đŸč Deception Comportement Marre D Être Trop Gentille

Jen ai marre d'ĂȘtre trop gentille, trop sensible, trop fragile, trop inquiĂšte, trop douce, trop crĂ©dule, trop tout. J'en ai marre de m'attacher trop vite, de tout prendre trop Ă  cƓur, d'apporter de
L’histoire de Cendrillon n’est pas de prime abord un hymne Ă  la gentillesse. Une douce, belle et serviable jeune femme se fait malmener par une mĂ©chante belle-mĂšre et ses deux exĂ©crables filles. Cette histoire peut laisser des traces dans notre inconscient, car cela questionne la gentillesse. La gentillesse peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  un dĂ©faut. La croyance sous-jacente serait celle-ci si on est trop gentil, on peut profiter de nous. Et ça, cela peut faire peur! Alors, Ă  partir de quel moment, ĂȘtre gentil devient un problĂšme? Dans cet article, nous allons donc nous intĂ©resser Ă  la gentillesse mais aussi Ă  l’estime de soi. Les deux sont liĂ©s, nous allons voir comment. C’est quoi la gentillesse ? La gentillesse peut ĂȘtre perçue comme un vilain dĂ©faut. Cette personne est vraiment trop gentille, regarde comme elle se fait marcher dessus ! » ou encore J’en ai marre de tout faire pour les autres, je suis trop gentille, je n’ai jamais de retours, tout le monde s’en fout. » On serait tentĂ©s de rĂ©duire la gentillesse Ă  un comportement inadaptĂ©, Ă  un problĂšme de confiance en soi Cette personne n’a pas d’autre choix que d’ĂȘtre gentille pour ĂȘtre acceptĂ©e. » Voyons la dĂ©finition du dictionnaire La gentillesse est un comportement altruiste destinĂ© Ă  prendre soin des autres, tenant en compte la sensibilitĂ© d’autrui afin de ne pas le brusquer ou l’offusquer. » En fait, ça a l’air d’ĂȘtre plutĂŽt une jolie qualitĂ© d’ĂȘtre quelqu’un de gentil. Prendre soin des autres » est une belle valeur, en plus en tenant compte de la sensibilitĂ© d’autrui ». Alors Ă  quels moments cette qualitĂ© devient une tare ? Les limites Ă  la gentillesse Cette qualitĂ© devient une tare dĂšs lors que la personne y perçoit des limites. Que ce soit sur la plan personnel ou au travail, en amour, avec ses amis
, certaines situations peuvent laisser un goĂ»t amer. GĂ©nĂ©ralement, la prise de conscience se fait au travers du regard des autres. Une personne peut faire plaisir aux autres jusqu’à s’y perdre plus d’infos sur le cĂŽtĂ© fais plaisir » dans cet article . S’y perdre dans la mesure oĂč elle n’a jamais un retour Ă©quivalent Ă  ce qu’elle donne. Par consĂ©quent, elle peut avoir l’impression que les autres profitent d’elle ou n’en ont rien Ă  faire de sa personne. Comme elle va avoir tendance Ă  se sentir inutile, elle redouble d’attentions pour faire plaisir, puis le cercle vicieux s’enclenche
 On s’aperçoit donc que la gentillesse doit avoir un cadre. Celui-ci, dans la mesure oĂč il est tout Ă  fait sain permet d’éviter de trop grandes frustrations et dĂ©convenues. Et qu’est-ce qui donne un cadre Ă  la gentillesse ? Je vous le donne en mille, l’estime de soi ! L’estime de soi, un cadre pour soi et pour les autres Lorsque l’on travaille l’estime de soi, on crĂ©e un cadre sĂ©curisant pour soi et pour les autres. Le 1erpoint sera de se connaĂźtre. En se connaissant, on prend conscience de ses capacitĂ©s et de ses limites. Apprendre sur soi, c’est la condition sine qua non pour aller vers un 2ndobjectif qui sera de s’affirmer. Ce Ă  quoi je dis oui, ce Ă  quoi je dis non ! S’affirmer, ce n’est pas un gros mot, ce n’est pas parce qu’on s’affirme que l’on devient mĂ©chant, bien au contraire. Il s’agit de faire valoir ses dĂ©sirs, ses besoins, ses opinions et ses valeurs et agir en accord avec eux, sans agressivitĂ© ni concessions inutiles. L’affirmation de soi, c’est la capacitĂ© d’exprimer ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on veut tout en respectant ce que l’autre pense, ressent et veut. C’est pouvoir dire non » sans agressivitĂ©, rĂ©pondre avec calme Ă  une critique, demander sans toujours s’excuser. J’aime cette phrase qui dit il vaut mieux se dĂ©finir que se dĂ©fendre. » Quand on se connaĂźt et l’on s’affirme, nous avons le choix dans nos relations, et forcĂ©ment la gentillesse y est la bienvenue. Les petits trucs de Mam’coach Lister les expĂ©riences nĂ©gatives vĂ©cues Ă  cause » de la gentillesse. Sont-elles devenues des croyances limitantes ? Si oui, les ramollir avec des croyances positives. Se poser la question est-ce que je me traite aussi bien que les personnes Ă  qui je fais plaisir ? Si la rĂ©ponse est non, rĂ©tablissez l’équilibre en prenant soin de vous. Les attentions portĂ©es vers les autres sont parfois ce que nous avons besoin pour nous-mĂȘmes
 Lister ses capacitĂ©s, dĂ©sirs, besoins, valeurs et leurs contraires. Se connaĂźtre est un premier pas Ă  l’estime et l’affirmation de soi. Cultiver l’empathie. Quand persistent certaines incomprĂ©hensions, se mettre Ă  la place de l’autre permet indĂ©niablement de modifier son propre point de vue et d’accueillir des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  nos propres comportements. Faire de la gentillesse un choix, elle a plus que jamais sa place dans nos vies. Pour aller plus loin, voici 10 conseils sur l’affirmation de soi. Alors, est-ce que Cendrillon a Ă©tĂ© trop gentille ? Quelque part oui, car elle a passĂ© toutes une partie de sa vie Ă  s’oublier. Aller au bal a Ă©tĂ© une maniĂšre de s’affirmer et s’affirmer lui a permis de changer sa vie. MĂȘme si nous ne sommes pas Cendrillon, nous pouvons aussi avoir deux vies. Une 1reoĂč l’on fait en fonction des autres, et la 2me oĂč l’on fait pour soi et cela rend service aux autres. 😉 Vous souhaitant de belles vies
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Voiciles 4 astuces Ă  retenir pour ne plus ĂȘtre trop gentille avec les hommes : 1. N’ayez pas peur de vous affirmer. Comme tout ĂȘtre humain de ce monde, vous ĂȘtes diffĂ©rentes,
Trop gentille, trop sensible, trop fragile, trop discrĂšte, trop passionnĂ©e, trop exigeante, trop stressĂ©e... Je me sentais tellement Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. Comme ci je n'avais pas Ă©tĂ© calibrĂ©e pour ce monde, il devait y avoir erreur sur la livraison, je n'avais pas dĂ» atterrir sur la bonne planĂšte. J'avais l'impression de ne pas avoir ma place, d'ĂȘtre toujours "trop" ou "pas assez", et c'Ă©tait vraiment flippant. Je vivais comme si je regardais le monde tourner en attendant que ma scĂšne arrive et que ce soit Ă  mon tour de jouer. Mais cette scĂšne ne venait pas, comme une doublure Ă  qui on ne fait jamais appel. Les annĂ©es passaient et aucune case de la sociĂ©tĂ© ne semblait m'ĂȘtre destinĂ©e. J'avais beau essayer de rentrer dans un moule, rien n'y faisait. J'Ă©tais une imposture, une clandestine, une Ă©trangĂšre qui serait un jour dĂ©masquĂ©e et qu'on renverrait chez elle. Sauf que je ne savais pas d'oĂč je venais, je ne savais pas qui j'Ă©tais, j'Ă©tais totalement perdue. Est-ce cet Ă©tat qui a dĂ©clenchĂ© tous mes problĂšmes de santĂ© ? Est-ce mes problĂšmes de santĂ© qui ont accentuĂ© cette impression d'ĂȘtre anormale... ? J'Ă©tais dans une boucle infernale qui ne semblait ne jamais pouvoir prendre fin. Les douleurs physiques, les douleurs psychiques, l'isolement, la dĂ©sillusion d'une vie qui se gĂąchait, la dĂ©ception de ne pouvoir rĂ©aliser de grands projets, la colĂšre de ne pas ĂȘtre celle que je m'imaginais ĂȘtre... Et surtout, l'incomprĂ©hension. A force d'essayer d'ĂȘtre "comme tout le monde", j'ai perdu toute confiance en moi, toute estime de moi et ma joie de vivre. J'Ă©tais clairement triste et vidĂ©e de toute Ă©nergie. Et un jour de novembre 2012, lors d'une de mes nombreuses sĂ©ances de rĂ©education, et croyant me faire "gronder" par mon thĂ©rapeute j'ai enfin sorti cette phrase "J'en ai marre de douter, j'en ai marre d'essayer de tout bien faire, et d'attendre constamment la validation des autres. Maintenant je vais faire pĂ©ter tous les codes et construire ma vie comme je veux, et tant pis si ça pose un problĂšme Ă  quelqu'un."A mon grand Ă©tonnement, pensant que mon thĂ©rapeute tenterait de me ramener Ă  la raison, il me dit avec un sourire de satisfaction "c'est une bonne nouvelle, on avance -" tas tout Ă  fait raison !! 1. ça fait du bien de gueuler de temps en temps ! quand la soupape s'agite un peu trop $â˜ș et lĂ  ça s'agite trop. 2. tu ne peux pas forcer les choses, pas plus que forcer l'amour, l'amitiĂ©, donc prendre un peu de recul, ce n'est pas plus mal c'est mĂȘme plutĂŽt bien Important ! Lisez ceci Les 5 clĂ©s pour vaincre sa timiditĂ© et vivre une vie en pleine confiance ! Cliquez ici pour voir l'article ! C’est une question qu’on m’a souvent posĂ© dans mes programmes de coaching. Si vous ĂȘtes trop gentil et que vous sentez que les gens profitent de vous, c’est qu’à un moment donnĂ©, vous avez oubliĂ© de vous faire respecter. Vous avez clairement dit, pas avec les mots mais dans votre comportement, quelque chose que je pourrais traduire comme ça “tu peux profiter de moi autant que tu veux, je n’aurais jamais le courage de te dire quoi que ce soit“. Le problĂšme des gens trop gentils, c’est qu’ils sont persuadĂ©s -inconsciemment- que se laisser marcher sur les pieds est la seule façon de – se faire de nouveaux amis ils se disent “s’ils voient que je suis gentil, ils vont m’apprĂ©cier et continuer de me frĂ©quenter“. – montrer leur valeur en se disant inconsciemment “je rends service, donc je suis important“. Dans les deux cas, c’est un gros problĂšme de confiance et d’estime de soi ils ont besoin de l’aval des autres pour se sentir bien. Et pour cela, ils sont prĂȘts Ă  monnayer leur bien-ĂȘtre et leur Ă©quilibre personnel pour sentir la reconnaissance de ceux Ă  qui ils ont rendu service coĂ»te que coĂ»te. Le problĂšme, c’est que quand on est trop gentil, les autres s’en aperçoivent et finissent par abuser de nous. D’un simple service demandĂ© innocemment, cela devient une ribambelle de demandes toutes plus coĂ»teuses les unes que les autres, auquel le “trop gentil” doit faire face. Et comme il est trop gentil, il n’ose pas dire non. Et il se retrouve dĂ©bordĂ©, en se disant “les autres sont ignobles, ils profitent de moi“. Et lĂ  oĂč ça devient vicieux, c’est que quand on est trop gentil, c’est trĂšs dur de faire machine arriĂšre. J’en parlĂ© rĂ©cemment dans un article du blog sur l’engagement psychologique c’est exactement ce mĂȘme phĂ©nomĂšne qui se passe. Une fois qu’on a pris l’habitude de rendre service Ă  quelqu’un, on ne peut plus soudainement lui dire non car ça serait se dĂ©juger, ce qui nous poserait un problĂšme de conscience reportez vous Ă  cet article pour bien comprendre le mĂ©canisme psychologique. Comment arrĂȘter d’ĂȘtre trop gentil tout le temps Pourtant, quand on est trop gentil, il n’y a que 2 façons de se comporter pour arrĂȘter d’ĂȘtre pris pour le pigeon 1 refuser systĂ©matiquement les requĂȘtes des nouvelles personnes au moins pour un moment, le temps de se rĂ©organiser et d’ĂȘtre sĂ»r qu’on n’est plus pris pour le trop gentil’ 2 oser affronter ceux qui ont l’habitude de profiter de nous en disant “NON, cette fois je ne peux pas te rendre service“. Cela sera difficile de le faire car, comme je le disais, cela va causer un problĂšme de conscience. Mais c’est indispensable. Ensuite, une fois que vous avez rĂ©ussi ces 2 Ă©tapes, vous allez pouvoir passer Ă  la suite. Dans la 2e partie de cet article, je vous montre comment vous comporter DÉS LE DÉPART avec les gens qui vous demandent un service, afin de ne plus jamais ĂȘtre pris pour le gars ou la fille “trop gentille”, qui dit jamais non Ă  rien, et qui sert systĂ©matiquement de bonne poire’. Cette deuxiĂšme partie est disponible dans la newsletter pour les membres du blog l’inscription est 100% gratuite et elle se fait en 3 clics ci-dessous. Tout est ici Finissez-en avec la timiditĂ© une bonne fois pour toutes Vous avez encore droit gratuitement au pack complet pour vous aider DÉGAGER la timiditĂ© de votre vie. TĂ©lĂ©chargez tout de suite Le guide complet 'Les 3 erreurs FATALES qui vous empĂȘchent de vaincre la timiditĂ©' PDF. Inclus Comment Ă©viter de ROUGIR dĂšs que quelqu'un vous parle La stratĂ©gie de vie Ă  connaĂźtre pour vaincre la timiditĂ© sur le LONG-TERME, et ĂȘtre bien dans votre peau aussi bien demain que dans 10 ans oui, ça compte ! Les dĂ©tails de mon parcours comment je suis passĂ© de timide MALADIF Ă  gars ayant confiance en moi et comment vous allez faire de mĂȘme Toutcomportement excessif est souvent un signe de difficultĂ©. Une des ressources auxquelles l’inconscient fait appel est prĂ©cisĂ©ment celle de l’exagĂ©ration d’un comportement pour cacher J'en ai marre d'ĂȘtre trop gentille, trop sensible, trop fragile, trop inquiĂšte, trop douce, trop crĂ©dule, trop tout. J'en ai marre de m'attacher trop vite, de tout prendre trop Ă  cƓur, d'apporter de l'importance aux choses qui n'en ont pas, d'espĂ©rer encore alors que c'est dĂ©jĂ  perdu d'avance, J'en ai marre d'ĂȘtre ce que je suis. Cesoir, c'est la fĂȘte. Tu sors en boĂźte de nuit, ou tu vas en teuf avec tes potes. Tu vas t'amuser, c'est prĂ©vu. ProgrammĂ©. C'est chimique. Tu le sais, tout le monde le fait, tout le monde en prend : le top de la branchouille, la super cool et super colorĂ©e, la love pill, le taz le xeu la capsule, voici la bien-nommĂ©e extasy. Katrina Wittkamp via Getty Images 7 erreurs d'Ă©ducation qui font des enfants des Katrina Wittkamp via Getty Images Rien n'inquiĂšte autant des parents que l'idĂ©e que leurs enfants deviennent des petits Ă©goĂŻstes. Aucune funeste prophĂ©tie ne leur est faite plus souvent leur mode d'Ă©ducation donnera-t-il naissance Ă  des tyrans Ă©gocentriques? Sur les Ă©tagĂšres des librairies, on trouve bon nombre d'ouvrages qui jouent sur cette peur et recommandent le plus souvent comme remĂšde universel un retour aux bonnes vieilles mĂ©thodes. Selon les auteurs de ces livres, la nouvelle gĂ©nĂ©ration de "tyrans" trouve sa source dans une Ă©ducation trop tournĂ©e vers le besoin. Les parents concernĂ©s ont une Ă©ducation Ă  base de compliments et de rĂ©primandes Éducatrice spĂ©cialisĂ©e, je rencontre moi-mĂȘme des enfants qui sont avant tout soucieux de leurs propres intĂ©rĂȘts et font preuve de peu de compassion. On pourrait les qualifier de "petits cons". Pourtant, leurs parents n'ont pas une mĂ©thode d'Ă©ducation axĂ©e sur les besoins mais, plus classiquement, sur les compliments et les rĂ©primandes. Cette observation m'a amenĂ©e Ă  me demander quels facteurs privilĂ©gient un comportement Ă©goĂŻste, antipathique et irrespectueux. Hormis les parents qui nĂ©gligent complĂštement leur progĂ©niture, nous essayons tous –indĂ©pendamment de notre mĂ©thode de prĂ©dilection– d'enseigner Ă  nos enfants non seulement la conscience de leurs besoins propres mais aussi la maĂźtrise de soi, afin d'ĂȘtre capable de s'intĂ©grer dans un groupe ou une sociĂ©tĂ©. Dans une grande majoritĂ© des cas, ce grand Ă©cart est une rĂ©ussite. Alors, si l'Ă©ducation classique et l'Ă©ducation axĂ©e sur les besoins produisent toutes deux des enfants aimables et Ă  l'aise en sociĂ©tĂ©, que doit-il se passer – ou, plutĂŽt, ne pas se passer – pour engendrer ces tyrans qui font couler tant d'encre? Le cerveau nous donne la rĂ©ponse La rĂ©ponse se trouve en partie dans le cerveau et, plus prĂ©cisĂ©ment, dans une rĂ©gion appelĂ©e cortex prĂ©frontal. Les rĂ©seaux neuronaux situĂ©s au-dessus des orbites, dans le lobe frontal, jouent un rĂŽle important dans ce que nous considĂ©rons comme un comportement civilisĂ© et acceptable en sociĂ©tĂ©. Le cortex prĂ©frontal agit comme un centre de contrĂŽle qui analyse nos dĂ©cisions spontanĂ©es. Si nous sommes en colĂšre, par exemple, et avons trĂšs envie de frapper notre agresseur, le dĂ©sir de violence passe par ce centre de contrĂŽle. En quelques secondes, celui-ci Ă©value les consĂ©quences potentielles de notre geste. Que se passera-t-il si notre opposant devient plus agressif et le danger, plus important? Notre attaque potentielle est-elle un comportement appropriĂ© dĂ©coulant de la colĂšre suscitĂ©e? Est-elle susceptible de causer de gros dommages Ă  notre opposant? Quelle que soit la dĂ©cision prise Ă  l'issue de ce processus d'Ă©valuation, la pulsion violente est calmĂ©e par le cerveau. On frappe doucement, plus doucement, tout doucement ou pas du tout [cf. Bauer, J. 2013]. Les jeunes enfants doivent d'abord acquĂ©rir des rĂ©flexes Les rĂ©seaux neuronaux du cortex prĂ©frontal ne sont toutefois pas actifs dĂšs la naissance. Ils mĂ»rissent lentement Ă  partir de la troisiĂšme annĂ©e. VoilĂ  qui explique pourquoi les tout-petits donnent encore des coups ou mordent, immĂ©diatement et sans complexe, quand ils sont mĂ©contents. Leur centre de contrĂŽle ne fonctionne pas encore. Ce n'est qu'Ă  partir de trois ans que le cerveau commence Ă  stocker les informations nĂ©cessaires au processus d'Ă©valuation. Il doit par exemple comprendre Ă  quoi ressemble un ĂȘtre humain en colĂšre. Un enfant qui ne dĂ©chiffre pas les expressions et les gestes de colĂšre de son interlocuteur ne peut pas comprendre le besoin d'altĂ©rer son comportement. En outre, il doit Ă©galement faire l'expĂ©rience des consĂ©quences de son comportement et les comprendre si je tape un autre enfant, il y a de gros risques qu'il me tape en retour. De la mĂȘme maniĂšre, un chat qui se fait marcher sur la queue tĂ©moignera sans doute sa mauvaise humeur Ă  l'enfant d'un coup de griffes. Un adulte qui reçoit un coup donnĂ© par un enfant va peut-ĂȘtre le laisser tout seul ou bien pester Ă  haute voix. â–ș Avec le temps, toutes ces rĂ©actions seront enregistrĂ©es par le cerveau de l'enfant. Le cortex prĂ©frontal ne s'occupe Ă©videmment pas uniquement de la dĂ©cision consistant Ă  frapper ou ne pas frapper quelqu'un. C'est Ă©galement grĂące Ă  lui qu'on peut se fixer des objectifs pour l'avenir anticiper des actions, se concentrer, contrĂŽler dĂ©libĂ©rĂ©ment notre attention et ainsi refouler les Ă©lĂ©ments perturbateurs, se retenir de manger trop de gĂąteaux pour ne pas devenir obĂšse, se ressaisir quand on veut baisser les bras, et ne pas se laisser abattre par les coups durs de la vie. Bref, notre cerveau, et notamment le cortex prĂ©frontal, reprĂ©sente l'outil suprĂȘme de l'ĂȘtre humain, sans lequel nous serions franchement perdus. â–ș Et c'est lĂ  que les choses risquent de mal tourner, lĂ  qu'un enfant devient empathique et sociable ou antipathique et Ă©goĂŻste, s'il garde son avenir Ă  l'esprit et travaille pour atteindre ses objectifs ou bien s'il attend que Maman le fasse pour lui. Je n'insisterai pas sur le fait que cette Ă©numĂ©ration demeure simpliste et qu'il existe Ă©videmment bien d'autres raisons pour un comportement asocial chez l'enfant ou l'adulte. Je suppose que vous le savez dĂ©jĂ . Voici les erreurs d'Ă©ducation qui peuvent engendrer des "petits cons" ou des "tyrans" 1. Les gens qui les entourent ne montrent pas leurs vĂ©ritables sentiments Comme je l'ai expliquĂ© prĂ©cĂ©demment, le cerveau d'un enfant doit d'abord pouvoir enregistrer l'Ă©ventail des sentiments existants. â–ș Quelles sont les expressions et les gestes qu'utilisent les gens qui Ă©prouvent ces sentiments et comment rĂ©agit-on de façon appropriĂ©e lorsque l'on est rĂ©cepteur de ces sentiments? Je travaille avec des enfants atteints de troubles du comportement, bien souvent incapables de dĂ©terminer l'Ă©tat Ă©motionnel de leur interlocuteur ils ne remarquent pas quand leurs actions provoquent la colĂšre des autres. Ils ne sont pas capables de lire les expressions sur le visage ou la posture de l'autre. Puisqu'ils ne reconnaissent pas ces signaux, ils continuent souvent jusqu'Ă  ce que l'autre explose. C'est alors qu'ils prennent conscience de ses sentiments. Ils interprĂštent l'explosion comme un signal, mais c'est souvent une surprise pour eux. À l'Ă©cole, nous devons donc leur enseigner pas Ă  pas Ă  dĂ©coder les expressions et les gestes des personnes de leur entourage. Par exemple, le fait que les sourcils froncĂ©s sont souvent un signe d'Ă©nervement et les larmes, symptomatiques de la tristesse. Normalement, c'est lĂ  le rĂŽle des parents ou des Ă©ducateurs, quand l'enfant est encore trĂšs petit. Ils lui enseignent Ă  se mettre Ă  la place d'un autre, le comprendre, voire adopter son point de vue. Les enfants doivent apprendre Ă  gĂ©rer les sentiments Ici entre en jeu une autre mission de l'Ă©ducateur les enfants doivent faire l'expĂ©rience de la juste rĂ©action face Ă  une personne triste ou en colĂšre. â–ș On prend dans ses bras, on console, on laisse pleurer quelqu'un qui est triste ou qui s'est fait mal. Avec une personne en colĂšre, on se contente d'Ă©couter attentivement, sans proposer de solutions si l'autre ne les a pas demandĂ©es. Un enfant apprend Ă  traiter les autres avec compassion en Ă©tant lui-mĂȘme traitĂ© avec compassion, dans des situations douloureuses, tristes ou Ă©nervantes. Les parents donnent aux enfants un mauvais exemple de rĂ©action Le problĂšme, c'est que les parents de mes petits patients n'ont eux-mĂȘmes pas appris tout ça dans leur enfance. Ils ne peuvent donc pas transmettre ce savoir Ă  leurs enfants. Ils rĂ©agissent – involontairement – froidement quand leurs enfants tombent et pleurent. Ils leur disent "Allez, debout. ArrĂȘte de pleurer. C'est rien du tout." â–ș Une telle rĂ©action pose problĂšme. Quand une vieille dame trĂ©buche et tombe sur le trottoir, on ne va pas la voir en disant "Allez, debout, c'est pas si grave." On accourt et on lui demande si elle souhaite qu'on appelle une ambulance. On la soutient et on l'aide Ă  trouver un endroit oĂč s'asseoir. On reste auprĂšs d'elle jusqu'Ă  ce qu'elle nous dise qu'elle va bien. C'est lĂ  une rĂ©action parfaitement normale... pourvu qu'on en ait fait l'expĂ©rience dans l'enfance. Le comportement des parents est contre-productif Il est donc trĂšs important, une fois adulte, de rĂ©agir avec naturel quand les sentiments bouillonnent en nous. En tant que grande personne, mĂȘme si l'on est en colĂšre, il est inutile de lancer d'une voix enjouĂ©e "Oh, ben ça, c'Ă©tait pas gentil, Constantin!" en affichant un grand sourire. â–ș C'est contre-productif dans la mesure oĂč le cerveau de l'enfant n'est alors pas en Ă©tat d'enregistrer correctement les sentiments en jeu chez l'interlocuteur quand il cogne, fait preuve d'insolence ou mĂȘme quand il fait quelque chose de bien. Pour Ă©prouver de l'empathie, et agir avec empathie, il est absolument essentiel d'enregistrer correctement le lien action-rĂ©action. C'est important. Sinon, l'Ă©valuation du danger ne peut pas fonctionner correctement. Dans le cerveau, le centre de contrĂŽle dĂ©cide en quelques secondes si on a intĂ©rĂȘt Ă  rendre le coup ou si l'on risque de causer trop de dĂ©gĂąts Ă  soi-mĂȘme ou Ă  l'autre. â–ș Pour Ă©valuer le danger, le cerveau a besoin d'informations fiables ce qui ne veut pas dire que l'adulte doive rendre le coup pour que l'enfant "apprenne"! Globalement vous avez tout intĂ©rĂȘt Ă  exprimer les sentiments que vous Ă©prouvez Ă  l'aide d'un rĂ©pertoire expressif et gestuel riche pour favoriser le dĂ©veloppement de l'empathie et le travail du cortex prĂ©frontal chez l'enfant. Les poussĂ©es de colĂšre incontrĂŽlĂ©e ne sont pas naturelles Ici, je voudrais tout de mĂȘme ajouter un mot d'avertissement le "pĂ©tage de plomb" de la part des parents n'est pas franchement naturel. Selon moi, le mot "naturel" est trop souvent mal interprĂ©tĂ© par des parents qui justifient leur poussĂ©e de colĂšre incontrĂŽlĂ©e par "Ah, moi, je suis comme ça. Quand j'ai quelque chose Ă  dire, je le dis." Eh bien non, en fait. Surtout pas. â–ș Vos enfants ont peut-ĂȘtre dĂ©clenchĂ© une crise incontrĂŽlĂ©e de cris, de beuglements et d'explosions. Mais ils ne sont pas la vĂ©ritable cause de vos sentiments extrĂȘmes. Ils ne doivent donc pas en subir les consĂ©quences. Selon les spĂ©cialistes, une telle explosion incontrĂŽlĂ©e de la part du parent est une rĂ©action dont l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur, le moment et le lieu ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et qui devrait en rĂ©alitĂ© avoir eu lieu durant sa propre enfance mais n'a pas pu ĂȘtre vĂ©cue Ă  l'Ă©poque [cf. Maaz, H-J., 2014]. La question de savoir si c'est une vĂ©ritĂ© absolue peut faire l'objet de dĂ©bat. NĂ©anmoins, elle ne revĂȘt pas une importance primordiale dans le cas qui nous occupe. â–ș Ce qu'il importe de garder Ă  l'esprit, c'est que l'enfant n'est pas responsable des sentiments des parents. Ceux-ci relĂšvent de notre propre responsabilitĂ©. Renoncer Ă  cette responsabilitĂ© et reporter la faute sur l'enfant n'est pas un comportement adulte. 2. Les gens qui les entourent font tout pour que les enfants ne soient jamais déçus Pour pouvoir faire face Ă  la vie, les enfants doivent apprendre la rĂ©silience, apprendre Ă  encaisser les coups durs et les surmonter pour en sortir plus forts. Les conditions neuronales de la rĂ©silience se trouvent dans le cerveau humain, mais elles aussi doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. Le dĂ©veloppement de la rĂ©silience repose principalement sur la capacitĂ© d'autocontrĂŽle et d'intĂ©gration en sociĂ©tĂ©. â–ș Si, depuis tout petit, un enfant apprend qu'il peut obtenir et rĂ©ussir ce qu'il veut par lui-mĂȘme, il grandit avec cette idĂ©e et dĂ©veloppe une vĂ©ritable conscience de soi. Si les personnes auxquelles il est attachĂ© lui font sentir qu'elles le pensent, elles aussi, capable de rĂ©ussir des choses, l'effet s'en trouve dĂ©cuplĂ©. L'attitude des adultes est bien plus importante que leurs paroles Pour le cerveau de l'enfant, il est beaucoup plus marquant de sentir l'adulte agripper avec anxiĂ©tĂ© l'enfant en pleine escalade que de l'entendre dire "Tu peux le faire." â–ș L'enfant retiendrait alors surtout le sentiment mitigĂ© de ne pouvoir rĂ©ussir l'escalade qu'avec une aide extĂ©rieure. Il est donc crucial de les laisser, dĂšs le dĂ©but, essuyer des Ă©checs. MĂȘme les bĂ©bĂ©s, qui geignent parce qu'ils ne savent pas ramper vers l'avant pour atteindre le jouet qu'ils convoitent, n'ont pas besoin d'aide, tant qu'ils ne se mettent pas Ă  pleurer. La frustration qu'ils Ă©prouvent constitue les prĂ©mices de leur motivation Ă  se surpasser et apprendre de nouvelles choses. Si les grandes personnes se montrent trop prĂ©cautionneuses, elles leur coupent les ailes au lieu de les aider Ă  surmonter les obstacles Les enfants doivent Ă©galement apprendre Ă  surmonter les difficultĂ©s Ă©motionnelles, ce qui est souvent difficile Ă  supporter pour nous, parents. Supposons qu'au moment de l'Ă©plucher, une banane se brise et que l'enfant pique une colĂšre en exigeant qu'on reconstitue le fruit. En tant que parent, on peut ĂȘtre tentĂ©s de faire apparaĂźtre, comme par magie, une nouvelle banane, plutĂŽt que d'assister au gros chagrin de l'enfant pendant une demi-heure. Idem lorsqu'un jouet se casse ou se perd. Dans une tentative de consoler l'enfant, on entend souvent les parents promettre de racheter le jouet. Je peux trĂšs bien le comprendre. Moi aussi, j'ai longtemps agi ainsi. Je ne pouvais tout simplement pas supporter de voir mes filles aussi tristes. Les parents doivent supporter le chagrin de leurs enfants Si un serre-tĂȘte favori se casse pendant une sĂ©ance de jeu, j'en achetais vite un nouveau. Si une des filles Ă©tait invitĂ©e Ă  dormir chez une amie, j'autorisais l'autre, comme lot de consolation, Ă  regarder un film dans l'aprĂšs-midi. Je ne compte plus le nombre de bananes, de biscuits et de saucisses brisĂ©s que j'ai remplacĂ©s au cours d'une annĂ©e! Alors que je sais fort bien que ce n'est pas la meilleure maniĂšre de faire. â–ș J'aurais mieux fait de les consoler et de les accompagner dans leur tristesse, plutĂŽt que d'Ă©ponger rapidement la dĂ©ception. Parce qu'en agissant ainsi, j'ai contribuĂ© Ă  affaiblir toujours un peu plus la capacitĂ© de leur cerveau Ă  supporter la frustration. Les cadeaux ne soignent pas la dĂ©ception Prenons l'exemple d'un pĂšre, qui serait trĂšs pris par son emploi et qui, par consĂ©quent, ne pourrait accompagner son fils Ă  la pĂȘche comme il l'avait promis. Pour le consoler, il lui offre une nouvelle canne Ă  pĂȘche. Un cadeau coĂ»teux qui n'est d'aucune aide Ă  l'enfant. â–ș Certes, la canne Ă  pĂȘche est belle et chĂšre, mais le pĂšre suggĂšre ainsi au cerveau du fils qu'il est inutile de surmonter la dĂ©ception et la douleur, et qu'il suffit de dĂ©tourner son attention. Si, au contraire, le pĂšre s'assoit un soir pour expliquer la situation Ă  son fils, s'il supporte les larmes et la colĂšre de celui-ci, s'il offre son Ă©paule pour pleurer puis rĂ©conforte l'enfant, le cerveau de l'enfant s'en trouve renforcĂ©. â–ș À l'avenir, dans une situation dĂ©cevante, l'enfant ne craquera pas. Il pourra maĂźtriser sa dĂ©ception, parce que, grĂące Ă  une personne de rĂ©fĂ©rence, son cerveau a dĂ©jĂ  endurĂ© la dĂ©ception. Il sait qu'il peut la surmonter. Plus l'enfant a l'occasion d'y parvenir, mieux il apprendra Ă  gĂ©rer sa dĂ©ception. En outre, surmonter ensemble la dĂ©ception et la douleur provoque dans le cerveau un feu d'artifice d'hormones de bonheur. AprĂšs avoir pleurĂ©, le fils se sent Ă©puisĂ© mais nĂ©anmoins heureux et satisfait. Le lien social et l'Ă©coute compatissante du pĂšre ont permis cela. Une nouvelle canne Ă  pĂȘche est donc complĂštement inutile. 3. Les gens qui les entourent offrent des substituts d'apaisement plutĂŽt qu'un vĂ©ritable rĂ©confort Un cadeau, comme une canne Ă  pĂȘche, en guise de lot de consolation ne satisfait que le systĂšme de base, paresseux, du cerveau. Celui-ci aime voir ses besoins rapidement satisfaits et devient, s'il est rĂ©guliĂšrement alimentĂ©, plus puissant que le cortex prĂ©frontal. Le cerveau apprend alors Ă  repousser la douleur au lieu de la surmonter, comme dans l'exemple prĂ©cĂ©dent et Ă  se rabattre sur la satisfaction de ses besoins, qui dĂ©clenche une sorte d'hormone de la rĂ©compense. L'ĂȘtre humain se sent bien pendant une courte pĂ©riode [cf. Bauer, J., 2015]. Lorsque l'enfant apprend de ses parents Ă  se distraire de la douleur avec de "jolies choses", le cerveau n'acquiert pas une capacitĂ© de rĂ©silience mais apprend Ă  se servir d'un substitut manger, boire, dĂ©penser de l'argent, jouer Ă  des jeux vidĂ©o. Il y a une diffĂ©rence qualitative entre la premiĂšre et la deuxiĂšme mĂ©thode de rĂ©confort. Avec le rĂ©el rĂ©confort, on se sent vĂ©ritablement bien et apaisĂ©. Le faux rĂ©confort camoufle le problĂšme. Si les parents ont parfois recours Ă  cette mĂ©thode, ce n'est pas bien grave – cela m'arrive –, mais sachez que ce n'est qu'un dĂ©guisement, un masque, qui tombe facilement. Un substitut d'apaisement conduit les enfants Ă  abandonner plus vite C'est un problĂšme du fait que cela gĂ©nĂšre des individus inaptes Ă  la vie, des personnes qui s'effondrent au plus petit obstacle ou n'entreprennent rien par peur de l'Ă©chec. Le monde du travail se plaint dĂ©jĂ  depuis quelque temps que les jeunes recrues ne sont pas habituĂ©es Ă  "se dĂ©brouiller". Et mĂȘme Ă  – pardonnez-moi l'expression – "se casser le cul" pour mener un projet Ă  bien. Comment pourraient-ils en ĂȘtre capables si leur cerveau n'a jamais Ă©tĂ© entraĂźnĂ© Ă  cela? Si, dans une situation difficile ou triste, on leur offre systĂ©matiquement une distraction Ă  la douleur ou un substitut d'apaisement? 4. Les gens autour d'eux n'osent pas fixer leurs propres limites Les parents qui voulaient justement faire les choses diffĂ©remment de leurs propres parents ne remarquent pas toujours quand les enfants franchissent les limites qu'ils avaient fixĂ©es. Une lectrice du blog me racontait un jour une situation dans laquelle elle a laissĂ© sa fille dĂ©passer trop franchement les bornes. La mĂšre s'Ă©tait cassĂ© le pied et marchait avec difficultĂ©, avec un plĂątre. Sa fille avait alors trois ans et demi et avait du mal Ă  s'habituer Ă  une maman si peu mobile. â–ș Par peur, elle laissait toutes sortes de choses lui arriver, dans l'espoir de contraindre sa mĂšre Ă  se lever. Elle avait besoin d'aide pour la moindre petite chose. La mĂšre, ayant conscience que sa fille agissait ainsi parce qu'elle Ă©tait effrayĂ©e de la voir rester des heures allongĂ©e faiblement, se hissait continuellement hors du canapĂ© pour l'aider. Une fois, elle a dĂ» attraper une robe dans l'armoire; une autre, retrouver une poupĂ©e disparue. Cette courte pĂ©riode durant laquelle la mĂšre Ă©tait de nouveau "comme avant" semblait faire du bien Ă  l'enfant. Mais, aprĂšs coup, le pied de ma lectrice s'est mis Ă  lui faire tellement mal qu'elle n'a pu que rester allongĂ©e. Un jour, la petite a demandĂ© de l'aide pour aller aux toilettes, ce qu'elle pouvait dĂ©jĂ  faire seule depuis bien longtemps. ImmĂ©diatement, la mĂšre lui a dit qu'elle ne pouvait pas se lever parce que son pied cassĂ© la faisait souffrir. Elle a mĂȘme proposĂ© Ă  sa fille d'installer son petit pot prĂšs du canapĂ© pour ĂȘtre Ă  cĂŽtĂ© de Maman. Un trĂšs bon compromis. Mais la petite a insistĂ© avec force pour que sa mĂšre l'accompagne aux toilettes. Sinon, a-t-elle menacĂ©, elle ferait dans son pantalon. La mĂšre a obĂ©i et s'est levĂ©e de nouveau, bien que cela lui cause des douleurs infernales et pĂšse bien trop sur son pied. Les parents doivent fixer des limites aux enfants Je suis l'une des premiĂšres Ă  dire qu'il est important de prendre au sĂ©rieux les peurs des enfants et de faire presque tout notre possible pour les calmer. NĂ©anmoins, il est aussi important de savoir dire "stop" quand on ne se sent pas bien ou qu'on a atteint nos limites. Dans son livre Leitwölfe sein ["Être Ă  la tĂȘte d'une famille"], Jesper Juul a abondamment dĂ©crit ce phĂ©nomĂšne. Si les parents ne fixent pas des limites claires, comment les enfants peuvent-ils apprendre Ă  traiter les autres avec respect? â–ș La capacitĂ© Ă  se contrĂŽler, c'est-Ă -dire Ă  maĂźtriser ses envies et ses pulsions et supporter que certains besoins ne soient pas satisfaits, est gĂ©rĂ©e par le cortex prĂ©frontal et s'amĂ©liore avec la pratique. Outre les parents et autres adultes rĂ©fĂ©rents, les groupes d'enfants offrent de bons partenaires pour s'exercer Ă  cela. Car les enfants font souvent sentir trĂšs clairement leurs limites Ă  leurs camarades. Lorsqu'un enfant ne souhaite pas ĂȘtre pris dans les bras et embrassĂ© Ă  un moment donnĂ©, il repousse simplement celui qui souhaitait exprimer son affection. Bien sĂ»r, ce n'est pas vraiment une maniĂšre socialement acceptable de signifier ses limites. Mais c'est une mĂ©thode plus directe et claire. Les parents doivent faire attention Ă  leur façon de s'exprimer â–ș Évidemment, les adultes qui fixent leurs limites doivent opĂ©rer avec plus de prudence afin de ne pas blesser l'intĂ©gritĂ© de l'enfant. Il existe une grosse diffĂ©rence entre dire "Je n'ai pas envie de jouer avec toi maintenant. Je suis trĂšs fatiguĂ© et je voudrais d'abord finir mon cafĂ© tranquillement. Je viendrai aprĂšs. Pour l'instant, joue tout seul, s'il te plaĂźt" ou "Ah, putain, mais laisse-moi finir mon cafĂ© tranquille! J'ai pas envie de jouer avec toi maintenant. Tu vois pas que Je suis crevĂ©? Tu joues tout seul, maintenant!" Dans un cas comme dans l'autre, le parent a dit clairement qu'il ou elle Ă©tait fatiguĂ©e et ne voulait pas jouer tout de suite. Mais la deuxiĂšme version est blessante. Face Ă  ce genre de communication parentale agressive, les enfants rĂ©agissent souvent par un comportement provocateur. En fixant des limites de façon Ă  ne pas blesser, on favorise normalement une attitude coopĂ©rative. La mĂšre au pied cassĂ© aurait pu dire Ă  sa fille "Je suis dĂ©solĂ©e. Je sais que ça te fait peur de me voir toute faible et allongĂ©e mais je ne peux pas t'aider aujourd'hui. Mon pied a besoin de repos et c'est important pour moi qu'il guĂ©risse vite. Je peux t'aider Ă  faire certaines choses, si tu me les apportes sur le canapĂ©. Mais aujourd'hui, c'est vraiment le maximum que je puisse faire." La fille aurait pu s'Ă©nerver. Peut-ĂȘtre mĂȘme aurait-elle vraiment fait dans son pantalon. Mais elle aurait appris que sa mĂšre a des limites et qu'elle ne plierait pas, quel que soit le type de chantage auquel sa fille ait recours. 5. Les gens qui les entourent se montrent imprĂ©visibles Quand j'Ă©tais Ă  la maternelle, j'avais une meilleure amie. Elle s'appelait Anja et elle avait exactement un jour de moins que moi. Elle vivait au neuviĂšme Ă©tage de l'immeuble voisin et je l'adorais. Ce qui me pesait Ă©tait la terreur que m'inspiraient ses parents. On ne savait jamais comment ils allaient rĂ©agir. Parfois, ils Ă©taient super gentils, nous couvraient de bonbons et nous laissaient pendant des heures regarder la tĂ©lĂ© sans surveillance. Mais souvent, et gĂ©nĂ©ralement de façon imprĂ©visible, ils se mettaient en colĂšre et me jetaient dehors. Je ne savais jamais ce que j'avais fait de mal. Un mot dĂ©placĂ©, un regard inappropriĂ©, un gloussement naĂŻf au mauvais moment et hop, dehors! Tous les jours, je sonnais chez Anja, pour lui demander de venir jouer avec moi dans la cour. Nous avions dĂ©cidĂ© depuis longtemps que c'Ă©tait plus simple que d'aller chez elle. Elle m'ouvrait la porte de l'immeuble avec joie et nous nous rĂ©jouissions de pouvoir nous retrouver dehors. Mais il fallait d'abord surmonter – chaque jour – le plus gros test de patience. Tout devait se passer sans accroc durant les cinq minutes entre le moment oĂč je sonnais et le moment oĂč l'ascenseur arrivait Ă  son Ă©tage. Si elle m'ouvrait la porte en rayonnant, nous Ă©tions dans un bon jour. On pouvait alors descendre ensemble. Dans la majoritĂ© des cas, toutefois, elle avait, au cours de ces cinq minutes, dit ou fait quelque chose – ou bien n'avait pas dit ou pas fait quelque chose – qui faisait instantanĂ©ment perdre les pĂ©dales Ă  son pĂšre. Elle ouvrait la porte en larmes et secouait simplement la tĂȘte en sanglotant. À chaque fois, ça me brisait le cƓur et je reprenais rapidement l'ascenseur. Seule. Les rĂ©actions incontrĂŽlĂ©es des parents affectent les enfants Il Ă©tait chaque jour un peu plus pĂ©nible d'appuyer sur la sonnette, par peur de l'arbitraire. Pourtant, je l'ai fait maintes et maintes fois. Il y avait parfois de bonnes pĂ©riodes. Et, comme je l'ai dit, nous Ă©tions extrĂȘmement soudĂ©es, comme deux petites blondinettes ricanantes de cinq ans peuvent l'ĂȘtre. Je ne voulais pas l'abandonner Ă  son enfer. Un jour, la famille a dĂ©mĂ©nagĂ© et nous nous sommes perdues de vue. Je ne me souviens plus de son visage ni de sa voix. Mais je sens encore, profondĂ©ment ancrĂ©e en moi, la terreur dans mon estomac quand je passe devant son immeuble et que je regarde en direction du neuviĂšme Ă©tage. Si cela me pesait tellement autrefois, comment Anja l'a-t-elle vĂ©cu? Des structures claires donnent aux enfants une assurance comportementale Dans un article sur la diffĂ©rence entre souhaits et besoins, j'ai Ă©crit que les gens ont un besoin fondamental de structure et d'ordre dans leur vie. Lorsqu'ils ne peuvent pas prĂ©voir, sur une pĂ©riode prolongĂ©e, le dĂ©roulement de leur journĂ©e, ils s'angoissent et tombent malade. â–ș La mĂȘme chose s'applique au comportement des parents il doit possĂ©der une structure que l'enfant comprenne afin de savoir Ă  quoi s'en tenir. Les enfants ont besoin d'adultes qui se comportent de façon prĂ©visible car c'est ainsi qu'ils s'orientent. Cela leur permet Ă  eux aussi d'assurer leur comportement. Les parents d'Anja, eux, ne se comportaient pas de façon prĂ©visible. Comme je l'ai Ă©crit plus haut, nous ne savions jamais ce qui dĂ©clencherait une crise chez son pĂšre ou sa mĂšre. Pas une fois nous n'avons Ă©tĂ© en mesure de dĂ©terminer ce que nous avions bien pu faire. Globalement, nous essayions d'ĂȘtre aussi invisibles que possible en leur prĂ©sence. Mais c'Ă©tait souvent peine perdue. Les parents sont responsables du comportement de leurs enfants Je ne sais pas si Anja est devenue un "tyran" ou une "petite conne". Elle a disparu de ma vie quand j'avais sept ans. â–ș NĂ©anmoins, je vois les Ă©lĂšves de mon Ă©cole auxquels la sociĂ©tĂ© attribue des "troubles du comportement" et je sais que nombre d'entre eux sont, comme elle, entourĂ©s d'adultes imprĂ©visibles. VoilĂ  qui rend infiniment plus difficile pour le cortex prĂ©frontal l'enregistrement de rĂšgles applicables aux interactions humaines. Si, petit, vous donniez des coups Ă  vos parents, c'est peut-ĂȘtre parce qu'ils frappaient fort en retour, parce qu'ils vous ignoraient ou mĂȘme parce qu'ils riaient, fiers de la force prĂ©maturĂ©e de leur garnement. Lequel de ces exemples de rĂ©action le cerveau devrait-il enregistrer comme "correct"? Lorsqu'il n'a aucun point de repĂšre pour prĂ©voir le comportement de ses parents au cours des minutes Ă  venir, l'enfant ne peut pas grandir normalement. Il ne peut pas assimiler les rĂšgles d'un vivre-ensemble "normal", socialement acceptable et souhaitable, mais rĂ©agit avec la mĂȘme impĂ©tuositĂ© et se heurte aux autres, de la crĂšche Ă  l'Ă©cole. Il faut alors d'autres personnes d'attachement fiables, comme des professeurs, des Ă©ducateurs, des travailleurs sociaux ou des amis du mĂȘme Ăąge, pour apprendre le contact "normal" avec les autres. Agissez avec naturel Je prĂ©cise que je ne parle pas littĂ©ralement de vous, chers lecteurs et lectrices! Vous vous retrouvez trĂšs certainement dans des situations oĂč vous rĂ©agissez comme-ci ou comme-ça, selon l'humeur du jour. C'est tout Ă  fait normal. Je suis pareille. Le caractĂšre imprĂ©visible est tout autre. Dans 95% des cas, votre enfant comprend pourquoi vous rĂ©agissez ainsi. Quand vous ĂȘtes encore fatiguĂ©s, vous ĂȘtes plus grognons que lorsque vous ĂȘtes bien rĂ©veillĂ©s. Quand vous avez eu une journĂ©e de travail stressante, il est probable que vous soyez moins prĂȘts Ă  rire dans la soirĂ©e. â–ș C'est ce que j'appelle le naturel c'est ainsi que vos enfants apprennent Ă  vous connaĂźtre. Je suis certaine que vous expliquez Ă©galement Ă  vos enfants la raison de votre conduite. Peut-ĂȘtre dites-vous quelque chose comme "La journĂ©e m'a Ă©puisĂ©e, j'ai du mal Ă  supporter vos bĂȘtises aujourd'hui. Je vais me reposer un peu, d'accord?" Ceux dont je parle, ce sont les parents maladivement imprĂ©visibles. Eux ne lisent pas ce blog parce qu'ils ne pourraient jamais imaginer que leurs actes puissent faire du mal Ă  leurs enfants. Alors je vous en prie, ne prenez pas ce cinquiĂšme paragraphe trop Ă  cƓur, d'accord? 6. Les gens qui les entourent passent outre le refus des enfants Ces derniers temps, on a pu lire dans les mĂ©dias de plus en plus de rĂ©cits d'abus sexuels durant lesquels le "Non!" d'une femme n'a pas Ă©tĂ© acceptĂ© comme un "Non" par un ou plusieurs hommes. À l'UniversitĂ© de Stanford, aux États-Unis, un Ă©tudiant, Brock Turner, a abusĂ© de la sƓur d'une camarade. Elle avait trop bu Ă  une soirĂ©e et Ă©tait inconsciente. Gina-Lisa Lohfink, starlette de la tĂ©lĂ©vision, a Ă©tĂ© violĂ©e par deux hommes et filmĂ©e. Dans la vidĂ©o, on l'entend clairement rĂ©pĂ©ter plusieurs fois "ArrĂȘte!" Je ne veux pas aborder ici la question de la prise en charge judiciaire du viol. Celle-ci a dĂ©jĂ  fait couler beaucoup d'encre. Je me pose simplement la question de savoir comment un jeune homme comme Brock Turner peut croire une seule seconde qu'il est acceptable d'abuser d'un autre ĂȘtre humain. Les enfants apprennent par l'expĂ©rience Ses parents ne lui ont-ils pas enseignĂ© que non, ça veut dire non? Je ne connais pas personnellement sa famille, mais Brock me semble aussi ordinaire que n'importe quel jeune homme. Je suppose que ses parents l'ont "bien Ă©levĂ©" et qu'ils ont fait tout ce qui Ă©tait en leur pouvoir pour lui inculquer le respect des femmes. Je suis relativement certaine que ni son pĂšre ni sa mĂšre ne lui ont jamais dit qu'il Ă©tait acceptable de passer outre le refus d'une femme et de la violer. Alors comment a-t-on pu en arriver lĂ ? OĂč l'Ă©ducation a-t-elle Ă©chouĂ© pour faire d'un garçon ordinaire un dĂ©linquant sexuel? La rĂ©ponse est aussi simple qu'elle est choquante. Nos enfants apprennent avant tout ce dont ils font l'expĂ©rience, plus que ce qu'on leur dit. En regardant autour de vous, vous apercevrez peut-ĂȘtre lĂ -bas, sur le banc, une mĂšre qui cherche Ă  donner une purĂ©e Ă  son bĂ©bĂ©. â–ș Le bĂ©bĂ© dĂ©tourne la tĂȘte et garde la bouche fermĂ©e une rĂ©ponse non verbale mais claire. Qu'importe, la mĂšre enfourne cuillĂšre aprĂšs cuillĂšre dans la bouche de son enfant. Quand il baille, quand il rit ou quand il est distrait par les voitures alentours. Elle estime que son bĂ©bĂ© doit encore manger. Le non des enfants veut aussi dire non Regardez de l'autre cĂŽtĂ© de la rue, et vous verrez peut-ĂȘtre ce pĂšre et son fils de deux ans qui s'est jetĂ© sur le trottoir en hurlant "Non!" parce qu'il refuse d'aller plus loin. Le pĂšre soulĂšve son marmot qui gigote et le maintient fermement sous son bras. Il continue comme s'il n'entendait pas les protestations de son fils. De l'autre cĂŽtĂ© de la route, observez cet enfant d'un an dans sa poussette, qui retire continuellement son chapeau. IrritĂ©e, sa grand-mĂšre fait un double nƓud sous son cou pour que le petit ne puisse plus mettre son "Non" en application. Quand on leur demande si, dans un contexte sexuel, le refus d'une femme est vraiment un refus, 100% des parents rĂ©pondront oui, je pense. Nous souhaitons tous Ă©lever nos enfants dans ce sens. Personne ne voudrait que son fils touche une femme sans son consentement. Mais combien de parents enseignent involontairement le contraire Ă  leurs enfants? Que comprend un enfant qui dit non et doit quand mĂȘme faire ce que veulent les parents? L'enfant apprend que c'est le plus fort qui dĂ©cide quand un refus est vraiment un refus. Que nous le voulions ou non, le "C'est pour ton bien!" des parents n'est pas trĂšs Ă©loignĂ© du "Je sais que t'en as envie!" du violeur. Un jour, quand mes filles Ă©taient encore petites, j'ai essayĂ© de laver les dents de l'une contre son grĂ©. J'Ă©tais rĂ©ellement convaincue de devoir le faire, que c'Ă©tait pour son bien. Mais elle se dĂ©battait comme si sa vie en dĂ©pendait. Elle criait, gigotait, je devais la serrer de toutes mes forces. On aurait dit que j'allais la violer! En m'en rendant compte, je l'ai immĂ©diatement lĂąchĂ©e et je me suis promis de ne plus jamais la traiter avec une telle violence. Ce moment horrible a rĂ©sonnĂ© en moi pendant trĂšs longtemps. â–ș J'ai compris que si la personne qui lui Ă©tait la plus proche au monde ignorait son refus, elle ne pourrait pas comprendre que celui-ci avait de l'importance. Comment nos enfants peuvent-ils dĂ©velopper une conscience de soi suffisante pour fixer des limites aux inconnus, si leurs parents les forcent constamment Ă  ignorer ces limites? â–ș Comment nos fils peuvent-ils apprendre Ă  ne pas utiliser la force et Ă  ne pas ignorer un "Non" si nous les prenons dans nos bras et les emmenons oĂč bon nous semble lorsqu'ils sont petits et faibles? VoilĂ  qui pourra Ă©galement vous intĂ©resser. Vous vous demandez pourquoi vos enfants ne se tiennent pas bien Ă  table? Il existe des situations dans lesquelles les parents doivent passer outre le refus des enfants ArrivĂ©e Ă  ce point, on me donne souvent comme contre-argument le fait qu'il n'est pas toujours idĂ©al pour les parents d'Ă©couter le "Non" de leurs enfants. On cite souvent l'exemple de cette mĂšre qui avait traversĂ© Munich Ă  vĂ©lo par 11°C, avec son enfant de un an, nu dans son siĂšge, et qui avait expliquĂ© aux policiers l'ayant arrĂȘtĂ©e que l'enfant l'avait demandĂ©. Rien ne peut excuser le comportement de la mĂšre. Elle a fait preuve de nĂ©gligence. Naturellement, il existe des situations dans lesquelles les parents doivent passer outre le refus de leurs enfants. Si le petit garçon de deux ans se jette non pas sur le trottoir mais au milieu de la route, il est Ă©vident que le pĂšre se doit de le prendre dans les bras et de le mettre en sĂ©curitĂ©. â–ș Les parents ont le devoir et le droit d'exercer sur leurs enfants un "pouvoir de protection". MĂȘme en faisant usage de la force en cas de nĂ©cessitĂ©. Mais de telles situations ont-elles souvent lieu? Les adultes doivent faire usage de leur pouvoir et de leur force Ă  bon escient Au quotidien, les principales raisons pour lesquelles les parents ignorent les limites fixĂ©es par leurs enfants sont le manque de rĂ©flexion, le manque de temps et la paresse. Et c'est lĂ  que je voudrais vous sensibiliser Ă  quelque chose nos enfants apprennent que "Non" veut vraiment dire "Non" beaucoup plus tĂŽt et de façon beaucoup plus claire que la plupart des gens l'imaginent. â–ș Quand nous ignorons constamment leur refus, sans nĂ©cessitĂ© particuliĂšre, ce message peut s'inscrire dans leur tĂȘte. Cela ne veut pas dire qu'ils deviendront forcĂ©ment des violeurs. Si l'explication Ă©tait si simple, nous pourrions dĂ©jĂ  empĂȘcher les pires crimes du monde depuis longtemps! En revanche, les adultes doivent faire usage de leur pouvoir et de leur force Ă  bon escient. MĂȘme au quotidien et sous pression, ils doivent se demander s'il est rĂ©ellement acceptable de forcer l'enfant Ă  enfiler un pull ou bien si l'on pourrait se contenter de l'emporter pour le lui donner quand l'enfant aura lui-mĂȘme remarquĂ© qu'il fait froid. Je sais bien que ça ne peut pas fonctionner Ă  chaque fois. Souvent, je dois moi-mĂȘme passer outre les refus de mes enfants, parce que c'est la seule solution. Mais je fais tout de mĂȘme attention Ă  ce que, pour chaque refus que je dois ignorer, il y en ait plusieurs que j'accepte et que je respecte. 7. L'enfant vit des expĂ©riences qui Ă©chappent Ă  "l'Ă©ducation" des parents Plus haut, j'ai annoncĂ© six erreurs d'Ă©ducation qui favorisent le dĂ©veloppement de "petits cons" ou de "tyrans". NĂ©anmoins, il reste un septiĂšme point que je n'ai pas comptĂ© car il Ă©chappe Ă  l'influence des parents. Le voici parfois, les parents et Ă©ducateurs font objectivement tout ce qu'il faut et leurs enfants Ă©voluent nĂ©anmoins dans un sens dĂ©sagrĂ©able pour tout le monde. â–ș Malheureusement, il existe toute une sĂ©rie d'expĂ©riences potentielles et extrĂȘmes qui peuvent marquer un enfant. Que ce soit l'expĂ©rience de la guerre ou d'autres traumatismes qui rendent l'accĂšs Ă  leurs sentiments difficile, car ils risqueraient de subir un nouveau choc. Il y a beaucoup de choses que les parents ne peuvent pas empĂȘcher. Parfois, ils n'en ont mĂȘme pas conscience. Ils s'Ă©chinent ensuite Ă  aider leurs enfants Ă  se dĂ©velopper dans un sens plus acceptable socialement. Il leur arrive d'Ă©chouer quand mĂȘme. La conduite d'un enfant a toujours une raison Cela ne signifie pas que les enfants traumatisĂ©s sont des "petits cons" ou des "tyrans". Selon moi, les "petits cons" n'existent pas. Ce que nous voyons de l'extĂ©rieur n'est qu'une toute petite partie de leur rĂ©pertoire comportemental. La conduite des enfants a toujours du sens. Vous savez que je le rĂ©pĂšte beaucoup. Quand leur comportement est destructeur, antisocial ou agressif, il l'est pour une raison qu'il faut souvent pouvoir dĂ©chiffrer. En conclusion Ce que vous devez retenir de cet article, c'est que vous ĂȘtes de bons parents. Vos enfants ne deviendront ni des "tyrans" ni des "petits cons", mĂȘme s'ils sont par moment impossibles. Peu importe l'Ă©ducation que vous leur donnez, il y a tout Ă  parier qu'ils deviendront des adultes sociables et avenants. MĂȘme mes Ă©lĂšves les plus extrĂȘmes sont devenus plus supportables avec le temps. Parce qu'Ă  l'Ă©cole, nous leur avons donnĂ© quelques Ă©lĂ©ments de base. Les enfants doivent apprendre Ă  se mettre Ă  la place de l'autre. Ils ont besoin d'empathie, d'amour, de sollicitude et d'une rĂ©elle confiance. Ils doivent se heurter de temps en temps aux limites des autres et ĂȘtre contraints de les respecter. C'est lĂ  tout le secret d'une bonne Ă©ducation. Cet article est d'abord paru sur le blog allemand GewĂŒnschtestes Wunschkind "L'enfant le plus aimĂ©". Le livre Cet enfant qui nous pourrit la vie mais que nous aimons tant! des blogueuses Danielle Graf et Katja Seide sera disponible en français fin aoĂ»t. Ce blog, publiĂ© Ă  l'origine surle HuffPost allemand, a Ă©tĂ© traduit par Lison Hasse pourFast For Word. À voir Ă©galement sur Le HuffPost
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Que ce soit Ă  cause de notre mĂšre qu’on n’appelle pas assez souvent », de notre homme qu’on dĂ©laisse » en sortant un soir avec nos amies, de Junior qu’on abandonne » en le confiant Ă  une crĂšche notre quotidien est jalonnĂ© de situations oĂč l’on peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  Ă©prouver de la culpabilitĂ©. Parfois, on peut mĂȘme se sentir coupable dĂšs notre plus jeune Ăąge, si notre mĂšre nous a bĂȘtement confiĂ© de jamais nous avoir, par exemple. Mais aujourd’hui, ras-le-bol de se prendre tout le temps le chou ! On mĂ©rite de se sentir plus libres et qu’on se/nous laisse un peu tranquille ! Alors, c’est parti ! La culpabilitĂ©, c’est quoi ? Pour commencer, il faut bien prendre en compte que la culpabilitĂ© n’est aucunement un sentiment de honte. La honte est une Ă©motion due Ă  un Ă©cart avec une norme Ă©tablie, qui a besoin du regard des autres pour exister. Je peux avoir honte de mes origines dont je ne suis pas responsable quand je suis avec mes collĂšgue, ou d’une situation dont je suis victime licenciement quand je suis avec mes voisines. Je peux aussi avoir honte d’avoir volĂ© un bonbon Ă  ma collĂšgue sans le lui avoir demandé SI et seulement SI elle me prends la main dans le sac Ă  main et la queue de crocodile rouge dĂ©passant de ma bouche. Car lĂ , je me serais fait prendre comme une bleue et que j’aurais honte de passer pour une voleuse de crocos en gĂ©latine. En revanche, je peux en Ă©prouver de la culpabilitĂ© mĂȘme si personne ne me surprend en train de mĂąchouiller. Pourquoi ? Pour m’autorappeler, sans mĂȘme de juge extĂ©rieur trop forte!, que j’ai commis une faute. Cette distinction est trĂšs importante Ă  Ă©tablir car on ne traite pas de la mĂȘme maniĂšre ces deux Ă©tats, ok ? En fait, la culpabilitĂ©, c’est comme un gendarme intĂ©rieur ? Oui ! Elle est lĂ  pour nous dire eh oh cocotte, lĂ  t’as abusĂ© grave ». On a inventĂ© un mensonge Ă  une amie pour ne pas aller Ă  son anniversaire parce qu’on a la flemme ? Devant la tĂ©lĂ©, on va finalement avoir le ventre tordu car on culpabilise. C’est notre gendarme qui nous dit Louloute, c’est pas cool ce que t’as fait, tu crains un max. Du coup punition je te fous en l’air ta soirĂ©e. Comme ça vous ĂȘtes quitte. » Eh oui, l’homme est bien fichu. Tout sentiment, mĂȘme apparemment mauvais », a son utilitĂ©. Il suffit de voir quelles dĂ©faillances » il nous indique. Sauf que voilĂ  Ă  force d’ĂȘtre Ă  la fois la victime, le juge et le tortionnaire, on se mĂ©lange un peu les pinceaux et dans cette grande anarchie intĂ©rieurs, on peut parfois faire du grand n’importe quoi et s’enfermer dans des culpabilitĂ©s malsaines » qui durent, et durent, et durent, pouvant parfois nous pourrir la vie. Des culpabilitĂ©s malsaines »? Ça veut dire que certaines sont justifiĂ©es, d’autres non ? Oui, et certaines ont leur utilitĂ©, d’autres pas. Quand je culpabilise parce que j’ai cassĂ© un vase prĂ©cieux d’une amie, la culpabilitĂ© est saine car c’est moi qui par mes mouvements de bras d’Italienne l’aie fait tomber. LĂ , Mme CulpabilitĂ© me dit Tu vois, ma fille, ça c’est pas cool. La prochaine fois tu feras gaffe. » En revanche, le plus souvent, on est victimes de culpabilitĂ©s dites malsaines », c’est Ă  dire quand on a endossĂ© des responsabilitĂ©s qu’on n’a pas Ă  prendre. Et oui ! Car dans la vie, on se rend un peu responsables de trop de choses, que ce soit Ă  cause de proches qui veulent nous manipuler ou de normes imposĂ©es par la sociĂ©tĂ©, en dĂ©saccord avec nos envies propres et nos valeurs. Or, il y a des choses pour lesquels seuls nous sommes responsables notre bonheur par exemple et d’autres pour lesquels seuls les autres sont responsables leur bonheur Ă  eux. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne doit pas essayer de rendre les gens plus heureux ! Mais ceci ne doit pas se faire au dĂ©triment de notre propre bonheur, sauf si c’est par choix. Mais comment savoir si un sentiment de culpabilitĂ© est malsain » ? Trois exemples pour illustrer cette idĂ©e Exemple 1 Une fille appelle son pĂšre au tĂ©lĂ©phone. Le pĂšre est en voiture et prend le risque de rĂ©pondre. BAM ! Il rentre dans une voiture. Devant la tĂŽle froissĂ©e, le pĂšre et la fille culpabilisent. Du cĂŽtĂ© du pĂšre, c’est une culpabilitĂ© saine », car il pouvait ne pas rĂ©pondre et c’est lui qui a pris le risque, sachant que c’était interdit par la loi et qu’il risquait de mettre plusieurs vies en danger. Au moins, il ne recommencera plus ce qu’on appelle un repentir constructif ». Du cĂŽtĂ© de la fille, en revanche, c’est une culpabilitĂ© malsaine », car 1/ ce n’est pas elle qui a eu l’accident et 2/ son pĂšre aurait pu prendre le choix de ne pas rĂ©pondre. Exemple 2 Notre homme nous fait la tronche parce qu’on est sorties avec nos copines un soir et que lui est restĂ© seul Ă  la maison Ă  la tĂ©lĂ©. LĂ , il nous dit que c’est notre faute. Ben non, c’est lui qui dĂ©cide de rester dans le noir Ă  se lamenter au lieu de voir ses amis. LĂ , il a fait un choix. C’est donc sa responsabilitĂ©, pas la mienne qui est ici impliquĂ©e. Donc responsabilitĂ© malsaine Exemple 3 Un proche ĂągĂ© nous demande d’aller le chercher tel jour, telle heure, pour l’emmener chez un ami, alors qu’on est dĂ©jĂ  overbookĂ©e. On lui fait part de notre problĂšme de planning, notre proche insiste en se plaignant et/ou en nous suppliant. On cĂšde. Pourtant, lĂ , il aurait fallu ne pas cĂ©der. Car notre proche nous a mis dans une sale situation, en nous imposant non seulement le jour et l’heure du rendez-vous qu’il aurait pu dĂ©placer, mais en plus en nous demandant de venir en voiture la personne aurait pu commander un taxi ou prendre le bus et en nous faisant dĂ©libĂ©rĂ©ment partager sa dĂ©ception, tout en exerçant une certaine pression sur nous. C’est donc sa responsabilitĂ© Ă  elle qui est engagĂ©e, pas la nĂŽtre. Donc responsabilitĂ© malsaine Et pourquoi est-ce qu’on endosse cette culpabilitĂ© malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu’on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l’impuissance. Eh oui, prendre sur nous la responsabilitĂ© du bonheur des autres par exemple, ça nous donne au fond l’impression d’ĂȘtre important et puissant, mĂȘme si on doit en payer le prix fort de la culpabilitĂ© et que ça peut desservir aux autres. Culpabiliser de laisser Junior Ă  la crĂšche pendant qu’on va au boulot revient Ă  penser seule moi peut garantir son bonheur ». 3/ La fuite. Se blĂąmer plutĂŽt que d’accepter les faits et de devoir faire un travail de deuil, par exemple. Et comment on se dĂ©barrasse alors de ces sentiments de culpabilitĂ© ? Pour ce qui est de la culpabilitĂ© saine, on commence par arrĂȘter de lutter contre et l’accepter pleinement. DĂ©jĂ  parce qu’il ne faut JAMAIS lutter contre ses propres sentiments qui risqueraient d’ĂȘtre plus envahissants que jamais c’est comme si je vous dit de ne surtout pas penser Ă  la couleur rouge. A quoi allez vous penser ? A elle, bien-sĂ»r !. Donc on la laisse nous envahir, on fait connaissance avec elle et on l’accepte, d’autant plus qu’on est humain donc faillible. Bref on endosse nos responsabilitĂ©s Oui, je n’aurais pas dĂ» manger un de ses bonbons sans le lui avoir demandĂ© ». Ensuite, il convient de rentrer dans un repentir constructif ». En clair, on laisse le passĂ© qui ne peut pas ĂȘtre changĂ© et on se tourne vers l’avenir qui lui peut, lui, changer, on apprend de notre erreur et on avance ! On peut commencer par reconnaĂźtre notre faute devant l’autre Copine, je dois t’avouer un truc, c’est moi qui ai mangĂ© tes bonbons » et/ou la rĂ©parer si c’est possible racheter Ă  notre amie un paquet. En ce qui concerne la culpabilitĂ© malsaine, il convient de voir clairement en quoi nous ne sommes pas coupables des fautes » dont on s’accuse et rĂ©tablir le sain Ă©quilibre des responsabilitĂ©s. Plusieurs exemples Je culpabilise parce que mon fils n’a pas aimĂ© le DVD que j’avais louĂ© > Est-ce que cette dĂ©ception dĂ©pend exclusivement de ma responsabilitĂ© ? > Non, le film Ă©tait un peu naze, Junior n’avait pas la tĂȘte Ă  ça et en plus les goĂ»ts sont subjectifs et c’était gentil en plus de lui louer un film > Donc je ne suis pas responsable. Je culpabilise de ne pas ĂȘtre assez prĂ©sente pour ma mĂšre > Est-ce que sa solitude dĂ©pend exclusivement de ma responsabilitĂ© ? > Non, elle a des copines qu’elle peut voir, peut-ĂȘtre pas assez certes mais c’est parce qu’elle ne fait pas l’effort de sortir plus souvent > Donc je ne suis pas responsable. Je culpabilise d’ĂȘtre le seul survivant d’un terrible accident de voiture > Est-ce que ces gens sont morts Ă  cause de ma conduite ? > Non, Ă  cause du chauffard qui nous est rentrĂ© dedans > Donc c’est tragique mais je ne suis pas responsable. Je culpabilise d’avoir insultĂ© quelqu’un > Est-ce que sa tristesse est seulement due Ă  mon comportement ? > Non, Ă  son Ă©motivitĂ© et Ă  son choix de rĂ©action, oui. Le DalaĂŻ Lama, pour caricaturer, m’aurait pris en pitiĂ© plutĂŽt que de ressentir de la colĂšre > Donc je ne suis pas responsable de la tristesse de l’autre. En revanche, je suis responsable de mes insultes et je dois les assumer. Si je les trouve dĂ©placĂ©es, avec mon jugement Ă  moi, il est prĂ©fĂ©rable pour tout le monde que je m’excuse. Je culpabilise d’avoir gaspillĂ© de l’argent. Ha, si j’avais Ă©tĂ© plus sage, si j’avais su que j’allais en avoir besoin aprĂšs
 > La personne que je suis aujourd’hui est-elle responsable de la personne mon moi du passĂ© qui a fait ça ? > Non, car aujourd’hui, grĂące Ă  mon Ă©volution en maturitĂ© et Ă  mes problĂšmes d’argent, j’ai appris Ă  maĂźtriser mes Ă©conomies, ce que je ne savais pas faire Ă  l’époque et que je ne pouvais pas le savoir faire Ă  ce moment lĂ , pour diverses raisons > Donc je ne suis pas responsable mais j’ai appris une leçon. Il ne faut doncjamais s’en vouloir d’un comportement passĂ© sans repentir constructif », sinon on perd du temps, de l’énergie le passĂ© est passĂ© et ne peut ĂȘtre changĂ©. Alors, Ă  partir d’aujourd’hui, on endosse nos responsabilitĂ©s et on laisse aux autres les leurs ! Et on savoure notre libertĂ© nouvelle. Ouf ! A voir et Ă  lire pour aller plus loin Yves-Alexandre Thalmann, Je me sens coupable ! Weelearn un excellent cours en vidĂ©o pour 19 euros seulement Windy Dryden, Se libĂ©rer de sa culpabilitĂ© Quotidien Malin Editions
Chaudl'auteur arrive Ă  ĂȘtre en mĂȘme temps con, macho et pigeon. GĂ©gĂ©, nice combo. xixy. 23 fĂ©vrier 2015, 19:49:45 Comment on peut sortir avec ce genre de gonzesse, ça me dĂ©passe. OĂč est la complicitĂ© ? Bordel t'arrives mĂȘme pas Ă  en parler avec elle, une fille quand t'es bien avec elle tu devrais pouvoir lui dire en rigolant "allez tu m'invites lĂ  j'en ai marre de te rincer Sommaire Comment dĂ©finir une blessure de rejet ?Comment savoir si on souffre d’une blessure de rejet ?Comment guĂ©rir la blessure de rejet ?Comment dĂ©finir une blessure de rejet ?J’ai toujours eu peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur et d’ĂȘtre rejetĂ© par les autres. La blessure de rejet est dĂ©crite, par Lise Bourbeau dans son livre “Les cinq blessures qui vous empĂȘchent d'ĂȘtre soi-mĂȘme”, comme un sentiment, fondĂ© ou imaginaire, d’avoir Ă©tĂ© repoussĂ©e et non dĂ©sirĂ©e par l’autre. 💔 À l’origine, ce sont donc nos sentiments qui subissent un choc Ă©motionnel et il peut ĂȘtre plus ou moins forts suivant diffĂ©rents paramĂštres personnalitĂ©, Ăąge, contexte
NĂ©anmoins, ce qui caractĂ©rise la blessure de rejet, c’est la souffrance sur le long terme. On a l’impression de vivre des situations de rejet Ă  rĂ©pĂ©tition au quotidien. Bien sĂ»r, lorsqu’on se dispute avec une personne que l’on aime et qu’on angoisse, on ne va pas se dire “ah tiens, c’est ma blessure de rejet qui s’active !”. La plupart du temps, elle reste refoulĂ©e et inconsciente et elle vient de notre aimerez 👉 Les 5 blessures de l'Ăąme tout savoir pour ne plus raisons de ce sentimentJe sais que j’ai Ă©tĂ© un bĂ©bĂ© surprise, je n’ai pas Ă©tĂ© attendue par mes parents. Si j’en parle, c’est parce que ça peut ĂȘtre l’une des causes de la blessure de rejet. Tout comme le fait d’ĂȘtre nĂ©e fille alors que les parents voulaient un garçon ou inversement... Il y a tout un tas d’autres raisons, qui prennent place dans l’enfance đŸ‘¶. Effectivement, c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’on va acquĂ©rir de la confiance en soi et qu’on va avoir un environnement social dĂ©terminant. Cependant, si l’enfant sent un rejet, conscient ou non, des parents, une faille Ă©motionnelle va se crĂ©er.👉 La blessure de rejet a souvent un lien avec la phase oĂč l’enfant prend conscience que sa mĂšre et lui ne font pas qu’un, elle est appelĂ©e l’angoisse de facteurs qui renforcent la blessureOn ne vit pas toutes les blessures de l’enfance de la mĂȘme maniĂšre. Certaines arrivent parfaitement Ă  les maĂźtriser quand d’autres les refoulent. Si la cicatrisation ne parvient pas Ă  se faire, c’est parce qu’il faut prendre en compte d’autres facteurs L’hypersensibilitĂ© si on est hypersensible ou qu’on prĂ©sente des troubles violence si on a subi de la maltraitance ou de la nĂ©gligence, en particulier pendant l’ rĂ©currence si on vit plusieurs situations de rejet comme des ruptures amoureuses brutales, ou mĂȘme degrĂ© d’affection s’il s’agit d’une figure d’attachement comme la mĂšre ou le pĂšre, la famille ou une personne trĂšs proche, le sentiment de rejet sera vĂ©cu plus si on est pleinement investi par la relation, qu’elle occupe tout notre espace savoir si on souffre d’une blessure de rejet ?Deux types de comportements peuvent nous aider Ă  comprendre si on souffre d’une blessure de fuite comme on est dans la peur de l’abandon et du rejet des autres, on aura tendance Ă  fuir les relations sociales, peu importe la nature amoureuse, familiale, amicale, professionnelle, 
. C’est un mĂ©canisme de dĂ©fense pour Ă©viter de souffrir et par peur de l’échec d’une nouvelle manque de confiance en soi on est en remise en question permanente de qui on est. On a l’impression de ne pas ĂȘtre assez intĂ©ressante, gentille, drĂŽle, etc. En plus de cela, on se sent plus facilement agressĂ©e par les autres, par leur propos ou leur comportement. On aura en plus tendance Ă  penser qu’on est jamais apprĂ©ciĂ©e sincĂšrement Ă  cause de ce manque d’estime.➜ ConsĂ©quence ? On fera des actes d’auto-sabotage dans nos relations Ă  cause de l’anticipation du rejet. Les autres passeront en premier, pour correspondre Ă  leurs attentes, en s’oubliant soi. Sauf que d’autres problĂšmes peuvent dĂ©couler de ce type de comportement, c’est en voulant Ă©viter le rejet, qu’on va le subir.👉 Autosabotage fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauveComment guĂ©rir la blessure de rejet ?Malheureusement, on ne peut pas rĂ©ellement guĂ©rir d’une blessure de rejet 😞. Il serait bien qu’on puisse avoir un bouton “effacer” quelque part en nous, pour retirer ce qui nous fait souffrir personnellement, il me serait trĂšs utile !. NĂ©anmoins, que l’on se rassure, on peut apprendre Ă  ne plus rĂ©agir de maniĂšre excessive Ă  cette blessure Ă©motionnelle, c’est ce que j’ai appris Ă  Ă  l’écoute de soiPour cela, il faut prendre conscience qu’elle existe et faire un travail d’introspection. L’analyse de soi permet de trouver les origines et le sens de la blessure, tout en accueillant les sentiments qui sont liĂ©s. Il faut ĂȘtre capable de se tourner vers son monde intĂ©rieur en Ă©coutant, observant et en analysant ses Ă©motions par rapport Ă  une situation.➜ Par exemple 🧐 Une amie annule plusieurs fois des dĂ©jeuners avec nous. On doit arriver Ă  comprendre ce que cela suscite en nous avant de lui en parler. On aura tendance Ă  penser “elle annule parce qu’elle en a marre de moi”. Alors que la communication est la clĂ©, la vraie raison se cache peut-ĂȘtre dans le fait que notre amie a des problĂšmes qu’arriver Ă  comprendre ses Ă©motions est un exercice plus facile Ă  dire qu’à faire, surtout si on n’a jamais pris le temps de s’écouter 😳.S’entourer et en parlerEn effet, faire ce travail seule est complexe. Pendant longtemps je n’avais pas conscience de mes blessures intĂ©rieures, je n’avais pas l’ouverture d’esprit pour aller chercher les rĂ©ponses au fond de moi. VoilĂ  pourquoi il faut se faire consulter un accompagnement psychique est la meilleure façon de mieux vivre avec sa blessure de rejet. L’écoute et le non-jugement permettent de s’exprimer librement sur notre passĂ© et nos ressentis. Cela permet d’entamer une phase de reconstruction pour apaiser ses Ă©motions. Le type de suivi le plus adaptĂ© pour une telle souffrance est la psychanalyse. Elle permet d’aller chercher dans notre passĂ©, ce qui nous handicape.➜ À partir de lĂ , on pourra comprendre que nous ne sommes pas responsables de cette blessure de rejet. C’est un moyen de pardonner aux autres et de se pardonner pour avancer et vivre au mieux đŸ€—.L'avis de la rĂ©daction ne pas se laisser envahirLa blessure de rejet peut crĂ©er une faille Ă©motionnelle immense suivant notre type de personnalitĂ© et notre vĂ©cu. Si on ressent la moindre souffrance ou interrogation, il ne faut pas hĂ©siter Ă  consulter un thĂ©rapeute pour se faire aider et comprendre, afin de ne pas se laisser envahir par ce sentiment.đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un psychologueMais aussi NĂ©vrose abandonnique gĂ©rer le sentiment d’abandonSyndrome de Peter Pan bloquĂ© dans l’enfanceSyndrome du sauveur que cache cette empathie dĂ©mesurĂ©e ?Je me sens rejetĂ©e, d'oĂč vient ce sentiment d'exclusion ?Source
PeutĂȘtre qu'il a une façon d'aimer diffĂ©rente de la tienne et une façon qui ne correspond pas Ă  tes attentes et ce qui est sĂ»r c'est que tu as peu de chances de le faire changer. Mais essaie de lui faire confiance. Lui aussi a probablement besoin d'ĂȘtre rĂ©confortĂ©, surtout s'il dĂ©marre une nouvelle entreprise. VoilĂ . Bonne
Nos expĂ©riences en amour, que ce soit avec nos parents et nos partenaires, nous rendent parfois mĂ©fiants. Se fier Ă  nouveau Ă  l'amour est un processus qui doit ĂȘtre vĂ©cu et AVRIL 2021 Lecture min. Quand nous sommes enfants, notre tendance naturelle est de faire confiance aux autres. En vieillissant, nos expĂ©riences de vie, avec nos parents, d'abord, puis avec les gens autour de nous, font que cette confiance en les autres et en la vie peut devenir de plus en plus petite. Pourquoi ? Et bien, parce que nous dĂ©couvrons aussi qu'ils peuvent nous nuire et que ce que nous attendons des autres n'est pas toujours ce que nous obtenons. Quand l'amour fait mal et nous déçoit En vieillissant, nous apprenons que la vie n'est pas parfaite, que les gens sont imparfaits, et surtout que nos parents ont Ă©galement tort. DĂšs le plus jeune Ăąge, nous faisons l'expĂ©rience de l'amour et en nous ouvrant Ă  cet amour, nous sommes Ă©galement exposĂ©s Ă  la douleur et Ă  la souffrance. Quoi que nous fassions, Ă  un moment de notre vie, les personnes que nous aimons parents, partenaire, enfants, amis, famille vont nous dĂ©cevoir, et nous allons aussi les dĂ©cevoir. Cela se produit parce que nous sommes des ĂȘtres imparfaits, que nous faisons des erreurs et en mĂȘme temps, nous pouvons apprendre de nos erreurs heureusement, nous avons aussi cette capacitĂ©. Par exemple, lorsque nous dĂ©couvrons le monde du couple, nous ouvrons nos cƓurs, et nous nous permettons de faire confiance Ă  l'autre personne. Nous nous exposons Ă  la fois Ă  ressentir beaucoup de bonheur et de bien-ĂȘtre, et Ă  ĂȘtre des candidats Ă  la douleur. Les deux sont possibles et il est important que nous gardions cela Ă  l'esprit. Lorsque nous mettons de l'amour dans notre vie, nous le nourrissons, l'enrichissons et le remplissons de bons sentiments. Et aussi, Ă  son tour, il y a la possibilitĂ© que l'amour se termine, et nous le perdrons. Comment faire Ă  nouveau confiance aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© ? Comment faire de nouveau confiance ? Oui c'est possible, sinon, nous n'aurions pas plusieurs partenaires tout au long de notre vie. Certains des ingrĂ©dients qui peuvent nous aider Ă  nous ouvrir Ă  nouveau Ă  l'amour peuvent ĂȘtre ReconnaĂźtre et accepter nos sentiments ĂȘtre rejetĂ©, déçu ou trahi peut dĂ©clencher des sentiments de tristesse, d'anxiĂ©tĂ© ou de colĂšre. Il est important de reconnaĂźtre ces sentiments, plutĂŽt que d’essayer de les dissiper. Les humains sont cĂąblĂ©s pour nouer des relations de confiance et stables avec les autres et pour se tourner vers les personnes que nous aimons pour nous soutenir dans les moments difficiles. Mettre les sentiments en mots et les localiser dans votre corps peut vous aider Ă  vous ancrer. Vous voudrez peut-ĂȘtre aussi vous demander si vos sentiments sont adaptĂ©s Ă  la situation ou s'ils pourraient ĂȘtre nourris par des dĂ©ceptions passĂ©es. Essayez de vous concentrer uniquement sur la situation actuelle, Ă  moins que vous ne deviez affronter un schĂ©ma fort qui se rĂ©pĂšte. Un thĂ©rapeute peut vous aider Ă  comprendre pourquoi ce schĂ©ma se rĂ©pĂšte. Pour placer notre confiance en les autres, nous devons d'abord nous faire confiance, et pour cela, nous devons sentir que nous voulons bien faire, nous voulons le meilleur pour nous-mĂȘmes. Voir Ă  tout moment nos besoins, savoir les Ă©couter et, surtout, les respecter, nous aidera Ă  commencer Ă  mieux nous traiter. Existe-t-il des moyens de rĂ©pondre par vous-mĂȘme aux besoins non satisfaits ? Si vous avez besoin de soutien et d'apaisement, trouvez des moyens de vous apaiser en prenant un bain chaud ou en faisant une promenade dans la nature. Si vous avez besoin d'une aide pratique, pensez Ă  demander Ă  d'autres personnes ou Ă  acheter des services. L'important est de ne pas abandonner et de mijoter dans un ressentiment passif. Pensez Ă  ce qu'un adulte en bonne santé» ferait dans cette situation. Il peut ĂȘtre utile d'Ă©crire vos sentiments et d'essayer de vous donner de la compassion, plutĂŽt que d'exacerber la douleur en faisant preuve d'autocritique lorsque les autres se comportent mal. Une fois que nous avons rĂ©cupĂ©rĂ©, petit Ă  petit, l'amour de soi, nous pouvons commencer Ă  regarder autour de nous. S'il y a quelqu'un qui nous intĂ©resse, par exemple en tant qu'ami ou en tant que partenaire, nous devons essayer de lĂącher nos peurs, et oser sauter dans l'inconnu. Demandez-vous si vos attentes sont raisonnables et si la personne est capable de faire ce que vous attendez. Vous pourrez peut-ĂȘtre ajuster vos attentes et votre comportement en consĂ©quence. Demandez-vous Ă©galement si vous communiquez clairement et gentiment vos attentes. Essayez toujours d’assumer de la bonne volontĂ© de l'autre Ă  moins qu’il n’y ait une preuve claire du contraire. Apprendre de nos expĂ©riences toute douleur peut nous apprendre une leçon qui nous permettra d'avancer. Si vous vous exprimĂ© clairement et que la personne n’assume pas ses responsabilitĂ©s ou ne modifie pas son comportement, comment pouvez-vous mieux prendre soin de vous ? Est-il judicieux de voir cette personne moins souvent ou de garder la relation plus dĂ©contractĂ©e ? DĂ©cidez si c'est quelqu'un que vous voulez encore dans votre vie ou si votre Ă©nergie est mieux dĂ©pensĂ©e ailleurs. Vous voudrez peut-ĂȘtre faire savoir Ă  la personne que vous ne tolĂ©rerez pas les promesses non tenues, les mensonges ou les traitements irrespectueux rĂ©pĂ©tĂ©s. Faites-leur savoir quelles seront les consĂ©quences s'ils continuent de vous maltraiter. Les limites peuvent vous aider Ă  vous sentir en sĂ©curitĂ© sur le plan Ă©motionnel et elles aident Ă  restaurer votre estime de soi et le respect de vous-mĂȘme. "La peur frappa Ă  la porte. La confiance a ouvert et il n'y avait personne Ă  l'extĂ©rieur. " Si nous faisons un acte de foi dans le nouveau, l'air frais peut entrer dans nos vies. On peut nous faire du mal ? Oui, mais il vaut mieux essayer que de se laisser emporter par la peur. Ouvrez-vous Ă  l'amour et Ă  la confiance, car comme vous, l'autre personne veut aussi le meilleur pour vous. Nous pouvons risquer de vivre, sachant que nous pourrions ĂȘtre Ă  nouveau déçus et choisir de toujours aimer. Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
Dansune moindre mesure, la dĂ©pendance affective est aussi un comportement inconscient que l’on retrouve chez un homme trop gentil ou une femme trop gentille, qui ne s’affirment pas par peur d’ĂȘtre rejetĂ©s. Et ce comportement se retrouve Ă©galement dans la vie de couple oĂč un mari et une femme seront malheureux ensemble mais ne se Personne ne peut diriger le vent mais on peut toujours apprendre Ă  ajuster ses voiles. » Proverbe Parler Ă  un adolescent, ce n’est pas lui dire “Maintenant je suis lĂ  pour t’aider”, mais lui dire la phrase complĂšte “Je sais qu’à des moments, je n’ai pas Ă©tĂ© lĂ  quand tu m’attendais mais maintenant je suis lĂ . » Daniel Morin Question de StĂ©phanie Bonjour, je suis mariĂ©e et maman de trois enfants et mon mari me reproche souvent d’ĂȘtre agressive avec mes enfants, avec lui et mĂȘme avec les Ă©trangers. Aujourd’hui, j’ai parlĂ© agressivement Ă  la directrice d’école maternelle oĂč mon fils doit aller, car j’ai appris par une maman qu’elle avait fait entrer un enfant en dĂ©but de semaine, donc je suis allĂ© lui demander si je pouvais faire de mĂȘme avec le mien et elle m’a rĂ©pondu que cela n’était pas possible, qu’il n’y avait plus de rentrĂ©e aprĂšs janvier, et lĂ , au lieu de lui expliquer calmement ce que je venais d’apprendre par une maman, je me suis Ă©nervĂ©e. Maintenant, je m’en veux j’ai mal au ventre car je sais qu’au lieu de rĂ©flĂ©chir Ă  ma demande, ce sera NON ». Quant Ă  mes enfants, j’aimerais qu’ils soient parfaits, mĂȘme si je sais que ce n’est pas possible car je ne suis pas parfaite moi-mĂȘme et personne ne l’est. Du coup, ma fille aĂźnĂ©e s’éloigne de moi et se rapproche de son pĂšre malgrĂ© que je sois lĂ  toute la journĂ©e et pas lui, mon deuxiĂšme cherche Ă  toujours ĂȘtre ailleurs. Ils me mentent car ils savent que je vais monter en flĂšche et ça m’énerve encore plus. Je ne sais plus comment faire pour me sortir de cette spirale, j’aimerais que tout le monde m’aime, mĂȘme si je sais que ce n’est pas possible ! J’ai cette sensation que tout le monde compte sur moi car j’ai du caractĂšre, mais personne ne se prĂ©occupe de savoir si je vais bien !!!! Ma rĂ©ponse Il y a beaucoup de luciditĂ© dans votre partage vous convenez d’abord volontiers que ce que vous dit votre mari est vrai, vous convenez Ă©galement que vous vous y ĂȘtes mal prise avec la directrice et que quand on est maladroit, le risque est que l’autre se ferme dĂ©finitivement, sans espoir de retour. C’est en effet ce qui se passe le plus souvent dans les relations humaines quand, sous le prĂ©texte que les autres devraient penser les choses comme nous les pensons, il nous arrive d’ĂȘtre agressifs avec eux, nous les blessons. Or une personne blessĂ©e se ferme, nous en avons tous fait personnellement l’expĂ©rience, notamment Ă  travers nos vĂ©cus de blessĂ©s, quand nous nous refermons nous-mĂȘmes, et les autres ne sont pas si diffĂ©rents de nous
 Comprendre cela, c’est dĂ©couvrir que si nous parvenons Ă  Ă©tablir avec l’autre une relation de bienveillance plutĂŽt qu’une relation de domination, cet autre Ă©prouvera moins le besoin de se refermer
 pour le plus grand intĂ©rĂȘt des deux parties. Rester bienveillant avec son enfant qui a fait une bĂȘtise ce qui n’a rien Ă  voir avec le fĂ©liciter, lui permettra de ne pas devoir se fermer, en Ă©tant le plus souvent agressif Ă  son tour, Ă  notre Ă©gard. Pourquoi en sommes-nous si difficilement capables ? A ce stade, il nous faut nous demander ce qui se passe en nous-mĂȘmes. Qu’est-ce qui vous contraint ainsi – presque malgrĂ© vous – Ă  ĂȘtre agressive, comme vous l’illustrez dans votre propos ? La rĂ©ponse est simple, si vous ĂȘtes agressive, c’est parce qu’il y a de l’agressivitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de vous ; cette agressivitĂ© Ă©tant consensuellement dĂ©finie par les chercheurs en psychologie sociale comme un comportement destinĂ© Ă  blesser intentionnellement un autre individu, ce dernier Ă©tant motivĂ© Ă  en Ă©viter les effets. » C’est un travail de connaissance de soi qui vous permettra d’aller plus loin, de – vraisemblablement dĂ©couvrir c’est vrai pour tellement de personnes ! – que s’il y a une agressivitĂ© larvĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de vous qui ne demande qu’à trouver une occasion de s’exprimer, c’est simplement parce que vous l’avez apprise, c’est-Ă -dire que dans votre histoire, au moment oĂč vous avez Ă©tĂ© interpellĂ©e par vos Ă©ducateurs de façon agressive, vous n’avez pas eu d’autre choix que de considĂ©rer cela comme une forme d’amour puisqu’on vous a dit que vous l’aviez mĂ©ritĂ©. Je fais ici allusion Ă  la conclusion des travaux d’Alice Miller qui met en Ă©vidence que quand un enfant se fait agresser par un adulte qui lui exprime que cela est pour son bien », cet enfant n’a pas d’autre choix que de lĂ©gitimer l’agression de l’adulte en la refoulant l’agression refoulĂ©e s’appelle de la colĂšre, Ă  l’intĂ©rieur de lui-mĂȘme. Cette colĂšre s’accumule peu Ă  peu, contre les autres et contre la vie, parce que rien ne marche », elle crĂ©e du malheur et de la rancƓur qui Ă  leur tour vont se dĂ©verser sur les autres et en particulier sur les enfants parce que ce sont les plus faibles, ceux que l’on domine le plus facilement, ceux vis-Ă -vis desquels on ose dire sans se remettre en cause, des paroles comme maintenant, tu te tais, car c’est moi qui ai raison. » Regardons les choses de plus prĂšs Les thĂ©oriciens de l’apprentissage social pensent que nous avons une capacitĂ© Ă  modifier nos comportements et Ă  les adapter Ă  des situations prĂ©cises, en fonction de nos expĂ©riences acquises antĂ©rieurement. L’apprentissage passe donc par l’observation des autres, c’est la raison pour laquelle le parler agressif » comme les chĂątiments corporels sur les enfants constituent un vĂ©ritable modĂšle d’agression. Les derniĂšres dĂ©couvertes des neuroscientifiques concernant les mĂ©canismes de l’apprentissage de cette agressivitĂ© nous permettent d’y voir plus clair. Jusqu’à rĂ©cemment, on ne connaissait pas les mĂ©canismes neuronaux Ă  l’Ɠuvre dans le processus de l’apprentissage par observation, mais depuis une trentaine d’annĂ©es, des techniques d’investigation trĂšs poussĂ©es comme l’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle IRM et la tomographie par Ă©mission de positrons, permettent d’observer le cerveau penser », en repĂ©rant en temps rĂ©el et de plus en plus prĂ©cisĂ©ment, quels groupes de neurones sont actifs au moment de la pensĂ©e. En 1996, le chercheur Giacomo Rizzolatti et son Ă©quipe ont voulu voir ce qui se passait dans les cerveaux de deux personnes en interaction. C’est alors qu’ils ont constatĂ© que lorsqu’une personne ressent ou fait quelque chose et qu’une autre personne l’observe, les mĂȘmes neurones – qui sont actifs chez la premiĂšre personne – vont s’activer chez celle qui l’observe
 comme dans un miroir. La dĂ©couverte de ces neurones miroirs » a dĂ©bouchĂ© sur un grand nombre d’études qui permettent aux neuroscientifiques de dire avec certitude depuis avril 2010, que les comportements qui sont les nĂŽtres sont liĂ©s aux comportements que nous avons observĂ© chez les autres. On sait – par exemple – que c’est grĂące Ă  ces neurones miroirs qui s’activent que si on tire la langue Ă  un nouveau nĂ©, il la tire Ă  son tour. C’est ainsi que quand on est agressif avec un enfant, on ne lui apprend pas Ă  ĂȘtre sage et patient, mais – par l’intermĂ©diaire des neurones miroirs – on lui montre l’exemple de l’agressivitĂ©, c’est-Ă -dire qu’on lui apprend Ă  ĂȘtre agressif Ă  son tour. Les chercheurs confirment donc la thĂ©orie de l’éducation du par l’exemple », en constatant que nos enfants acquiĂšrent leur agressivitĂ© en mimant nos comportements. Pour simplifier, nous pouvons dire que tout au long de l’enfance, nous allons faire des copies des modes de fonctionnement Ă©motionnel de nos Ă©ducateurs donc de leurs connexions neuronales, ce qui va constituer pour nous un conditionnement psychologique d’autant plus profond qu’il sera inconscient. Seulement voilĂ , la constatation objective de l’interactivitĂ© des phĂ©nomĂšnes dans le cerveau des ĂȘtres humains Ă  travers l’apprentissage est une chose, leur assimilation Ă©motionnelle en est une autre. La dĂ©couverte des neurones miroirs » qui a scientifiquement validĂ© le rĂŽle de l’exemple dans l’éducation est rapidement devenue culpabilisatrice pour des personnes peu lucides avec elles-mĂȘmes donc non dĂ©sireuses de se remettre en cause. Dans un groupe d’Analyse de la Pratique avec des parents, je sais par expĂ©rience Ă  quel point il est dĂ©licat de parler des neurones miroirs Ă  des personnes dĂ©pendantes de leurs Ă©motions agressives, et je constate le plus souvent que leur dĂ©ni de cette dĂ©couverte est proportionnel Ă  leur incapacitĂ© Ă  ĂȘtre responsable d’elles-mĂȘmes, donc Ă  reconnaĂźtre leurs comportements agressifs. Les choses sont pourtant trĂšs simples, les neurones miroirs qui sont dans notre cerveau enregistrent les comportements que nous voyons et nous incitent Ă  les reproduire. Il s’en suit – que cela nous plaise ou non – que nous sommes d’autant plus responsables de nos comportements, qu’ils induisent ces mĂȘmes comportements en retour chez les autres. Si le cadre familial constitue la matrice principale du dĂ©veloppement Ă©motionnel de nos enfants, c’est la prise de conscience de la responsabilitĂ© qui nous incombe dans ce cadre familial qui peut nous influencer positivement dans nos comportements d’éducateurs. Illustration Ă  travers le thĂšme de la punition Les adeptes de la punition argumentent Ă  juste titre, qu’il faut que l’enfant comprenne son erreur, qu’il s’en souvienne, qu’elle lui serve de leçon. La question est donc de savoir si la punition est un bon moyen, mis Ă  la disposition des Ă©ducateurs, pour que l’enfant se souvienne de ce qu’il ne doit pas faire. Car nous savons maintenant que si la punition subie par l’enfant est vĂ©cue par lui comme la vengeance de son Ă©ducateur, elle fonctionnera pour lui, Ă  travers ses neurones miroirs, plus comme un modĂšle d’agression », que comme une incitation Ă  ne pas recommencer. Or on sait Ă  quel point la punition est frĂ©quemment vĂ©cue par les enfants comme une injustice
 C’est ainsi que les chercheurs en psychologie sociale en sont arrivĂ©s Ă  nuancer la prĂ©tendue efficacitĂ© de la punition en prĂ©cisant que – pour qu’elle puisse ĂȘtre efficace – il faut qu’elle remplisse nĂ©cessairement ces trois conditions Qu’elle soit administrĂ©e de maniĂšre prĂ©visible pour le sujet. Qu’elle soit lĂ©gitimĂ©e par des normes sociales partagĂ©es par les protagonistes. Qu’elle soit donnĂ©e immĂ©diatement. On comprend en effet que pour ĂȘtre efficace c’est-Ă -dire pour sortir du modĂšle dominateur du rapport de force qui crĂ©e un vaincu », donc un dĂ©sir de revanche plutĂŽt qu’un amendement, il faut d’abord que l’enfant soit averti du risque encouru, puis qu’en tant qu’ĂȘtre humain douĂ© de raison, il comprenne et donne son accord au contrat rĂ©gi par la punition, enfin que le laps de temps situĂ© entre son acte et la punition ne soit pas trop grand afin qu’il puisse se souvenir Ă©motionnellement de son assentiment Ă  la punition. A moins de ces trois conditions, le caractĂšre dissuasif de la punition n’est pas garanti ; pire, il risque d’aller Ă  l’encontre de son but, c’est-Ă -dire de renforcer le comportement pourtant non dĂ©siré  et c’est ce qui se passe le plus souvent et les parents de se lamenter Je ne te comprends pas, tu savais que tu allais ĂȘtre puni et tu l’as fait quand mĂȘme. » Eux – bien sĂ»r – se sentent justifiĂ©s, lĂ©gitimĂ©s dans leur dĂ©sir de donner leur punition, au moment mĂȘme oĂč l’enfant vit une injustice flagrante pour lui. Confondant son monde Ă  lui avec celui de l’enfant, l’adulte va profĂ©rer tu sais trĂšs bien pourquoi je te punis », crĂ©ant le plus souvent chez l’enfant une soumission apparente avec – en profondeur – la propension Ă  mentir et le ressentiment. Voir Ă  ce sujet mon article Enfant menteur, parent qui fait peur. De plus, pour un parent, admettre que la punition est nĂ©faste, c’est remettre en cause la maniĂšre dont il a Ă©tĂ© Ă©duquĂ© par ses propres parents, et, le plus souvent, il n’est pas prĂȘt Ă  cela car c’est encore trop douloureux pour lui. AprĂšs ce long dĂ©tour sur les causes profondes de notre agressivitĂ©, voici maintenant quelques pistes qui, si elles sont suivies, nous permettront de ne plus ĂȘtre le jouet de nos comportements agressifs ? Comme vous en convenez vous-mĂȘme, vous ĂȘtes dans une grande confusion vous souhaiteriez que vos enfants soient parfaits alors que vous savez pertinemment que la perfection n’existe pas ; vous vous retrouvez face Ă  votre fille qui s’éloigne de vous au moment mĂȘme oĂč vous ressentez qu’avec tout ce que vous faites pour elle, son comportement est une injustice flagrante pour vous ; vous percevez Ă©galement que si vos enfants vous mentent c’est parce qu’ils sentent que vous allez monter en flĂšche », vous n’ĂȘtes donc pas exempte de culpabilité  LĂ , vous ĂȘtes dĂ©sappointĂ©e, perdue et partagez une souffrance supplĂ©mentaire c’est au moment oĂč vous sentez que vous avez le plus besoin de vous sentir aimĂ©e par les vĂŽtres que vous avez la sensation qu’ils vous laissent tomber
 D’anciennes situations d’injustice se rĂ©activent en vous et vous ne savez plus que faire
 Tous les hommes dĂ©sirent la paix, mais il y en a peu en vĂ©ritĂ© qui dĂ©sirent les choses qui conduisent Ă  la paix », disait Aldous Huxley. Vous avez dĂ©jĂ  perçu en vous mettant simplement Ă  l’écoute de vous-mĂȘme, que vous n’ĂȘtes en rien une femme mauvaise », vous savez que ce que vous souhaitez secrĂštement, au fond de votre cƓur, c’est la paix et l’harmonie avec les vĂŽtres. Votre intervention sur mon blog en est la preuve. Alors, comment vous y prendre pour arriver Ă  dĂ©sirer les choses mĂȘmes » qui conduisent Ă  la paix ? Cela passe par ce qu’il est convenu d’appeler un travail sur soi-mĂȘme » dont je vais tenter de dĂ©crire quelques moments importants Commencez d’abord par vous souvenir que comme vos enfants le font actuellement avec vous vous avez inconsciemment fait des copies, dans votre propre cerveau, des connexions neuronales de vos Ă©ducateurs. Cette prise de conscience est profondĂ©ment dĂ©culpabilisatrice ; en effet la culpabilitĂ© appartient au passĂ©. Cherchez simplement Ă  vous souvenir d’agir, au prĂ©sent, dans la relation Ă  vos enfants. Tout se passe ici et maintenant. » Pour ce faire, ĂȘtre honnĂȘte avec soi-mĂȘme. Etre honnĂȘte c’est oser vous confronter aux choses telles qu’elles sont, plutĂŽt que de les nier sous le prĂ©texte qu’elles ne vous conviennent pas. Dans votre cas c’est d’abord reconnaĂźtre votre Ă©motion d’agressivitĂ© quand il y a lieu, mais aussi aller plus loin en convenant que vous n’aimez pas votre enfant Ă  ce moment lĂ  », convenir que vous cherchez Ă  lui faire mal, et que vous cherchez Ă  le punir en le lui faisant ressentir. LĂ , ĂȘtre belle joueuse » donc consĂ©quente, c’est-Ă -dire ne plus vous attendre Ă  ce que l’autre accĂšde Ă  votre demande quand vous avez Ă©tĂ© agressive avec lui donc quand vous l’avez blessĂ©. Peu Ă  peu, vous apprendrez Ă  ne plus vous indigner de l’attitude fermĂ©e ou rĂ©voltĂ©e de l’autre puisque vous serez de plus en plus consciente que vous l’avez – au moins en partie – suscitĂ©e, que des mĂ©canismes inconscients trĂšs intenses en vous voulaient lui faire mal. Puisque chacun rĂ©colte ce qu’il sĂšme », l’application Ă  nos relations de cette sentence implacable devient si ma rĂ©colte ne me convient pas, j’essaye de voir ce que j’ai semĂ© plutĂŽt que d’accuser les autres de mes malheurs. Travailler lĂ -dessus, c’est travailler Ă  devenir responsable de soi-mĂȘme, cela permet de relever la tĂȘte, et c’est un excellent moyen de s’éloigner de la dĂ©pression qui guette celui qui se vit comme une victime. » Enfin se souvenir que l’agressivitĂ© comme la violence ne sont jamais lĂ©gitimes puisqu’elles ne se rĂ©fĂšrent qu’à la loi du plus fort ». Avec humour, un proverbe bĂ©ninois nous le rappelle en Ă©nonçant un grain de maĂŻs a toujours tort devant une poule », seulement nos enfants ne sont pas des grains de maĂŻs et la capacitĂ© que peut avoir une personne Ă  en dominer une autre ne lui confĂšrera jamais aucune lĂ©gitimitĂ©. Beaucoup de personnes en conviennent superficiellement mais trahissent leurs convictions dĂšs qu’elles ne leur sont plus favorables. Elles Ă©noncent alors des paroles qui montrent leur mauvaise foi et leur confusion, notamment avec les enfants Je vais t’en foutre une puisque c’est le seul langage que tu comprennes. » Devenant la proie de leurs Ă©motions, dans leur cĂ©citĂ©, elles en arrivent Ă  justifier leur agressivitĂ© en se convainquant que l’autre la demande, et sont bien loin de se souvenir qu’une personne blessĂ©e se ferme
 Les plus lucides et conscients parmi nous conviendront aisĂ©ment que ce n’est pas en criant ou en tapant sur notre enfant que nous parviendrons Ă  le faire changer. Tout au plus obtiendrons-nous qu’il se tienne Ă  carreau pendant quelques instants parce qu’il aura peur de nous. Si nous voulons qu’il s’ouvre Ă  nous, il nous faut nous ouvrir Ă  lui
 Ce premier travail de responsabilitĂ© vis-Ă -vis de vous-mĂȘme vous amĂšnera Ă  reconnaitre et assumer la vĂ©ritĂ© de ce qui s’est passĂ© dans la relation. ReconnaĂźtre devant l’enfant qu’on a Ă©tĂ© agressif, quand on l’a Ă©tĂ©, demande force et courage, mais Ă©tonnera celui avec lequel on l’a Ă©tĂ©. Ce sera le dĂ©but d’une nouvelle relation, basĂ©e non pas sur la peur mais sur le respect mutuel. Ainsi vous pourrez dire Ă  votre enfant quand vous le jugerez opportun, quelque chose comme tu sais, c’est vrai que je suis bien souvent agressive Ă  ton Ă©gard, et je comprends que tu ne te sentes plus aimĂ© par moi dans ces moments lĂ , cela va changer car je t’aime et je suis de plus en plus consciente que c’est douloureux pour toi. » Les adultes qui dĂ©couvrent cette ouverture du cƓur, dans mon cabinet, se mettent le plus souvent Ă  pleurer. J’invite ceux qui pensent qu’il ne faut pas se dĂ©valoriser devant son enfant, Ă  faire la diffĂ©rence entre l’amour propre et la dignitĂ© celui qui a de l’amour-propre a honte de son erreur, celui qui a de la dignitĂ© l’assume. L’amour-propre Ă©purĂ©, il restera la dignitĂ©. Ce travail prĂ©alable d’honnĂȘtetĂ© avec soi-mĂȘme dans la relation Ă  son enfant l’éduquera par l’exemple, souvenez-vous des neurones miroirs
 Il deviendra Ă  son tour honnĂȘte », ne ressentant pas le besoin de se protĂ©ger de ses erreurs parce qu’il n’aura pas vu son parent le faire ; par contre il surprendra du moins au dĂ©but l’enfant qui subissait l’agressivitĂ© de son parent, et c’est bien ce dont il s’agit, de le surprendre, de l’étonner
 afin qu’il sente peut-ĂȘtre pour la premiĂšre fois de sa vie, qu’il est possible de commettre des erreurs tout en continuant de se sentir aimĂ© par ses parents. Ce sont les parents en perte du sens mĂȘme de leur rĂŽle, qui veulent priver leur enfant de leur amour afin de les dresser. Parfois nos relations familiales se dĂ©roulent sans amour manifestĂ© » et c’est ce dont vous tĂ©moignez Ă  la fin de votre partage Personne ne se prĂ©occupe de savoir si je vais bien !!!! » Eh bien je fais le pari avec vous que votre entourage – un jour – se prĂ©occupera de savoir si vous allez bien, le jour oĂč – indubitablement – il ressentira que vous ĂȘtes vous-mĂȘme attentive Ă  le respecter. Dans une famille oĂč personne ne respecte personne, tout le monde souffre en silence. On peut montrer aux enfants que certains actes ne sont pas humains mais font ressembler Ă  des animaux. C’est un discours moral mais pas culpabilisant. C’est un discours moral que de sortir les gens du niveau des pulsions Ă  l’état brut pour les faire devenir dans le langage au service de la cohĂ©sion sociale, au service de l’expression, enfin de la symbolisation qui fait l’humain. On ne peut pas Ă©lever des enfants sans morale mais on peut Ă©lever des enfants sans sanctions. » Comme Françoise Dolto, je pense que notre humanitĂ© n’est pas innĂ©e mais qu’elle se prouve inlassablement par des actes qui nous diffĂ©rencient des animaux, et que le meilleur moyen de le faire dĂ©couvrir Ă  nos enfants, c’est de leur faire sentir qu’on les respecte, parce que le respect est la mise en Ă©vidence de l’amour. Il est intĂ©ressant de constater que, dans plusieurs de leurs conclusions rĂ©centes, des chercheurs en psychologie sociale soulignent, que pour diminuer les comportements indĂ©sirables d’un enfant, il est plus efficace donc moins potentiellement dangereux, de rĂ©compenser leurs comportements dĂ©sirables, en ignorant purement et simplement leurs comportements agressifs, plutĂŽt qu’en les punissant par de l’agressivitĂ© en retour. © 2012 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article 7 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez lire cet autre article Comment sortir de sa toxicitĂ© de parent ? Enfant menteur, parent qui fait peur Et tĂ©lĂ©charger les fiches pratiques inĂ©dites Comment s’y prendre pour faire une critique Ă  l’autre ? 14 points pour rĂ©gler ses conflits sans se perdre MĂ©mo / repĂšres pour l’éducation des enfants La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil

Pourcertaines personnes, les nuits sont trĂšs courtes et plutĂŽt agitĂ©es avec des rĂ©veils frĂ©quents. Pour d’autres, le sommeil est devenu une sorte de refuge. Du coup, ils

Face au manque de respect dans le couple, en famille, au travail, vous ne savez pas comment rĂ©agir. Pourtant, mes tristes ladies, vous voulez que cela s’arrĂȘte, car la situation peut nuire Ă  votre confiance en vous. C’est tout Ă  fait comprĂ©hensible ne laissez pas les autres vous prendre comme une bonne poire » et vous manquer de respect. Justement, l’Équipe de Superwoman donne ses prĂ©cieux conseils pour arriver Ă  amĂ©liorer l’estime de soi et se faire respecter au quotidien. Le manque de respect dans toutes ses formes GrossiĂšretĂ©s, incivilitĂ©s, moqueries Ă©nervantes
 les mots sont multiples pour dĂ©finir le manque de respect. Dans la vie quotidienne, l’irrespect envers soi se manifeste de diverses maniĂšres. En effet, certaines personnes se plaisent Ă  mettre Ă  mal votre moi » par des gestes dĂ©placĂ©s, des paroles blessantes, et ce, sans mĂȘme s’excuser. En agissant ainsi et Ă  force de vous rabaisser, l’autre va finir par avoir le contrĂŽle total sur vous. Ne vous laissez plus marcher sur les pieds, Mesdames ! Dites stop au collĂšgue irrespectueux qui ne cherche qu’à vous importuner constamment, Ă  vous manquer de respect au travail. Allant des critiques et insultes aux petites vexations Ă©nervantes dans le but de retarder volontairement votre travail ou juste se moquer de vous. Ne laissez pas le manque de respect du conjoint perdurer dans votre vie de couple. Au fil du temps, le comportement irrespectueux, parfois agressif et dominant du conjoint manipulateur va devenir toxique pour votre relation amoureuse. Le pire, la dĂ©pendance affective vous empĂȘche de tenir tĂȘte Ă  votre conjoint de peur de ne pas supporter une rupture amoureuse. Si vous tolĂ©rez actuellement le manque de respect des autres, il faut agir avec intelligence en apprenant Ă  prĂ©venir et Ă  gĂ©rer les conflits. Agir pour vous protĂ©ger du manque de respect Avec votre conjoint, votre patron, votre collĂšgue, votre amie
 Essayez toujours de prĂȘter attention aux signes lorsque la personne commence Ă  dĂ©passer les limites. En effet, c’est peut-ĂȘtre difficile Ă  avaler, mais vous avez aussi votre part de responsabilitĂ© d’ĂȘtre dans cette situation. Pourquoi ? ChĂšres lectrices, si les autres manquent de respect envers vous, sachez avant tout que vous les autorisez Ă  avoir un sentiment de supĂ©rioritĂ© par rapport Ă  vous. Ainsi, vous leur laissez l’occasion de vous faire du mal ou de vous blesser. En aucun cas, nous vous culpabilisons de vous retrouver dans cette situation oĂč les autres vous font de la peine. Bien sĂ»r que non, mais vous devrez tout de mĂȘme vous poser la bonne question pour vous en sortir. Pourquoi me manque-t-il/elle de respect ? » Pour y rĂ©pondre, vous devrez Ă©galement vous demander quand exactement le phĂ©nomĂšne a commencĂ©. Est-ce que vous avez dĂ©jĂ  essayĂ© de rĂ©agir face Ă  son irrespect ? Avez-vous su imposer des limites au manque de respect des autres ? Autant de questions pour rĂ©soudre le manque de respect au travail, Ă  la maison ou ailleurs. Si vous avez peur du regard des autres, si votre timiditĂ© vous empĂȘche jusqu’ici de rĂ©agir, sachez que vous le devrez. Sinon, au fil du temps, la situation va dĂ©gĂ©nĂ©rer au point de devenir un harcĂšlement. Les limites pour regagner confiance en vous Face au manque de respect de la part d’un proche ou d’un parfait inconnu, essayez toujours de vous montrer cordiale, polie et une femme respectueuse. Mais pas trop gentille tout de mĂȘme, si vous ne voulez pas ĂȘtre prise pour une bonne poire, Mesdames ! Ainsi, si un collĂšgue fait un geste inacceptable en vous bousculant dans le couloir, dites-lui par exemple Bonjour, t’es peut-ĂȘtre trĂšs pressĂ© pour ne pas me voir. En tout cas, je te souhaite une excellente journĂ©e ! » VoilĂ  une rĂ©ponse intelligente, inattendue qui va vite dĂ©sarmer un collĂšgue qui manque de respect au bureau. Son objectif est de vous mettre dans une situation inconfortable. Notre conseil n’entrez pas dans son jeu si vous souhaitez gagner le respect des autres. Cela dit, vous pouvez tout de mĂȘme rĂ©agir. On n’est pas du tout d’accord avec ceux qui estiment le fait de se taire comme la meilleure façon d’éviter le conflit. Mes ladies, demandez-vous s’il vaut mieux garder les rancƓurs, dĂ©truire votre confiance en vous et laissez les autres violer le respect envers vous. Il est temps de faire un effort pour montrer avec intelligence que vous n’acceptez pas du tout qu’on vous manque de respect par des paroles ou des gestes, mais aussi qu’on vous manque de respect par SMS ou messages sur les rĂ©seaux sociaux. Ne plus accepter le manque de respect demande beaucoup de travail sur soi. Il faut avant tout avoir plus confiance en soi, confiance en ses capacitĂ©s. Mais, vous verrez, en vous imposant des limites, vous allez apprendre Ă  vous respecter vous-mĂȘme, puis Ă  vous faire respecter des autres. Plus que tout, mĂȘme les aides des professionnels tels que coach de vie, coach en dĂ©veloppement personnel ou sophrologue seront peine perdue sans votre volontĂ© de surmonter cette situation. Leave your vote -2 points Upvote Downvote Total votes 2 Upvotes 0 Upvotes percentage Downvotes 2 Downvotes percentage 1 Rassurer: ne pas trop leur en demander (affectivement, responsabilitĂ©s), mais ne pas ĂȘtre trop indĂ©pendante non plus, au risque de leur donner le sentiment de ne pas avoir leur place. En bref J'en ai marre d'ĂȘtre gentille. More you might like Je suis fatiguĂ©e, j'ai mal au cƓur. Je me rĂ©veille je pense Ă  la mĂȘme la journĂ©e je pense Ă  la mĂȘme vais me coucher je m'endors en pensant la mĂȘme chose. On aime que ceux qui nous font souffrir. Je mĂ©rite pas le bonheur. Je n'arrive pas Ă  ĂȘtre heureuse, comme si je m'empĂȘcher de l'ĂȘtre.
Danstous les cas, pour savoir si une femme vous aime, vous ne devez perdre aucun aspect de vue, afin d’ĂȘtre clairement fixĂ©. Prenez le temps de bien interprĂ©ter les signaux .
PSYCHO - Le livre Le burn out parental lĂšve le voile sur un phĂ©nomĂšne tabou et pourtant de plus en plus prĂ©sent la dĂ©pression liĂ©e au fait d'ĂȘtre parents. Il analyse le phĂ©nomĂšne ahurissant et rĂ©cent qui peut transformer, le plus beau rĂȘve de la plupart des humains -avoir des enfants- en vĂ©ritable cauchemar. Tom Merton via Getty Images Tom Merton via Getty Images Le livre Le burn out parental lĂšve le voile sur un phĂ©nomĂšne tabou et pourtant de plus en plus prĂ©sent la dĂ©pression liĂ©e au fait d'ĂȘtre parents. Il analyse le phĂ©nomĂšne ahurissant et rĂ©cent qui peut transformer le plus beau rĂȘve de la plupart des humains -avoir des enfants- en vĂ©ritable cauchemar. C'est un des signes des temps, de plus en plus de parents viennent consulter pour dĂ©pression parentale. Ils arrivent effondrĂ©s, Ă©puisĂ©s et lorsqu'ils dĂ©crivent l'enfer qu'ils vivent au quotidien avec leurs enfants, on les imaginerait victimes d'un alien monstrueux et ingĂ©rable ayant pris ses quartiers dans leur foyer. Pourtant, il est frĂ©quent que le "monstre" qu'ils dĂ©peignent ainsi, soit Ă  peine ĂągĂ© de 3 ou 4 ans. Mais, les difficultĂ©s peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es avec des enfants de toutes les tranches d'Ăąge et ceci jusqu'Ă  la fin de l'adolescence. C'est un fait indĂ©niable, les parents craquent! DĂ©bordĂ©s par leur impossibilitĂ© Ă  instaurer une bonne autoritĂ© et un cadre Ă  leur progĂ©niture, ils sombrent en ayant qu'un dĂ©sir, fuir le plus loin possible. Les parents dĂ©primĂ©s et en Ă©tat de burn out parental expriment trĂšs souvent, en consultation, leur chagrin et leur dĂ©ception en constatant que l'amour qu'ils ont apportĂ© Ă  leur enfant, semble ne pas suffire pour Ă©viter leurs dĂ©bordements et leurs comportements hostiles. Cette dĂ©pression parentale provient de la sensation de perte d'un enfant qu'ils croyaient connaĂźtre et qui leur Ă©chappe un peu plus chaque jour. Pourtant, dans ce domaine, la fatalitĂ© n'existe pas et l'on peut repĂ©rer des signes comportementaux qui permettent de comprendre comment des adultes, qui en gĂ©nĂ©ral "assurent" dans leur vie professionnelle et sociale, peuvent dans leur vie de parents se sentir Ă  ce point dĂ©passĂ©s. Les pĂšres sont autant concernĂ©s que les mĂšres dans ces symptĂŽmes dĂ©pressifs. Alors, quels sont les signes les plus Ă©vidents qui pourraient vous alerter et vous indiquer que vous entrez doucement mais sĂ»rement dans la zone rouge du Burn out parental? Les signes chez les mĂšres 1 DĂ©sir de perfection sur tous les paramĂštres En dĂ©veloppant un fantasme de perfection dans son mode d'Ă©ducation cette mĂšre dĂ©veloppe une omnipotence sur tous les plans de la vie de ses enfants et rĂšgne sur tous les fronts l'Ă©cole, l'Ă©ducation, leurs relations sociales, les vacances, leur santĂ©. Elle gĂ©nĂšre en outre, une course Ă  la performance et les prouesses de sa progĂ©niture reprĂ©sentent sa rĂ©ussite la plus probante. 2 Etre au bout du rouleau et ne pas s'en rendre compte "Une mĂšre au bord du gouffre nerveusement et au bout de ses rĂ©serves d'Ă©nergie, peut en toute inconscience et par souci de continuer Ă  gĂ©rer Ă  la perfection toute sa petite tribu, ne pas sentir qu'elle est en train de sombrer". C'est bien souvent l'entourage qui en prend conscience pour elle, en essayant de l'alerter. 3 L'ambivalence des sentiments En dĂ©pit des grands principes d'Ă©ducation qu'elle s'Ă©tait Ă©dictĂ©s avant la naissance des enfants, elle se surprend Ă  ressentir des sentiments trĂšs contradictoires Ă  leur l'Ă©gard. Les pertes de sang froid sont de plus en plus frĂ©quentes et s'accompagnent parfois de violence et de cris. On assiste Ă©galement Ă  l'alternance d'un amour passion pour les enfants suivi d'un rejet parfois haineux. Elle se sent incomprise et victime d'injustice en regard de tout son investissement. 4 L'Ă©puisement physique ÉcrasĂ©e par une fatigue chronique, rien ne semble pouvoir soulager cet Ă©puisement. Il lui semble qu'il lui faudrait rester des mois sous la couette pour en venir Ă  bout! 5 Sensation d'overdose de tout Elle a l'impression que la moindre action de la vie quotidienne, surtout en relation avec les enfants revient Ă  gravir l'Everest! 4 Troubles du sommeil En dĂ©pit de l'extrĂȘme fatigue, il lui est difficile, voire impossible de dormir autrement que par l'aide de somnifĂšres. 6 Troubles de l'humeur AccompagnĂ©s de plaintes rĂ©pĂ©titives, pessimistes et dĂ©pressives. Le malaise interne devient envahissant. Aussi tant qu'elle a la sensation de ne pas ĂȘtre entendue ou comprise par l'entourage, les mĂȘmes plaintes reviennent en boucles. 7 Absence de dĂ©sir sexuel, dĂ©sintĂ©rĂȘt pour son partenaire La sensation d'Ă©puisement est telle, que l'idĂ©e d'un rapprochement avec son conjoint est vĂ©cue telle une corvĂ©e supplĂ©mentaire. 8 Affaiblissement de l'estime de soi Avec l'impression que la vie la dĂ©passe et qu'elle n'a plus la capacitĂ© d'en tenir les rĂȘnes. 9 Isolement Elle se replie sur elle-mĂȘme et Ă©vite le contact. 10 Prise de poids ou amaigrissement spectaculaire Les signes chez les pĂšres 1 DĂ©prime diffuse Tout semble lourd. Sensation de tristesse et de lourdeur dĂšs le rĂ©veil. 2 Troubles du sommeil, souvent accompagnĂ©s de troubles de l'humeur et d'un renferment sur soi 3 Fuite dans des comportement addictifs jeux, sports, achats compulsifs, alcool, drogues 4 Angoisses ou symptĂŽmes d'attaques-paniques avec l'impression de vivre en apnĂ©e 5 DĂ©bordements violents avec les enfants, cris, brutalitĂ©, accompagnĂ©s de sentiments ambivalents ou de rejet des enfants 6 Conduites Ă  risques vitesse excessive au volant, et sentiment de dĂ©sespoir 7 Sentiment de perte de contrĂŽle Il a l'impression de ne tenir aucunement les rĂȘnes de sa vie. Perte de sens dans sa vie. En Ă©tat d'incapacitĂ© Ă  rĂ©tablir l'ordre dans sa famille, il se sent totalement dĂ©passĂ© par les Ă©vĂšnements. 8 Envie de fuir, de ne pas rentrer chez soi 9 DifficultĂ©s dans sa libido, absence de dĂ©sir sexuel, pannes, dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la vie de couple 10 Envie d'aller voir ailleurs... Il se jette Ă  corps perdu dans le travail, s'Ă©chappe en passant parfois beaucoup de temps sur des sites de rencontres sur internet ou s'absorbe des heures durant dans des jeux, sur son ordinateur, tout est bon pour fuir dans des activitĂ©s annexes qui permettent d'ĂȘtre ailleurs. Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces symptĂŽmes, plus que jamais, il est temps de rĂ©agir et de faire un Ă©tat des lieux sĂ©rieux de la situation dans la famille et s'il le faut, vous faire aider par un professionnel. A tout moment il est possible de recadrer des comportements qui ont dĂ©bordĂ© en tous sens. Les enfants ne naissent pas avec le gĂšne de l'enfant infernal ou avec l'envie de saboter la vie de leurs parents. Leurs comportements pĂ©nibles et parfois ingĂ©rables en apparences, sont autant de signes d'une difficultĂ© familiale globale. Souvent dĂ©bordĂ©s par leurs pulsions archaĂŻques agressives et envahissantes, ils sont dĂ©sespĂ©rĂ©s de ne pas trouver un cadre rassurant dans une autoritĂ© cohĂ©rente et positive de leurs adultes. Plus ils les sentent perdus ou laxistes et plus ils dĂ©bordent dans des attitudes provoquantes, espĂ©rant inconsciemment trouver la limite qui les recadrerait et les apaiserait enfin. Le livre Le burn out parental rĂ©vĂšle ce phĂ©nomĂšne, mais surtout propose des clĂ©s pour sortir de cette impasse et retrouver la joie d'ĂȘtre parents. 3astuces inĂ©dites pour rendre une femme folle de vous. ResĂ©duire son ex en 5 Ă©tapes. SĂ©duire sa propre femme. 2. Les femmes recherchent de la stabilitĂ©. Pour autant, malgrĂ© l’aventure et l’excitation que reprĂ©sente la sĂ©duction, les femmes recherchent aussi
Beaucoup de lecteurs ont rĂ©agi Ă  mon article Cessez d’ĂȘtre gentil, soyez vrai », aussi bien par commentaires que par mails. Cela m’incite Ă  dĂ©velopper davantage ce sujet. Je reste convaincu que l’application stricto sensus des conseils que j’y donne est la clĂ© pour triompher de ce mal bien connu. Sachez-le L’abus de gentillesse nuit gravement Ă  la santĂ© Le tĂ©moignage de Bay-A en est un exemple, voyons quelle solution elle pourrait appliquer pour guĂ©rir » et enfin s’affirmer. La question de Bay-A Depuis plusieurs mois je travaille dans une boutique et je n’arrive jamais a dire non. Je veux toujours faire plaisir mais en retour rien, jamais rien a vrai dire dans la vie aussi c’est comme ça ... J’ai l’impression d’ĂȘtre une moins que rien et ils me le font bien ressentir. Pourtant je travaille bien, je fais ce qui doit ĂȘtre fait et mĂȘme plus, pendant que les autres se reposent. Il y a pratiquement 1 mois le mĂ©decin m’a mis en arrĂȘt parce que j’ai fais une petite dĂ©pression. Il a voulu que j’aille voir un psy pour pouvoir discuter, m’aider Ă  me forger une carapace pour ne plus me laisser faire. Je l’ai vu une fois et je ne suis pas sĂ»re que cela m’aide vraiment. En quoi peut elle m’aider juste en me fixant pendant 1heure c’est plutĂŽt moi qui l’aide en lui donnant 50e a la fin! ^^ Enfin bref Depuis que je suis revenu on me lance des petites piques du genre Tu nous a bien mis dans la merde » Qu’es que tu as eu?? Tu mens ». En bref j’en bave. Je n’arrive pas a dormir la nuit j’y pense tous le temps, je redoute d’aller a la boutique. Avec mes amis c’est aussi comme ça, je suis gentille trop toujours trop gentille et je me fais avoir j’ai comme une impression que l’amitiĂ© et tout le reste n’existe plus. Je ne crois plus vraiment en rien les gens sont si mĂ©chants. Ça fait si mal d’ĂȘtre dans un monde comme le nĂŽtre. Je parle beaucoup, je mĂ©lange un peu tout mais en gros j’aimerai savoir comment faire pour m’en sortir. Avez vous des petit conseils autre que rĂ©ussir a dire non ? La rĂ©ponse d’Olivier Prize Salut Bay-A, Ce que tu dĂ©cris est un scĂ©nario bien connu. Tu es gentille en pensant faire plaisir avec l’idĂ©e de bĂ©nĂ©ficier en retour de la bienveillance d’autrui. Dans un monde idĂ©al que j’appelle pour caricaturer le monde des Bisounours, c’est comme cela que ça devrait fonctionner. Mais ce n’est pas la rĂ©alitĂ©. Je vais ĂȘtre brutal la gentillesse excessive n’est pas une monnaie d’échange. La sociĂ©tĂ© propage pourtant cette idĂ©e, pour des raisons lĂ©gitimes j’en conviens. Quand tu dis, j’ai l’impression d’ĂȘtre une moins que rien. Je me dis c’est lĂ  la premiĂšre chose Ă  changer. Je n’aurai de cesse d’affirmer que Pour ĂȘtre respectĂ©, il faut d’abord se respecter. A partir de maintenant, demande-toi si tu agis dans le respect de ta personne. Je pense Ă©crire prochainement sur le sujet et t’invite Ă  t’inscrire Ă  ma newsletter si ce n’est dĂ©jĂ  fait. Bon point. Tu arrives encore Ă  prendre les choses avec humour vis-Ă -vis de l’aide que tu apportes Ă  ton psy. Être capable de rire mĂȘme dans les situations les plus extrĂȘmes est une qualitĂ©. Savoir dĂ©dramatiser un problĂšme est un prĂ©requis pour identifier une solution. Tu termines en revanche sur une note amĂšre oĂč tu dresses un constat nĂ©gatif sur le monde tel que TU le perçois. Il faut que tu prennes conscience que tu ne peux pas changer le monde. La bonne nouvelle est que tu peux te changer toi, ta rĂ©action face au monde et aussi ta perception du monde. Ce qui provoquera inĂ©luctablement un changement dans la façon dont le monde se comportera avec toi et ta rĂ©action etc
 c’est un cercle vertueux. J’ai envie de terminer par une petite pique. As-tu appliquĂ© les conseils que j’exposais dans mon article ? Quels en sont les retours ? Je dis ça parce que bien souvent lorsque nous avons un problĂšme important, nous moi le premier cherchons toujours plus de solution un peu comme le remĂšde miracle sans prendre la peine de tester rĂ©ellement, ne serait-ce qu’un dixiĂšme des premiĂšres solutions trouvĂ©es. Lire c’est bien, agir c’est mille fois mieux. Je te remercie et Ă  travers toi tous ceux qui ont pris la peine d’écrire. N’hĂ©sitez pas Ă  me laisser plus de commentaires pour me faire part de vos difficultĂ©s. Je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons trouver des solutions et surtout agir pour devenir meilleur. Olivier Prize
Dautre part, lorsqu’on rĂȘve d’ĂȘtre attirĂ© par un homme, cela rĂ©vĂšle le fait d’ĂȘtre attirĂ© par son cĂŽtĂ© masculin. C’est un rĂȘve qui marque une introspection, un intĂ©rĂȘt pour chaque aspects de nous-mĂȘme qui forment notre for intĂ©rieur. En
Si vous travaillez en moyenne 40 heures par semaine, vous passez probablement plus de temps avec vos employĂ©s, collĂšgues ou vos managers qu’avec vos proches. Une personne agrĂ©able au bureau peut rendre le pire travail supportable. De la mĂȘme maniĂšre, un collaborateur ou un patron franchement pĂ©nible peut rendre le meilleur lieu de travail totalement Ă©pouvantable ! Nous passons prĂšs de la moitiĂ© de notre vie au travail et, compte tenu de la complexitĂ© de la nature humaine, les choses deviennent obligatoirement difficiles. Qu’il s’agisse de problĂšmes directement liĂ©s au travail ou de problĂšmes Ă  la maison, lorsqu’il y a une interaction constante entre les personnes, nous ne pouvons pas toujours rester en bons termes, malgrĂ© les meilleures intentions. Nos collaborateurs sont comme les membres d’une famille. Nous ne pouvons pas nĂ©cessairement choisir avec qui nous travaillons, nous devons donc apprendre Ă  vivre avec eux ! Il existe des personnalitĂ©s avec lesquelles il est trĂšs difficile de travailler pratiquement sur tous les lieux de travail ! Comment identifier un collaborateur difficile ? Et comment gĂ©rer une personnalitĂ© pĂ©nible au travail ? Il est important de comprendre les diffĂ©rents types de personnalitĂ©s toxiques auxquelles on peut ĂȘtre confrontĂ© sur son lieu de travail, et surtout comment bien communiquer avec celles-ci, car elles peuvent avoir des consĂ©quences nĂ©fastes sur le travail de toute l’équipe et le succĂšs de l’entreprise. Votre Cabinet Comptable en Ligne SmallBusinessAct vous dĂ©voile le top 18 des personnalitĂ©s toxiques les plus communes au travail et les meilleures mĂ©thodes pour les gĂ©rer intelligemment. 1. Celui qui coupe la parole Chaque fois que vous vous adressez Ă  quelqu’un au bureau, cette personne trouve le moyen de s’immiscer. Elle rĂ©pond Ă  vos questions et vous ne pouvez pas avoir de conversation privĂ©e sans qu’elle s’incruste dans la discussion. Comment gĂ©rer ce collĂšgue envahissant ? Abordez le problĂšme de front. Quand une personne est trop intrusive, dites quelque chose du genre En fait, je voulais vraiment avoir l’avis de Caroline Ă  ce sujet. Pouvez-vous nous laisser une minute? ». Si la personne continue Ă  vous interrompre, rĂ©pĂ©tez la phrase. Soyez gentil, mais surtout, soyez ferme. 2. Mr ou Mme je-sais-tout Cette personne a une opinion sur tout et prend plaisir Ă  vous expliquer comment mieux faire votre travail. Sans avoir forcĂ©ment d’intentions malveillantes, cette personne exerce une forme de tyrannie car elle est persuadĂ©e d’avoir toujours raison et essaie systĂ©matiquement de se placer au-dessus des autres. Comment manager un collaborateur vantard ? Ignorez-le. Plus vous ignorez cette personne et l’empĂȘchez de vous atteindre, mieux ce sera. Quand elle donne une opinion non sollicitĂ©e, dites simplement Merci, j’y penserai ». Et si vous vous sentez frustrĂ©, rassurez-vous en vous disant que ce personnage est certainement considĂ©rĂ© comme odieux par la plupart des personnes au bureau ou mĂȘme des clients/fournisseurs. Vous n’ĂȘtes certainement pas la seule personne irritĂ©e par son comportement. 3. L’anarchiste Cette personnalitĂ© rebelle est peut-ĂȘtre l’une des plus difficile Ă  gĂ©rer. Ce type de collaborateur ou mĂȘme supĂ©rieur se comporte de maniĂšre imprudente et agit d’une maniĂšre que d’autres trouvent dĂ©routante, inconfortable ou mĂȘme obscĂšne. Il a des difficultĂ©s avec les autres et s’ennuie rapidement. Lorsqu’il s’ennuie, ils créé intentionnellement des problĂšmes simplement pour remuer le pot, afin de gĂ©nĂ©rer de l’excitation. Comment gĂ©rer l’anarchiste du bureau ? Le moyen le plus efficace de gĂ©rer ce profil est de le placer dans son propre bureau, loin des autres ou encore de lui permettre de travailler Ă  distance. Être prĂšs des autres provoque chez cet individu anarchiste une Ă©norme quantitĂ© de chaos et d’irritation en interne. Ce profil sera plus facilement gĂ©rable et exĂ©cutera plus efficacement sa tĂąche si son interaction avec les autres est limitĂ©e. 4. Le nĂ©gatif Certaines personnalitĂ©s au bureau se complaisent dans la nĂ©gativitĂ©. Elles n’aiment pas leur travail et n’aiment pas travailler pour leur entreprise. Leurs patrons ou collĂšgues sont tous des imbĂ©ciles qui les traitent toujours de maniĂšre injuste, leur entreprise ne fait jamais suffisamment pour eux, leurs clients sont mĂ©chants, leurs collĂšgues sont envieux
 Bref rien ne leur convient jamais, et leur vie est une plainte continuelle. Vous connaissez ces profils hyper nĂ©gatifs – chaque organisation en compte quelques spĂ©cimens parmi ses Ă©quipes. Comment se protĂ©ger de collĂšgues nĂ©gatifs ? Si vous le pouvez, Ă©vitez la prĂ©sence de ce genre de personne au bureau. Ne laissez pas sa nĂ©gativitĂ© vous affecter. Fermez complĂštement votre esprit Ă  tous ses propos nĂ©gatifs! Concentrez-vous sur des images positives dans les cas oĂč vous ne parvenez pas Ă  vous Ă©chapper. Rappelez-vous Ă©galement que cette personne est triste et sans doute trĂšs dĂ©primĂ©e. Les gens heureux ne se comportent pas de cette façon. Et se rappeler cela pourrait vous faciliter les choses. Les chefs d’entreprises ont de nombreux dĂ©fis Ă  surmonter ! Besoin de conseils pour dĂ©velopper votre entreprise? Vous pouvez compter sur nos experts SmallBusinessAct pour vous Ă©pauler vers le succĂšs ! Ne perdez plus votre temps Ă  faire des dĂ©marches administratives ou Ă  gĂ©rer vos fiches de paie
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 Soyez simple. Dites quelque chose comme Erwan, ça te dĂ©rangerait de dĂ©crocher ton tĂ©lĂ©phone? J’ai vraiment du mal Ă  me concentrer dans un environnement bruyant ». 6. La pipelette La pipelette n’est pas une personne mĂ©chante, mais elle n’arrĂȘte jamais de parler. Elle est particuliĂšrement douĂ©e pour vous engager dans de longues conversations qui ne se terminent jamais. Surtout lorsque vous ĂȘtes pressĂ© ou que vous essayez de passer un appel tĂ©lĂ©phonique. Comment gĂ©rer un collĂšgue trĂšs bavard ? Soyez ferme et ne laissez pas les pipelettes vous prendre tout votre temps. Dites par exemple DĂ©solĂ©, mais je suis pressĂ© et je dois finir quelque chose ». Si la pipelette continue Ă  parler, soyez encore plus direct Je dois arrĂȘter de parler et retourner au travail ». 7. La victime La victime est un autre type de personnalitĂ© difficile que l’on trouve dans de nombreux bureaux et qu’il est Ă©vident de repĂ©rer. C’est la personne qui se plaint constamment et tente d’attirer l’attention des gens sur ses problĂšmes ou problĂšmes perçus chaque jour. Par exemple, les victimes se plaignent de leurs tĂąches, tentent de convaincre tout le monde qu’elles ne sont pas traitĂ©es Ă©quitablement, ou encore assurent qu’elles ont plus de travail que tous leurs collĂšgues. Ce type de personnalitĂ© peut aussi jouer la victime lorsque quelque chose ne va pas dans un projet d’équipe et prĂ©tendre avoir Ă©tĂ© Ă©tĂ© laissĂ© Ă  l’écart des rĂ©unions importantes. Une Ă©tude a identifiĂ© des traits de personnalitĂ© communs aux victimes du travail et a constatĂ© qu’elles avaient tendance Ă  ĂȘtre moins indĂ©pendantes, extraverties et moins stables que les non-victimes» Coynea, Seignea et Randall, 2010, p. 335. Apprenez Ă  communiquer efficacement avec la victime du bureau Essayez de faire preuve de patience avec elle pendant les conversations et reconnaissez qu’elle croit rĂ©ellement avoir Ă©tĂ© victimisĂ©e, qu’il y ait ou non des preuves factuelles Ă  l’appui. Essayez de montrer des preuves du contraire quand elle commence Ă  se plaindre de ses mauvaises circonstances. Par exemple, si elle prĂ©tend avoir Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment mise Ă  l’écart des rĂ©unions, il peut ĂȘtre utile de souligner le fait qu’elle Ă©tait en congĂ© maladie lorsque certaines de ces rĂ©unions ont eu lieu et que vous et d’autres collĂšgues ne vouliez pas la submerger Ă  son retour. Essayez de faire preuve d’empathie avec elle dans la mesure du possible tout en soulignant le fait qu’elle devrait essayer de prendre l’initiative de changer les circonstances qui la contrarient. Maintenez vos propres limites pendant les conversations et ne la laissez pas vous entraĂźner dans des plaintes constantes sur les mĂȘmes sujets. Une simple dĂ©claration comme Je sais que cela est important pour vous et je suis dĂ©solĂ©e de ne pas avoir le temps d’écouter plus, mais je dois retourner Ă  mon bureau et terminer mon travail maintenant » peut suffire. 8. Le robot Le profil “robot” a du mal Ă  Ă©tablir des relations avec les autres. Ils n’a pas le sens des nuances interpersonnelles et est gĂ©nĂ©ralement trĂšs rigide. Son comportement perturbateur au bureau est dĂ» Ă  son extrĂȘme inflexibilitĂ© et Ă  son incapacitĂ© Ă  bien communiquer avec ses collĂšgues ou supĂ©rieurs. Ils ont des crises de colĂšre et des crises de comportement s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent », dĂ©clare Foster. Comment gĂ©rer une psychorigide au travail? Si vous ĂȘtes manager, assurez-vous que votre communication avec vos employĂ©s robots est claire et concise et utilisez des instructions Ă©crites plutĂŽt que verbales. Si le profil robot est votre collĂšgue, essayez de minimiser les distractions lorsque vous lui parlez et organisez des rĂ©unions individuelles plutĂŽt qu’élargies. Ce type de personnes a des prĂ©fĂ©rences claires quant Ă  ce qu’il veut, donc le fait d’ĂȘtre flexible avec eux vous sera bĂ©nĂ©fique sur le lieu de travail. 9. Le lunatique C’est la personne dont l’état Ă©motionnel passe de zĂ©ro Ă  soixante degrĂ©s en une nanoseconde lorsque les choses ne se passent pas comme prĂ©vu. Ce type de personnalitĂ© est presque impossible Ă  gĂ©rer. Son humeur change radicalement, soudainement et sans avertissement. Il en faut trĂšs peu pour provoquer sa colĂšre, car il est possĂ©dĂ© par ses pulsions et fonctionne uniquement sur une pensĂ©e irrationnelle. Prendre une minute pour rĂ©flĂ©chir est presque une mission impossible pour le/la lunatique. Ce type de profil exige trop de dĂ©licatesse et de “babysitting” de la part de ses managers et de tous les autres. La plupart des gens, quand ils sont entourĂ©s par ce type de personnalitĂ©, s’en sortent en permettant Ă  cette personne de suivre son chemin, histoire de rĂ©duire les conflits inutiles. Comment manager un collĂšgue lunatique ? Cet employĂ© affiche un taux de rotation Ă©levĂ© d’une entreprise Ă  l’autre. Il brise non seulement les ponts entre lui et ses collĂšgues, mais aussi entre lui et ses clients si s’agit d’un entrepreneur lunatique. En fin de compte, il est plus facile de s’en dĂ©barrasser ou de l’éviter que de continuer Ă  essayer de travailler avec lui. 10. L’égocentrique Ce n’est pas forcĂ©ment une tare d’ĂȘtre un peu narcissique. En fait, sur son lieu de travail, il est nĂ©cessaire de se faire une place. Cependant, ce trait de personnalitĂ© devient un problĂšme lorsqu’il cache une trĂšs faible estime de soi. Selon Foster, la plupart d’entre nous considĂ©rons les narcissiques comme ayant une opinion trop Ă©levĂ©e d’eux-mĂȘmes. Or il se trouve qu’un narcissique se protĂšge au contraire d’une faible confiance en soi. Les collĂšgues, employĂ©s ou managers ayant ce type de personnalitĂ© ont un sentiment d’accomplissement dĂ©mesurĂ©, sont Ă©gocentriques et condescendants. La personne remplit la piĂšce de son ego et surestime ses capacitĂ©s », a dĂ©clarĂ© Foster. Elle ajoute qu’ils ont tendance Ă  recentrer une histoire sur eux-mĂȘmes, Ă  vous couper la parole et Ă  s’attribuer le mĂ©rite pour un travail que vous avez effectuĂ©. Vous devez rĂ©agir afin de vous faire respecter. Ce type de personnalitĂ© peut ĂȘtre toxique pour le lieu de travail et tentera de contrĂŽler les situations et d’obtenir un soutien pour sa vision de soi gonflĂ©e, quelle que soit la maniĂšre dont cela pourrait nuire Ă  son entourage ou Ă  ses relations. Comment gĂ©rer une personnalitĂ© narcissique au bureau? Le profil Ă©gocentrique refuse d’entendre quoi que ce soit qui nuirait Ă  son estime de soi, explique Foster, alors rĂ©sistez Ă  la tentation de montrer que vous ĂȘtes contrariĂ©. Au lieu de cela, essayez d’autres tactiques telles que l’indication claire de votre nom sur les brouillons d’un document ou l’inclusion d’une tierce partie lorsque vous Ă©changez des idĂ©es. Selon Foster, une autre stratĂ©gie efficace consiste Ă  insĂ©rer une critique entre deux compliments. 11. Le contrĂŽleur C’est le type qui est souvent tatillon et critique vis-Ă -vis de ceux qui ne font pas les choses Ă  sa maniĂšre. Ces personnes peuvent avoir des traits de trouble obsessionnel-compulsif TOC mĂȘme si elles ne sont pas atteintes du trouble lui-mĂȘme. Elles ressentent souvent le besoin de contrĂŽler les rĂ©sultats de tout et de tous ceux qui les entourent et peuvent mĂȘme aller au-delĂ  des limites appropriĂ©es et tenter de contrĂŽler des situations qui ne sont pas sous leur responsabilitĂ©. Le contrĂŽleur peut ĂȘtre aussi un perfectionniste et avoir des attentes incroyablement Ă©levĂ©es pour lui-mĂȘme et pour les autres. Cependant, il peut constituer un atout prĂ©cieux pour votre entreprise ou votre organisation en raison de sa grande attention portĂ©e aux dĂ©tails. Communiquer efficacement avec le maniaque du contrĂŽle peut ĂȘtre un grand dĂ©fi, d’autant plus qu’il peut trĂšs bien ĂȘtre votre superviseur ou votre chef. Quelles stratĂ©gies pour faire face au profil “contrĂŽleur” ? Faire l’éloge de son souci du dĂ©tail et de sa contribution Ă  la rĂ©ussite du travail. Lui fournir des dĂ©tails et Ă©viter les ambiguĂŻtĂ©s qui pourraient augmenter son niveau d’anxiĂ©tĂ©. LĂącher le contrĂŽle lorsque la situation ou la tĂąche importe moins pour vous ou n’a pas d’effet nĂ©gatif sur votre performance. Ne pas le prendre personnellement quand son besoin de contrĂŽle est Ă  son apogĂ©e. 12. Le silencieux Le type de personnalitĂ© silencieuse/tranquille est souvent facile Ă  identifier sur le lieu de travail. Ce type n’est pas nĂ©cessairement une personnalitĂ© difficile mais peut ĂȘtre source de confusion. C’est la personne qui est gĂ©nĂ©ralement Ă  l’écart, peut s’asseoir longtemps derriĂšre son bureau au lieu de converser devant la machine Ă  cafĂ© ou de se joindre Ă  tout le monde pour le dĂ©jeuner et peut se fermer aux autres en se cachant derriĂšre son box, en gardant sa porte du bureau fermĂ©e, ou en portant des Ă©couteurs. Comment communiquer avec un collĂšgue renfermĂ© ? Ne pas la pousser Ă  communiquer ou Ă  fraterniser avec tout le monde au bureau. Donnez-lui plus d’espace et de temps que les autres pour vous rĂ©pondre et communiquer ses pensĂ©es et ses sentiments. ReconnaĂźtre sa valeur pour la sociĂ©tĂ© mĂȘme si elle n’apporte que peu, voire aucune valeur, Ă  l’environnement social du bureau. Prenez le temps de comprendre ce qui la motive et montrez-vous un intĂ©rĂȘt pour elle en tant que personne. Ne le prenez pas personnellement si elle n’interagit pas avec vous comme le font les autres personnes se trouvant sur le mĂȘme lieu de travail. 13. Le passif agressif Les types passifs-agressifs peuvent rendre l’interaction avec les collĂšgues de bureau trĂšs difficile car ils peuvent ne pas ĂȘtre aussi faciles Ă  repĂ©rer que les autres et peuvent causer de rĂ©els dĂ©gĂąts. Ils se comportent de maniĂšre fictive en cachant par exemple leurs vrais sentiments en prĂ©tendant que tout va bien quand ils sont bouleversĂ©s. Ils ont Ă©galement tendance Ă  paraĂźtre calmes, froids et recueillis Ă  tout moment puisqu’ils gardent leurs sentiments nĂ©gatifs enfouis au fond. Cependant, il y’ a un signe classique qui les distingue ils peuvent saboter le travail ou les performances d’autrui, ou se venger de maniĂšre furtive. Comment manager un collaborateur “passif agressif” ? Évitez les comportements passifs-agressifs rĂ©ciproques et affrontez les problĂšmes avec eux au grand jour, avec tact et avec un bon timing pour les conversations. Utilisez la communication directe pour communiquer l’impact de leurs comportements nĂ©gatifs sur vous, vos collĂšgues et l’environnement du bureau. Par exemple, Je ne me suis pas senti respectĂ© lorsque vous vous ĂȘtes prĂ©sentĂ© tard Ă  ma prĂ©sentation ». Exprimez de l’intĂ©rĂȘt pour leurs vĂ©ritables sentiments et crĂ©ez un espace sĂ©curisĂ© oĂč ils se sentiront entendus et pris en considĂ©ration. 14. Le super stressĂ© Peu importe la quantitĂ© ou le peu de travail que cette personne a sur son assiette, elle semble toujours ĂȘtre Ă  deux doigts de lui arracher les cheveux. Chaque fois que vous passez devant son bureau, il est dans tous ses Ă©tats sur un projet ou un autre, et si vous l’engagez dans une conversation, prĂ©parez-vous Ă  tout savoir sur ce qui le perturbe. Que ce soit dans sa vie personnelle ou au travail, cette personne vit en permanence quelque chose de stressant. Cela rend non seulement le travail avec elle une expĂ©rience stressante, mais la rend Ă©galement peu fiable. Ces personnes ont tendance Ă  oublier pas mal de choses, car leur sentiment d’ĂȘtre submergĂ©es les amĂšne Ă  couper le fil des tĂąches qu’elles ne se souviennent pas d’accomplir. Comment gĂ©rer un employĂ© hyper-stressĂ© et hyper-stressant ? Peu importe ce qui les stressent, ne vous laissez pas dĂ©contenancer. Votre stress et votre frustration ne feront qu’aggraver la situation. Si vous devez travailler en Ă©troite collaboration avec cette personne, divisez le travail en Ă©tapes faciles Ă  gĂ©rer qui ne submergeront pas votre collaborateur/employĂ©. Commencez petit et avancez ensemble Ă  partir de lĂ . Cela les maintiendra sur la bonne voie et les empĂȘchera de tomber dans une spirale de stress. 15. Le paranoĂŻaque Ce type peut ĂȘtre Ă  la fois amusant et frustrant. Ces personnes peuvent avoir les traits d’un trouble de la personnalitĂ© paranoĂŻaque mĂȘme si elles ne sont pas atteintes du trouble lui-mĂȘme. Celles-ci incluent la mĂ©fiance constante vis-Ă -vis des autres et de leurs motivations, la mĂ©fiance des autres mĂȘme en l’absence de cause et l’interprĂ©tation des comportements des autres de maniĂšre trĂšs nĂ©gative par exemple, Elle l’a fait parce qu’elle veut me faire virer ! ». Pour communiquer avec le paranoĂŻaque de votre bureau
 Faites preuve de prudence dans ce que vous lui dites et reconnaissez que vos mots peuvent avoir une tournure trĂšs diffĂ©rente dans sa tĂȘte. Offrez-lui des informations et des explications rationnelles et fondĂ©es sur des faits concrets, expliquant pourquoi certaines dĂ©cisions ou certains dĂ©veloppements ont eu lieu. Évitez de vous laisser entraĂźner Ă  changer sa perception de la rĂ©alitĂ©, mĂȘme si cela vous semble Ă©trange, Ă  vous et aux autres personnes qui vous entourent. 16. L’obsessionnel Il est bon d’avoir un certain degrĂ© d’obsession, mais une forte prĂ©occupation en matiĂšre de contrĂŽle et d’ordre ne l’est pas. Les employĂ©s obsessionnels ont peur de la perte de contrĂŽle. Ils tentent donc d’imposer artificiellement une structure par le biais de rĂšgles, de lois et de protocoles. Ils tiennent Ă  des dĂ©tails et aiment commander leur entourage, ce qui peut ĂȘtre prĂ©judiciable sur le lieu de travail. Ils ont des problĂšmes d’efficacitĂ© et peuvent bloquer leurs collĂšgues de bureau. Ils recherchent dĂ©sespĂ©rĂ©ment la stabilitĂ© mais finissent souvent par se sentir dĂ©passĂ©s et entravent leurs propres rĂ©alisations. Les employĂ©s obsessionnels sont initialement perçus comme bĂ©nĂ©fiques pour le lieu de travail, car ils semblent organisĂ©s, dĂ©vouĂ©s et soucieux du dĂ©tail. Cependant, ces mĂȘmes caractĂ©ristiques finissent par interfĂ©rer avec les besoins du travail. Que faire avec un collaborateur obsessionnel? Il est important de noter que ces employĂ©s ne pensent pas qu’ils font quelque chose de mal dans leur esprit, ils travaillent Ă  la perfection. La meilleure approche pour bien gĂ©rer ce genre de personne toxique au travail consiste Ă  donner l’apparence que vous valorisez leur dĂ©vouement. Par exemple, lorsque vous travaillez sur un projet ensemble, surestimez leur engagement envers la tĂąche Ă  accomplir. Aussi, n’entrez pas en conflit Ă  propos de petits dĂ©tails. Vous n’aurez probablement pas le dernier mot. 17. L’émotionnel Ce type d’employĂ© est inhabituel dans la mesure oĂč il est si sĂ©duisant au dĂ©part », explique Foster, vous ĂȘtes frappĂ© par son intensitĂ© ». Ce type de personnalitĂ© est caractĂ©risĂ©e par une surĂ©valuation intense ». Vous possĂ©dez quelque chose qu’ils pensent ne pas avoir et qu’ils veulent avoir. Ils sont incroyablement attrayants et sĂ©duisants au dĂ©but, mais par la suite, ils s’en prennent Ă  vous. Ces employĂ©s craignent profondĂ©ment que votre intĂ©rĂȘt pour eux puisse ne pas durer longtemps, ajoute Foster, alors ils vont pousser jusqu’à ce que vous leur prouviez qu’ils ont raison. Cette surĂ©valuation intense peut rapidement basculer en une dĂ©valuation intense » a dĂ©clarĂ© Foster. Ces types d’employĂ©s sont Ă©motionnellement instables et peuvent apporter un chaos Ă©norme au bureau. Comment gĂ©rer un employĂ© hyper Ă©motif? Établissez des limites et dĂ©finissez-les trĂšs clairement. Lors de confrontations ou d’explosions Ă©motionnelles, redirigez leur attention pour crĂ©er une rupture dans la spirale nĂ©gative. Et surtout, Ă©vitez Ă  tout prix de vous laisser entraĂźner dans le drame. 18. La commĂšre Un type de personnalitĂ© trĂšs commun dans de nombreux bureaux et facilement repĂ©rable la “commĂšre ». Il est de notoriĂ©tĂ© que de telles personnes obtiennent leur titre en parlant d’autres personnes le plus souvent derriĂšre leur dos et en rĂ©pandant des rumeurs sur d’autres et elles ont souvent des versions fausses ou trĂšs exagĂ©rĂ©es de la vĂ©ritĂ©. Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  retrouvĂ© dans une conversation de ragots de votre bureau, vous savez probablement Ă  quoi vous attendre. Vous vous ĂȘtes peut-ĂȘtre mĂȘme retrouvĂ© victime de leurs mauvaises habitudes. Les commĂšres de bureau se comportent souvent de cette façon pour sortir de leurs propres insĂ©curitĂ©s ou pour crĂ©er un drame afin de se divertir. En effet, parler des autres peut ĂȘtre un moyen de dĂ©tourner l’attention de leurs mauvais traits par exemple, de mauvaises performances au travail ou un moyen de crĂ©er des situations qu’ils trouvent amusantes. Les commĂšres peuvent aussi croire Ă  tort que leurs commĂ©rages sont un moyen de se connecter avec d’autres collĂšgues avec qui ils partagent leurs ragots. Pour communiquer efficacement avec la commĂšre du bureau Tout d’abord, sachez qu’il peut ĂȘtre difficile de communiquer efficacement avec les commĂšres ou de modifier leur comportement avant d’essayer de le faire. Une bonne stratĂ©gie de communication consiste Ă  dire directement Ă  cette personne l’impact de son comportement sur vous avec une dĂ©claration du type je me suis senti vraiment contrariĂ© par le commentaire que tu as fait Ă  mon propos Ă  Jean-Pierre ». Cependant, soyez prudent avec ceci et gardez Ă  l’esprit qu’un commentaire comme celui-ci peut potentiellement crĂ©er plus de matiĂšre Ă  utiliser par les commĂšres. Essayez de rester en dehors des potins et Ă©vitez de partager des dĂ©tails de votre vie personnelle avec les pipelettes du bureau. Renvoyez leur comportement Ă  leurs propres dĂ©fauts et leurs sentiments d’insĂ©curitĂ©, au lieu de prendre ce qu’ils peuvent dire personnellement . Abandonnez l’idĂ©e que les commĂ©rages au bureau peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s et concentrez-vous plutĂŽt sur votre propre comportement et sur le bon exemple pour les autres. Pour conclure, gardons en tĂȘte que personne n’est le compagnon de bureau idĂ©al. Examinez vos propres habitudes et demandez Ă  vos collaborateurs comment vous pouvez devenir un meilleur collaborateur lorsqu’il s’agit d’interagir avec les autres. Faites de votre mieux pour limiter la confrontation, maximiser votre professionnalisme et dĂ©ployer des mesures dĂ©fensives sur lesquelles vous avez le contrĂŽle. Vous serez alors en mesure de crĂ©er un environnement de travail plus agrĂ©able pour tout le monde. Nous espĂ©rons que cet article vous donnera de l’inspiration pour rĂ©ussir votre gestion d’équipe! Besoin d’accompagnement pour dĂ©velopper votre business ? Avec la solution d’Expertise Comptable en Ligne SmallBusinessAct, entreprendre devient facile ! SmallBusinessAct supprime les contraintes de gestion! Tous les services, conseils et avis Expert Comptable en ligne pour vous simplifier le quotidien Nous Ă©laborons bilans, bulletins de paies, juridique, Ă©tats de trĂ©sorerie, TVA
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