ScĂ©nographie Rueangrith Suntisuk Direction technique et lumiĂšres Pornpan Arayaveerasid VidĂ©o Atikhun Adulpocatorn ComĂ©diens Jaturachai Srichanwanpen, Parnrut Kritchanchai, Saifah Tanthana En corĂ©alisation avec Actoral, Festival international des Arts et des Écritures en mer sur un voilier Sports nautiques, Balades, Nature - EnvironnementDeauville 14800Du 21/05/2022 au 04/09/2022Embarquez sur un voilier avec le Deauville Yacht Club et partez au large de Deauville pour une balade en mer de deux heures Ă  la dĂ©couverte du monde de la voile. Quel que soit votre age mais Ă  partir de 3 ans ou votre niveau, menĂ© par Malko, un expert en la matiĂšre, vous tirerez des bords devant les plages de la cĂŽte Fleurie et les falaises des Roches noires, accompagnĂ©s des oiseaux de mer. Vous pourrez admirer aussi l’estuaire de la Seine et sa baie entre le Cap de la HĂšve et BerniĂšres sur mer , faire une incursion dans la Touques pour embrasser Deauville et Trouville, apprĂ©cier cette lumiĂšre si particuliĂšre qui a attirĂ© les peintres impressionnistes en fin de journĂ©e
 Tous les publics sont les bienvenus. Les J80, voiliers d’une longueur de 8 mĂštres sont capables d’accueillir 2 Ă  5 personnes. sur cette balade nautique. A prĂ©voir en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques crĂšme solaire, lunettes de soleil, coupe-vent Ă©tanche, pull/polaire, bonnet/casquette, chaussures de sports Ă  semelles claires Ă©viter chaussures ouvertes, vĂȘtements de rechange. Les effets personnels peuvent ĂȘtre mis dans la cabine du bateau. Gilets de sauvetage fournis et si nĂ©cessaire pantalons[...]Il Ă©tait une fois... le chĂąteau de Poyanne avec Marie-Claire Patrimoine - CulturePoyanne 40380Le 20/10/2022Lorsque vous passez par Poyanne, vous le voyez, grand, fier, mais que fait-il lĂ  ? Marie-Claire est passionnĂ©e depuis son enfance par l'histoire de ce chĂąteau. Elle vous prĂ©sentera depuis l'extĂ©rieur, dans les jardins, ses caractĂ©ristiques architecturales et l'histoire de sa construction et de la famille Baylenx. Elle vous racontera ses fonctions inattendues hĂŽpital de campagne, couvents de BĂ©nĂ©dictines, cache des archives de Belgique durant l'occupation allemenade.... L'intĂ©rieur du chĂąteau ne se visite pas mais Marie-Claire vous montre des Ă©tait une fois... le chĂąteau de Poyanne avec Marie-Claire Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPoyanne 40380Le 20/10/2022Lorsque vous passez par Poyanne, vous le voyez, grand, fier, mais que fait-il lĂ  ? Marie-Claire est passionnĂ©e depuis son enfance par l'histoire de ce chĂąteau. Elle vous prĂ©sentera depuis l'extĂ©rieur, dans les jardins, ses caractĂ©ristiques architecturales et l'histoire de sa construction et de la famille Baylenx. Elle vous racontera ses fonctions inattendues hĂŽpital de campagne, couvents de BĂ©nĂ©dictines, cache des archives de Belgique durant l'occupation allemenade.... L'intĂ©rieur du chĂąteau ne se visite pas mais Marie-Claire vous montre des de chansons espagnoles Manifestation culturelleDambach-la-Ville 67650Du 10/09/2022 au 11/09/2022Amoureux de la culture ibĂ©rique, voici une proposition pour vos oreilles et votre imaginaire... Avec les tonos humanos chansons de cour de JosĂ© Marin, entrez avec nous dans un univers tout de contrastes, Ă  la maniĂšre du clair-obscur du peintre Velasquez, traversĂ© par le souffle de CervantĂšs. La figure de Don Quichotte n’est pas loin
 moins par son Ă©popĂ©e tragi-comique que dans cette folie qu’il a de transformer tout ce qu’il voit, dans une illusion toute baroque », y compris sa DulcinĂ©e fantasmĂ©e ! "Si quiĂ©res vivir", c'est tout Ă  la fois vouloir, aimer et dĂ©sirer vivre. La passion est dans toute chose. 150 ans plus tard, les Seguidillas du barcelonais Fernando Sor font Ă©cho aux tonos humanos, traversĂ©es elles aussi par le rythme de la danse, dĂ©clinant les mĂȘmes thĂšmes dĂ©couverte - Claire Brachet, cheffe vĂ©gĂ©tal Manifestation culturelleMonbalen 47340Le 10/09/2022DĂ©couvrir la lactofermentation. Mais qu'est-ce donc ? D'abord c'est une belle façon de conserver des lĂ©gumes afin d'en profiter hors-saison. Ensuite, c'est un registre gustatif surprenant qui amĂšne nos papilles vers des terres moins connues. Enfin, la lacto contrarie la course Ă l'urgence actuelle il faut savoir accepter de laisser le temps au temps pour obtenir un bon rĂ©sultat... A partir de 14 ans et en Claires de Fritillaires Manifestation culturelle, FĂȘte, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, ExpositionVal en Vignes 79290Le 10/09/2022Cette installation plastique est conçue pour fonctionner en synergie avec une exposition itinĂ©rante axĂ©e sur la fritillaire pintade et son habitat. Ce vĂ©gĂ©tal singulier nous touche tout d'abord par son Ă©lĂ©gance. Au delĂ  de cet abord attrayant, cette exposition nous amĂšne Ă  redĂ©couvrir les milieux humides qui la voit naitre, leurs spĂ©cificitĂ©s, leur rarĂ©faction et l'attention toute particuliĂšre qui doit leur ĂȘtre apportĂ©e. Une mise en lumiĂšre du site est programmĂ©e Ă  partir de 21h. Cette exposition est proposĂ©e dans le cadre du festival "Au fil du Thouet" programmĂ© du 29 juin au 10 septembre. ScĂ©nographie Benoit de Cornulier et Marie Edith dĂ©couverte - Claire Brachet, cheffe vĂ©gĂ©tal ConfĂ©rence - DĂ©batMonbalen 47340Le 10/09/2022DĂ©couvrir la lactofermentation. Mais qu'est-ce donc ? D'abord c'est une belle façon de conserver des lĂ©gumes afin d'en profiter hors-saison. Ensuite, c'est un registre gustatif surprenant qui amĂšne nos papilles vers des terres moins connues. Enfin, la lacto contrarie la course Ă l'urgence actuelle il faut savoir accepter de laisser le temps au temps pour obtenir un bon rĂ©sultat... A partir de 14 ans et en Claires de Fritillaires ExpositionVal en Vignes 79290Le 10/09/2022Cette installation plastique est conçue pour fonctionner en synergie avec une exposition itinĂ©rante axĂ©e sur la fritillaire pintade et son habitat. Ce vĂ©gĂ©tal singulier nous touche tout d'abord par son Ă©lĂ©gance. Au delĂ  de cet abord attrayant, cette exposition nous amĂšne Ă  redĂ©couvrir les milieux humides qui la voit naitre, leurs spĂ©cificitĂ©s, leur rarĂ©faction et l'attention toute particuliĂšre qui doit leur ĂȘtre apportĂ©e. Une mise en lumiĂšre du site est programmĂ©e Ă  partir de 21h. Cette exposition est proposĂ©e dans le cadre du festival "Au fil du Thouet" programmĂ© du 29 juin au 10 septembre. ScĂ©nographie Benoit de Cornulier et Marie Edith Halle aux Bulles - 3e Ă©dition MusiqueBresles 60510Le 10/09/2022Le festival Breslois de bande dessinĂ©e aura lieu le Samedi 10 septembre prochain, aprĂšs dĂ©jĂ  deux Ă©ditions rĂ©ussies, en 2019 et en 2021. Une dizaine d’auteurs invitĂ©s, d’horizons trĂšs diffĂ©rents, sont attendus pour cette nouvelle Ă©dition, qui sera particuliĂšrement consacrĂ©e Ă  l’auteur David PĂ©rimony et Ă  son personnage Billy Symphony. Les festivaliers pourront ainsi retrouver les animations qui ont fait le succĂšs des deux premiĂšres Ă©ditions, comme des sĂ©ances dessinĂ©es des auteurs, retransmises en direct sur Ă©cran gĂ©ant, des ateliers de dessins et de scĂ©nario, et la remise des prix du concours de BD organisĂ© par la mĂ©diathĂšque. De nombreuses surprises attendent Ă©galement les festivaliers, comme une ballade dessinĂ©e dans Bresles, en compagnie de David PĂ©rimony, un atelier musical autour de l’univers de ”Billy Symphony” avec la musicienne Claire Bellamy, un quiz numĂ©rique gĂ©ant sur la bande dessinĂ©e, ou encore une confĂ©rence animĂ©e par la journaliste Alexandra Oury. Mais l’évĂ©nement le plus marquant de cette 3e Ă©dition sera certainement le BD concert proposĂ© Ă  20H30 sous la halle ! L’association Perluette prĂ©sentera ce spectacle adaptĂ© de la bande dessinĂ©e muette ”Billy[...]EXPOSITION - L’ART DU VERRE -UNE OEUVRE UN E ARTISTE ExpositionNancy 54000Du 25/07/2022 au 04/09/2022En cette annĂ©e 2022 consacrĂ©e AnnĂ©e du Verre » par l’ONU, DESTINATION NANCY et la MĂ©tropole du Grand Nancy ont le plaisir de vous prĂ©senter cette exposition collective. Elle met en lumiĂšre le travail de 8 artistes verriers de la RĂ©gion Grand Est, excellents reprĂ©sentants de la crĂ©ation contemporaine des arts verriers Ă  travers une Ɠuvre emblĂ©matique de leur crĂ©ation. Toutes les techniques du travail du verre sont reprĂ©sentĂ©es pour des Ɠuvres d’exception. CAILLE ThĂ©ophile Verre au chalumeau COS Antonio Plaques de verre façonnĂ©es, thermocollĂ©es et parachevĂ©es, intĂ©gration peinture Ă  la grisaille DEMOISSON FrĂ©dĂ©ric Souffleur de verre au chalumeau FLAMBARD Marie Verrier Plasticienne MAEDA Eri PĂąte de verre en cristal selon le technique de la cire perdue PARIS AngĂšle Soufflage de verre, travail au chalumeau THIBAULT Aline Verre Extra-clair thermocollĂ©, thermoformĂ© et sablĂ© VATRIN GĂ©rald Verre soufflĂ©es, gravuresFest'in Kids Festival Bien-ĂȘtre, Patrimoine - CultureMarseille 13000Le 11/09/2022Le Fest'in Kids festival abrite pour sa premiĂšre Ă©dition un nombre important d'artistes populaires et talentueux pour un concert inoubliable, avec de nombreuses animations pour enfants et chĂąteaux gonflables ! Manns pour sa premiĂšre apparition en France Mc Gregor et Mood pas clair, Tom Almodar voix du dernier Disney Encanto, Eva, Clara et Myriam The Voice Kids 6 et 7, Dana Sleimane Sara perchĂ© ti amor, Eklips initiation au beat-box et bien d'autres... Souhaitant vĂ©hiculer joie, bonne humeur, accessibilitĂ© et partage, l'amusement et le bien-ĂȘtre de son public sont les choses les plus importantes lors de cette journĂ©e spĂ©cialement dĂ©diĂ©e aux enfants ! RĂ©-apprendre Ă  vivre ensemble est son slogan et sa volontĂ©. Le ChĂąteau de la Buzine accueille un Ă©vĂ©nement organisĂ© par la Team Music Art. [ExtĂ©rieur cĂŽtĂ© parc]RALLYE URBAIN ET BIODIVERSITÉ Science et technique, Nature - EnvironnementSĂšte 34200Le 02/10/2022GRATUIT - sur inscription en ligne sur le site du domaine de RestincliĂšres dimanche 2 octobre Ă  SĂšte, de 14h Ă  17h Lieu du rendez-vous Parking du Mont St Clair Infos pratiques Etre en bonne condition physique pour l'ascension du mont st clair en 30-40 mn de marche, prĂ©voir une gourde. AprĂšs une demi-journĂ©e Ă  Ă©voluer sur l'ile de SĂšte oĂč les animateurs vous auront glissĂ© quelques indices fabrication d’un carnet vĂ©gĂ©tal, lecture de paysage, quoi de mieux qu'un rallye pour dĂ©couvrir les secrets les mieux gardĂ©s de cette ville ? Avec le CPIE BASSIN DE THAU – Ă  partir de 10 ans CoordonnĂ©es de l'animateur en cas de besoin le jour de l'animation 06 60 17 51 85 / 07 82 87 54 92 Vous ne voulez rien manquer de notre programmation, notre actualitĂ© inscrivez-vous Ă  notre newsletter en quelques clics sur notre site internet Bandeau bas de page du site internet DĂ©couvrez le Domaine de RestincliĂšres - Prades -le-Lez LES + DU DOMAINE DE RESTINCLIERES 240 hectares d'Espaces Naturel Sensible ENS Ouverture 7j/7 Parking gratuit Aire de jeux Aires de pique-nique Divers sentiers de[...]RandonnĂ©e au clair de lune sur les crĂȘtes d'Espelette Nature - Environnement, Plante - Fleur, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementEspelette 64250Le 13/09/2022Ascension sur les crĂȘtes du village pour y admirer le coucher du soleil sur la cĂŽte basque, rythmĂ©e par des pauses pendant lesquelles Panpi contera des anecdotes sur l'histoire de cette montagne avec une Ă©vocation du pastoralisme. ExpĂ©rience unique et insolite permettant de dĂ©couvrir la montagne autrement Ă  la tombĂ©e de la nuit. PrĂ©voir le pique-nique. RĂ©servation obligatoire dans les bureaux d'accueil touristiques du Pays Basque. RDV Ă  la ferme au clair de lune sur les crĂȘtes d'Espelette RandonnĂ©e et baladeEspelette 64250Le 13/09/2022Ascension sur les crĂȘtes du village pour y admirer le coucher du soleil sur la cĂŽte basque, rythmĂ©e par des pauses pendant lesquelles Panpi contera des anecdotes sur l'histoire de cette montagne avec une Ă©vocation du pastoralisme. ExpĂ©rience unique et insolite permettant de dĂ©couvrir la montagne autrement Ă  la tombĂ©e de la nuit. PrĂ©voir le pique-nique. RĂ©servation obligatoire dans les bureaux d'accueil touristiques du Pays Basque. RDV Ă  la ferme - A l'Abordage ! Manifestation culturelleCombrit 29120Du 01/09/2022 au 21/10/2022Qui n’a jamais rĂȘvĂ© de dĂ©couvrir, au hasard d’une balade, ou en dĂ©chiffrant une carte trouvĂ©e dans un grenier, la cachette secrĂšte d’un pirate et son trĂ©sor fait de milliers de piĂšces d’or, de pierres prĂ©cieuses et d’objets anciens ? Pour cette nouvelle exposition, l’Abri vous propose d’embarquer sur un navire en partance pour les CaraĂŻbes, Ă  la dĂ©couverte des forbans qui rĂ©gnaient en maĂźtres sur les mers des Antilles. Pirates ? Corsaires ? Flibustiers ? Boucaniers ? S’il est parfois difficile de s’y retrouver dans ces dĂ©nominations, l’exposition vous donnera les clĂ©s pour y voir plus clair parmi tous ces bandits des mers. Nous partirons Ă©galement avec eux sur les lieux de leurs mĂ©faits, pour comprendre pourquoi ils agissaient lĂ  et quelles Ă©taient leurs conditions de vie Ă  bord. Bandeau sur l’Ɠil, jambe de bois, perroquet sur l’épaule
 Les images des pirates sont vĂ©hiculĂ©es par les clichĂ©s qui nous suivent depuis les 1ers romans Ă©crits sur le sujet. L’Ile au TrĂ©sor a bercĂ© nos enfances et Long John Silver a longtemps Ă©tĂ© l’image-mĂȘme du pirate. Depuis, la bande-dessinĂ©e, la tĂ©lĂ©vision et le cinĂ©ma nous ont proposĂ© des pirates de fiction tous plus marquants les uns que les autres. Mais[...]Estuaire d'en Rire - Thomas VDB Spectacle, Spectacle comiqueHONFLEUR 14600Le 14/09/2022PassionnĂ© par la musique, Thomas VDB se forme au Conservatoire de Tours et c’est dans la presse musicale qu’il se fait un nom en travaillant pour le magazine Rock Sound. En parallĂšle, il pratique le théùtre de rue pendant plus de 16 ans, ce qui lui donne envie en 2006 d’écrire son premier seul en scĂšne, En Rock et en Roll. En 2009, il fait ses dĂ©buts sur France Inter dans Le Fou du Roi puis officie depuis quelques annĂ©es dans Par Jupiter aux cĂŽtĂ©s d’Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker. En 2011, il prĂ©sente son deuxiĂšme spectacle Presque cĂ©lĂšbre et enchaĂźne avec un troisiĂšme, Thomas VDB chante Daft Punk en 2013. AprĂšs une premiĂšre apparition au cinĂ©ma en 2005 dans Le dĂ©mon de midi, on a pu le voir dans Les Francis, Bienvenue Ă  Marly-Gomont, La folle histoire de Max et LĂ©on, Santa & Cie, Quand on crie au loup ou encore Play. DerniĂšrement c’est dans le tĂ©lĂ©film Claire Andrieux qu’il propose une autre facette en incarnant un personnage touchant. Il est aujourd’hui au casting du trĂšs attendu AstĂ©rix et ObĂ©lix L’Empire du milieu rĂ©alisĂ© cette annĂ©e par Guillaume Canet. À la tĂ©lĂ©vision, vous l’avez vu dans Le message de Madenian et VDB puis dans Quotidien pendant une saison.[...]Estuaire d'en Rire - Thomas VDB Spectacle, MusiqueHonfleur 14600Le 14/09/2022PassionnĂ© par la musique, Thomas VDB se forme au Conservatoire de Tours et c’est dans la presse musicale qu’il se fait un nom en travaillant pour le magazine Rock Sound. En parallĂšle, il pratique le théùtre de rue pendant plus de 16 ans, ce qui lui donne envie en 2006 d’écrire son premier seul en scĂšne, En Rock et en Roll. En 2009, il fait ses dĂ©buts sur France Inter dans Le Fou du Roi puis officie depuis quelques annĂ©es dans Par Jupiter aux cĂŽtĂ©s d’Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker. En 2011, il prĂ©sente son deuxiĂšme spectacle Presque cĂ©lĂšbre et enchaĂźne avec un troisiĂšme, Thomas VDB chante Daft Punk en 2013. AprĂšs une premiĂšre apparition au cinĂ©ma en 2005 dans Le dĂ©mon de midi, on a pu le voir dans Les Francis, Bienvenue Ă  Marly-Gomont, La folle histoire de Max et LĂ©on, Santa & Cie, Quand on crie au loup ou encore Play. DerniĂšrement c’est dans le tĂ©lĂ©film Claire Andrieux qu’il propose une autre facette en incarnant un personnage touchant. Il est aujourd’hui au casting du trĂšs attendu AstĂ©rix et ObĂ©lix L’Empire du milieu rĂ©alisĂ© cette annĂ©e par Guillaume Canet. À la tĂ©lĂ©vision, vous l’avez vu dans Le message de Madenian et VDB puis dans Quotidien pendant une saison.[...]Exposition "À claire-voie" Exposition, Plante - FleurReims 51100Du 04/06/2022 au 04/10/2022À claire-voie est une installation Ă  ciel ouvert qui invite Ă  flĂąner dans un espace particulier, librement inspirĂ© par LĂ©onard Foujita et sa Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix. Ici, les matĂ©riaux utilisĂ©s pour Ă©lever les allĂ©es de ce jardin de Paradis ont Ă©tĂ© collectĂ©s sur plusieurs sites de la rĂ©gion et plus particuliĂšrement dans le parc voisin, celui de la Maison Mumm » oĂč l’artiste japonais s’est sans doute promenĂ© durant ses sĂ©jours rĂ©mois. Au fil de la dĂ©ambulation, en fonction des diffĂ©rents points de vue et de la lumiĂšre, les assemblages fragiles de vĂ©gĂ©taux dessinent entre les branches des pleins et des vides qui donnent Ă  voir plus clairement des motifs floraux, des Ă©vocations animaliĂšres, des partis pris autour des Ă©lĂ©ments existants. D’une arche Ă  l’autre, les chemins se multiplient et laissent percevoir les dĂ©tails parfois ornĂ©s d’objets prĂ©cieux presque vendredis du Jazz au Dolce Jazz - Blues, Pop - Rock - FolkMonsĂ©gur 33580Du 08/06/2022 au 07/09/2022Le restaurant Le Dolce de MonsĂ©gur vous propose une programmation riche avec ses Vendredis Jazz. Vous pourrez venir dĂ©guster une trĂšs bonne cuisine italienne ou boire un verre tout en Ă©coutant un rĂ©pertoire variĂ© tout au long de l'Ă©tĂ© ! Au programme le 8/06 MontchaĂŻno- Jazz manouche le 17/06 Five o' rock-Groupe de rock le 21/06 Claire Jamet Quartet le 24/06 Appolo 13 Funktet -Funk le 1/07 CĂ©lia Marrissal Trio le 15/07 François Mary invite Bastien Ribot et RĂ©mi DuguĂ© le 29/07 Jano Arias Cumbia- Salsa Trio le 12/08 Paola Vera Trio le 26/08 Dexter Gordon Legacy le7/09 Rix and friends avec Roger BiwanduSummer Talents - Acte 2 Manifestation culturelleAix-en-Provence 13090Du 05/07/2022 au 07/09/2022Pour ce acte acte les artistes prĂ©sentĂ©s sont GĂŒler Ates - Audrey Casalis - Julien Comte-Gaz - Johann Fournier - Fabien Granet - Marie Havel - Suzanne Moxhay - Claire Nicolet -Jean Philippe RoubaudMARMALADE Spectacle, CinĂ©ma, MusiqueBĂ©ziers 34500Le 05/11/2022Avec plus de 700 reprĂ©sentations Ă  son actif, le spectacle Marmalade » de la compagnie Claire Parsons connaĂźt une vraie success story qui l’a menĂ© aux quatre coins du monde, et rĂ©cemment Ă  guichets fermĂ©s au prestigieux New Victory Theater de New York ou au Festival Transitos de la Havane Ă  Cuba. Marmalade c’est un spectacle onctueux. C’est tout doux, tendre, sucrĂ©, un peu acidulĂ© comme une confiture, lĂ©ger comme un voile, une plume et colorĂ© comme un fruit mĂ»r. Un regard Ă©changĂ©, un mouvement partagĂ©, de la douceur dans chaque geste. Les deux artistes dansent, jonglent, s’observent, se touchent et s’amusent... Un brin de nostalgie dĂ©coule de la merveilleuse musique du film Amarcord, de Nino Rota, et du jeu de ces deux personnages un peu lunaires. Le goĂ»t d’un bonbon dont le souvenir ressurgit... avec plaisir. DĂšs 2 ans Marmalade Claire Parsons co. ChorĂ©graphie Claire Parsons Distribution Mira Björkman, Viktor Gyllenberg ScĂ©nographie Anna Nyberg Masque Gunilla Pettersson Costume Bitte Palm Musique et arrangements Mikael Svanevik Conception LumiĂšre Olof CarlssonMathieu Boogaerts Chanson Franglaise et Neju Manifestation culturelle, Manifestation culturelleSaubrigues 40230Le 16/09/2022Il joue de plein d’instruments diffĂ©rents,Mathieu Boogaerts, il joue des mots aussi, de leur sens et de leur son, il joue du reggae et des comptines, il joue avec Dick Annegarn et aime aussi Alain Souchon, il Ă©crit en Afrique ou alors en Europe, il colorie des ciels et dessine des princesses, il invente une chanson ronde comme un bonbon, claire comme un cristal, petit bijou d’autant plus prĂ©cieux qu’il paraĂźt simple. VoilĂ  Boogaerts est un artiste simple et Spectacle, CinĂ©ma, MusiqueBĂ©ziers 34500Le 04/11/2022Avec plus de 700 reprĂ©sentations Ă  son actif, le spectacle Marmalade » de la compagnie Claire Parsons connaĂźt une vraie success story qui l’a menĂ© aux quatre coins du monde, et rĂ©cemment Ă  guichets fermĂ©s au prestigieux New Victory Theater de New York ou au Festival Transitos de la Havane Ă  Cuba. Marmelade c’est un spectacle onctueux. C’est tout doux, tendre, sucrĂ©, un peu acidulĂ© comme une confiture, lĂ©ger comme un voile, une plume et colorĂ© comme un fruit mĂ»r. Un regard Ă©changĂ©, un mouvement partagĂ©, de la douceur dans chaque geste. Les deux artistes dansent, jonglent, s’observent, se touchent et s’amusent... Un brin de nostalgie dĂ©coule de la merveilleuse musique du film Amarcord, de Nino Rota, et du jeu de ces deux personnages un peu lunaires. Le goĂ»t d’un bonbon dont le souvenir ressurgit... avec plaisir. DĂšs 2 ans Marmalade Claire Parsons co. ChorĂ©graphie Claire Parsons Distribution Mira Björkman, Viktor Gyllenberg ScĂ©nographie Anna Nyberg Masque Gunilla Pettersson Costume Bitte Palm Musique et arrangements Mikael Svanevik Conception LumiĂšre Olof CarlssonMathieu Boogaerts Chanson Franglaise et Neju Musique du mondeSaubrigues 40230Le 16/09/2022Il joue de plein d’instruments diffĂ©rents,Mathieu Boogaerts, il joue des mots aussi, de leur sens et de leur son, il joue du reggae et des comptines, il joue avec Dick Annegarn et aime aussi Alain Souchon, il Ă©crit en Afrique ou alors en Europe, il colorie des ciels et dessine des princesses, il invente une chanson ronde comme un bonbon, claire comme un cristal, petit bijou d’autant plus prĂ©cieux qu’il paraĂźt simple. VoilĂ  Boogaerts est un artiste simple et de puĂ©ricultureEmploi Bry-sur-Marne, 94, Val-de-Marne, Île-de-FrancePour son Centre Maternel situĂ© Ă  Bry sur Marne 1 AUXILIAIRE DE PUERICULTURE en CDD Ă  TEMPS COMPLET remplacement - 6 mois Le Service Petite enfance du Centre maternel situĂ© Ă  Bry sur Marne 94 recrute 1 auxiliaire de puĂ©riculture en CDD du 09 septembre 2022 au 08 mars 2023 Ă  TEMPS COMPLET Public familles monoparentales femmes ĂągĂ©es de 17 Ă  30 ans, avec enfants de moins de 3 ans, en difficultĂ©s personnelles, familiales, sociales - Service Petite enfance enfant de moins de 3 ans RattachĂ©e Ă  l'un des PĂŽles de Claire AmitiĂ© France, sous la conduite du chef de service, l'auxiliaire de puĂ©riculture rĂ©alise, au sein d'une Ă©quipe pluridisciplinaire, des activitĂ©s d'Ă©veil et d'Ă©ducation et dispense des soins d'hygiĂšne et de confort pour prĂ©server et restaurer la continuitĂ© de la vie, le bien-ĂȘtre et l'autonomie de l'enfant, dans le respect de la raison d'ĂȘtre de Claire AmitiĂ©. Ses principales missions sont de - Participer par son action quotidienne, Ă  la bonne tenue, des lieux d'hĂ©bergement et du matĂ©riel mis Ă  disposition - Veiller au bon dĂ©veloppement de l'enfant, Ă  sa sĂ©curitĂ©, dĂ©velopper son autonomie en tenant compte de son Ăąge, ses besoins, ses capacitĂ©s,[...]Septembre Musical de l'Orne - Sophie Lemonnier-Wallez et Paolo Rigutto Concert, Festival gĂ©nĂ©raliste, Musique classiqueGOUFFERN EN AUGE 61160Le 17/09/2022À l’occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust, ce programme de sonates pour violon et piano vous propose deux chefs-d’oeuvre du rĂ©pertoire de la musique de chambre avec les sonates de CĂ©sar Franck et Guillaume Lekeu. Deux oeuvres oĂč les phrases aĂ©riennes et odorantes » qu’aimait Swann trouvent toute la plĂ©nitude de leur poĂ©sie et de leur envol poĂ©tique. Si la sonate de CĂ©sar Franck est l’une des plus connues du rĂ©pertoire pour violon et piano, celle de son jeune compatriote Guillaume Lekeu est plus rarement donnĂ©e en concert. Elle n’en demeure pas moins un des sommets de la musique de chambre Ă©crite par un compositeur de 22 ans. Sophie LEMONNIER-WALLEZ, violon Paolo RIGUTTO, piano Guillaume LEKEU Sonate pour violon et piano en sol majeur Claude DEBUSSY Clair de lune Gabriel FAURÉ AprĂšs un rĂȘve CĂ©sar FRANCK Sonate pour violon et piano en la majeurRepas-spectacle "L'inauguration de la salle des fĂȘtes" Vie locale, Spectacle, FĂȘteVillentrois 36600Du 03/09/2022 au 16/10/2022Le repas inaugural de la nouvelle salle des fĂȘtes de Brisenoix le chĂąteau ne va pas se passer comme le maire et ses sbires l’avaient prĂ©vu... Une inauguration catastrophe mais hilarante, oĂč les gags et les situations cocasses se succĂšdent Ă  un rythme effrĂ©nĂ© ! Un employĂ© municipal ronchon, un maire pas trĂšs clair, une secrĂ©taire de mairie coincĂ©e dans son tailleur, un magicien ringard, un RomĂ©o de pacotille, bref, tous les ingrĂ©dients pour une inauguration catastrophe oĂč les gags et les situations cocasses se succĂšdent Ă  un rythme effrĂ©nĂ© ! Et vous n’échapperez pas au vin d’honneur et aux petits fours ! Vos zygomatiques sont prĂ©venus ! 1h30 de pur bonheur !JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine ChĂąteau et jardin potager de LantillyLantilly 21140Du 16/09/2022 au 18/09/2022Le chĂąteau de Lantilly, construit en 1709, offre une vue exceptionnelle sur la vallĂ©e des Laumes - Alesia. Le chĂąteau de Lantilly, appelĂ© "chĂąteau aux cent fenĂȘtres", ne se visite que pendant les JournĂ©es du Patrimoine. Il est dans la famille depuis 250 ans. EntourĂ© d'un parc Ă  l'Anglaise, il possĂšde quelques arbres remarquables et une vue splendide sur la vallĂ©e des Laumes - AlĂ©sia et la campagne environnante. Le potager fleuri, restaurĂ© en 2000 par le paysagiste Camille Muller avec les propriĂ©taires Claire et Bertrand de Virieu, est classĂ© Jardin Remarquable. D'une surface d'1 ha, il a la forme atypique d'un oeil. StructurĂ© par des haies de charmes, de buis et d'ifs, il possĂšde plusieurs chambres Le jardin de la serre ou jardin d'aromatiques, le jardin de fleurs autour de la cabane, le jardin du bassin ou jardin zen, au centre, les planches potagĂšres oĂč se mĂȘlent fleurs et NATURE EN ANJOU - A L'AUBE DU CRÉPUSCULE Nature - EnvironnementOmbrĂ©e d'Anjou 49420Le 17/09/2022Venez dĂ©couvrir la forĂȘt d'OmbrĂ©e d'Anjou sous le clair de lune au rythme des bruits de la nuit. N'oubliez pas dans votre Ă©quipement d'observateur nocturne, la lampe torche ! DurĂ©e 2h30. Parcours de 3 "Plantes mĂ©dicinales locales, des simples Ă  portĂ©e de main" ConfĂ©rence - DĂ©bat, Plante - FleurAire-sur-l'Adour 40800Du 09/04/2022 au 09/09/2022ConfĂ©rence par Claire Laurant-Berthoud. Depuis des temps immĂ©moriaux, les humains ont entretenu leur santĂ© grĂące aux plantes mĂ©dicinales qui les entourent et Ă  leur savoir-faire. Reconnaissance des plantes locales, Ă©poque de collecte, modes de prĂ©paration, dosages et posologies adĂ©quats constituent des savoirs transmis au fil des ME SpectacleSablĂ©-sur-Sarthe 72300Du 17/09/2022 au 18/09/2022ExpĂ©rience interactive en solitaire, Follow Me vous fait ressentir la ville autrement. Vous ĂȘtes personnellement en discussion, par SMS, avec une prĂ©sence humaine bienveillante et sensible. C’est un rendez-vous qui commence hors cadre, lĂ  oĂč vous ĂȘtes. 1h30 avant l’heure de la reprĂ©sentation, vous recevez un SMS de votre inconnue, indiquant le point de dĂ©part de votre parcours. Votre prĂ©sence n’est pas encore sollicitĂ©e, mais quelqu’un, quelque part, attend de lire vos mots. L’expĂ©rience commence tranquillement dans votre quotidien avec, au cƓur de ce jeu d’écriture et d’exploration urbaine, l’échange de vos mots avec ceux de votre inconnue. Cette relation vous amĂšne Ă  dĂ©ambuler, ouvrir votre regard, aiguiser votre sensibilitĂ©. L’écriture par SMS s’adresse Ă  toute personne Ă  l’aise avec son tĂ©lĂ©phone. Tout ce qui est Ă©crit est Ă©phĂ©mĂšre, sert votre relation et vos propres sensations. Distribution CrĂ©ation originale et mise en scĂšne Maud JĂ©gard ScĂ©nographie Valentine Ponçon et Alice Ruffini RĂ©gie gĂ©nĂ©rale Christophe Nozeran CrĂ©ation numĂ©rique Olivier Radisson Texte Ronan Mancec, Claire Laurent, Valentine Ponçon, Laurent Driss, Thomas Collet et Maud JĂ©gard GUIDÉE ET COMMENTÉE DU VILLAGE DE FRAÏSSE SUR AGOUT Plante - FleurFraisse-sur-Agout 34330Du 30/06/2022 au 08/09/2022Avis aux amateurs de patrimoine et d'histoire, de dĂ©couvertes et d'anecdotes ! Cette visite est faite pour vous ! Avec Adeline, passeuse de mĂ©moire depuis 20 ans Ă  l'Office de Tourisme, flĂąnez dans les ruelles de ce village le plus fleuri du dĂ©partement de l'HĂ©rault label 4 fleurs, parcourez ce charmant havre de paix traversĂ© par les eaux claires de l'AgoĂ»t. DĂ©lectez-vous des doux parfums floraux et de la mosaĂŻque de couleurs créée par la multitude d'espĂšces vĂ©gĂ©tales qui fait la rĂ©putation de cette commune si singuliĂšre. Les visites sont limitĂ©es Ă  9 personnes maximum, rĂ©servation obligatoire. Les enfants sont sous la responsabilitĂ© de leurs parents durant tout le long de la visite. RDV Ă  9h50 devant le BIT de supplĂ©mentairesAveyronBas-RhinBouches-du-RhĂŽneCalvadosCĂŽte-dÂŽOrDeux-SĂšvresFinistĂšreGirondeHĂ©raultIndreLandesLoiretLotLot-et-GaronneMaine-et-LoireMancheMarneMeurthe-et-MoselleOiseOrnePyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesSartheVal dÂŽoiseVal-de-MarneAtelierBaladesBien-ĂȘtreCinĂ©maConcertConfĂ©rence - DĂ©batDessin - CollageExpositionFestival gĂ©nĂ©ralisteFĂȘteGravureHistoire - CivilisationJazz - BluesLecture - Conte - PoĂ©sieManifestation culturelleMarchĂ©ï„—MusiqueMusique classiqueMusique du mondeNature - EnvironnementPatrimoine - CulturePeinturePlante - FleurPop - Rock - FolkRandonnĂ©e et baladeRepas - DĂ©gustationScience et techniqueSculptureSpectacleSpectacle comiqueSports nautiquesThéùtreVariĂ©tĂ© françaiseVie localeVisite guidĂ©eVisites et circuits Exclupour le web, cette version de "La Nuit Je Mens" de Bashung par Claire Denamur que vous retrouverez ce jeudi dans D6bels On Stage Ă  22h45 sur la Deux. 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 Sessions acoustiques Interview Passage TV Clips & EPK Reprises & Vagabondages Video Games Lana Del Rey au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 La Nuit Je Mens Alain Bashung au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Hound Dog Big Mama Thornton au CafĂ© de la Danse, Octobre 2011 Le Ciel Ă  Bercy 1e Partie de Jean Louis Aubert, Novembre 2011 I Just Wanna make love to you Etta James Cover, Novembre 2009 order viagra cialis Comments are closed.

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Tous ces mots que je chante Sont comme les habits Qu’une danseuse dilettante Jette aux hommes avertis Chaque phrase que je lance Me dĂ©voile un peu plus Et les couplets avancent La suite des paroles ci-dessous Et moi je me sens nue Je me sens nue Plus nue que nue Plus nue je serais transparente Je me sens nue Plus nue que nue Je me sens nue dĂšs que je chante Ma mĂ©lodie s’étire Comme ces fils de laine Sur lesquels chacun tire Avec une joie malsaine RangĂ©e aprĂšs rangĂ©e Ma robe dĂ©cousue Se dĂ©fait, se dĂ©fait Et moi je me sens nue Je me sens nue Plus nue que nue Plus nue je serais transparente La suite des paroles ci-dessous Je me sens nue Plus nue que nue Je me sens nue dĂšs que je chante Tous ces mots de dentelle De soie ou de satin Qui tournoient dans le ciel Puis retombent plus loin Si vous les retrouvez Ne marchez pas dessus Chantez-les s’il vous plait Sinon je me sens nue Je me sens nue Plus nue que nue Plus nue je serais transparente Je me sens nue Plus nue que nue Je me sens nue dĂšs que je chante Je me sens nue Plus nue que nue Plus nue je serais transparente Je me sens nue Plus nue que nue Je me sens nue dĂšs que je chante Les internautes qui ont aimĂ© "Je Me Sens Nue" aiment aussi
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